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 1er RPIMa - « fer de lance » des Forces Spéciales Françaises

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Philippe MULLER
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Philippe MULLER



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MessageSujet: 1er RPIMa - « fer de lance » des Forces Spéciales Françaises   1er RPIMa - « fer de lance » des Forces Spéciales Françaises EmptyMer 22 Sep 2010 - 22:08


Présentation de l’ouvrage 1er RPIMa

Préface de Michèle Alliot-Marie - Ministre de la Défense

Ce livre présente pour la première fois ce régiment unique, seule unité française héritière des fameux SAS... Ses groupes sont le « fer de lance » des Forces Spéciales Françaises. Le fonctionnement, l’entraînement et les actions très spéciales étaient jusqu’alors restées dans le plus grand secret. En retraçant l’histoire qui fit ses heures de gloire lors de la seconde Guerre Mondiale jusqu’à sa récente intégration au sein de la Brigade des Forces Spéciales Terre, vous découvrirez les composantes et les spécialités de ces commandos de l’action spéciale : équipe RAPAS, démolition, tireurs d’élite, transmetteurs, protection rapprochée, chuteurs Opérationnels, plongeurs offensifs, patrouilles SAS, groupes INVEX ...

Introduction

Le 1er RPIMa ( Régiment Parachutiste d’ Infanterie de Marine ) est basé à Bayonne.

Sous gestion de la Brigade des Forces Spéciales Terre de Pau, il est uniquement pour emploi aux ordres du COS ( Commandement de Opérations Spéciales ) de Taverny. Oeuvrant au niveau opérationnel voir même stratégique, la plupart du temps aux ordres directs du Chef d’Etat-Major des Armées, le régiment est amené à conduire des opérations à fortes implications politiques où l’erreur n’est pas de mise.

Il peut remplir trois types de missions spéciales sur n’importe quel théâtre d’opérations dans le monde : mission d’assistance opérationnelle, mission de recherche du renseignement à fin d’action et mission d’actions spécialisées telles que sabotage, libération d’otage, extraction de personnalités amies ou ennemies.

Ses opérations, même si elles ne sont jamais « clandestines », comme celles du Service Action de la DGSE, sont toujours effectuées dans la plus grande discrétion.

A ce jour aucune image n’avait été réalisée sur cette unité.

Devise : « Qui ose gagne »

Préface de Michèle Alliot-Marie - Ministre de la Défense

Entre ciel et mer, dans nos montagnes basques, les parachutistes du 1°RPIMa s’entraînent sans relâche avec pour seul objectif l’excellence.

Les opérations spéciales qui leur sont confiées ne souffrent pas l’improvisation. Elles nécessitent une préparation totale, autant physique que morale ou technique, demandent du courage, de l’audace, de la détermination et un sens du devoir exemplaire. Elles développent le sens de l’initiative et l’intelligence de situation qui permettent de remplir avec succès toutes les missions, dans la lettre et leur esprit.

Je sais que les hommes et les femmes du 1er RPIMa possèdent ces qualités. Sous la devise « Qui Ose Gagne », qui à elle seule résume leur idéal et leur passion, ils incarnent l’image d’une armée professionnelle tournée vers l’avenir et celle d’une jeunesse ardente, créative et désintéressée.

J’en porte témoignage et leur dis toute ma confiance et mon admiration.

Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de la Défense

Historique du régiment

15 septembre 1940 - Ordre du général de Gaulle : « A compter du 15 septembre 1940 est créée la 1ère compagnie d’infanterie de l’air des forces françaises libres. Elle est commandée par le capitaine Bergé ».

De cet ordre va donc naître la 1ère CIA qui ouvrira la porte à la formidable épopée des parachutistes SAS de la France Libre puis celle de tous les parachutistes français.

Les premières missions en France occupée débutent en 1941 : des opérations de sabotage à l’infiltration d’agents clandestins. Le reste de l’année 1941 verra les effectifs augmenter et dans les années suivantes les actions se porter bien loin hors de nos frontières : en Egypte, en Crête, à Malte, en Lybie, en Tunisie... Lors de ces missions, une rencontre fortuite entre le Capitaine Sterling des SAS britanniques et le Capitaine Bergé, verra la naissance du French SAS Squadron. Désormais les français portent l’insigne du Special Air Service ( le poignard ailé arborant la devise « Who dares wins - Qui Ose Gagne » ) et combattent aux côtés des SAS Britanniques.

En 1943, les Bataillons d’Infanterie de l’Air sont crées en prévision de la libération de la France et en 1944 ils sont les premiers à être parachutés en Normandie, dans la nuit du 5 au 6 juin. Dans un élan irrésistible, en avant des forces alliées, les SAS vont s’infiltrer, par jeeps ou par parachutage dans toute la France. Ils participent ensuite au combats dans les Ardennes et en Hollande jusqu’en 1945.

1948 verra la création de la Demi-Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes. Commandée par le colonel Massu et composée de 13 bataillons, elle sera rapidement engagée en Indochine. 1954. Dien Bien Phu. Une des plus belles pages de l’arme parachutiste malheureusement synonyme de sacrifices. La demi-brigade quitte la même année Vannes pour Bayonne et en 1955 elle devient Brigade de Parachutistes Coloniaux, assurant la formation de tous les parachutistes. En 1960, elle devient Brigade de Parachutistes d’Infanterie de Marine. Les régiments retrouvent alors leur appellation de Troupes de Marine. Le 1er novembre 1960, le 1er Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine est crée, il reprend les traditions des SAS et devient régiment d’instruction jusqu’en 1975.

La création du Groupement Opérationnel dans les années 1974-1980 ouvre la voie à de nouvelles techniques et devient très discret sans être secret. Il garde une profonde expérience coloniale en s’investissant dans de nombreuses missions d’assistance à des pays africains. Il intervient en tête de dispositif dans diverses opérations sous forme de commandos, particulièrement entraînés et autonomes.

En 1991, lors de la guerre du Golfe, il forme un groupement de commandos d’action dans la profondeur qui intervient en Irak sous les ordres du Colonel Rosier. Au cours d’une action décisive, 2 hommes sont tués et plus de vingt sont blessés. En 1992, la création du Commandement des Opérations Spéciales (COS ) fortifie le 1er RPIMa dans ses missions héritées des SAS et le domaine de la Recherche AéroPortées et des Actions Spécialisées en fait un régiment sans équivalent dans l’Armée de Terre.

En 2002, il rejoint la Brigade des Forces Spéciales Terre où aux côtés du détachement ALAT des opérations spéciales et du 13ème RDP, il poursuit inlassablement ses missions.

Depuis sa création, la liste des interventions auxquelles le 1er RPIMa a participé est longue. Le monde entier reste son champ d’action : Tchad, RCA, RCI, Rwanda, Zaïre, Congo, Bosnie, Kosovo, Comores, Yémen, Niger, Cambodge.

En juin 2003, sous les ordres du Colonel Rastouil, un détachement est envoyé à Bunia, dans l’est du Congo pour y rétablir la paix et protéger les populations. Il fait partie de la première force mise en place dans un cadre européen.

COS, RAPAS, INVEX, DEM

Le Commandement des Opérations Spéciales ( COS )

a été créé en 1992 lorsque la France, suite à la guerre du Golfe, a ressenti le besoin de fédérer l’action de ses forces spéciales sous l’autorité d’un commandement opérationnel unique. Les unités travaillant pour le C.O.S constituent donc une capacité militaire d’action sans pareil. Leur performance est le fruit d’une sélection rigoureuse et d’un entraînement toujours plus poussé, formant ainsi des hommes d’élites aux qualités exceptionnelles.

Les différentes spécialités du régiment

Equipe Recherche AéroPortée et Action Spécialisée ( RAPAS )

C’est le cœur du métier, la formation de base de tout le régiment. La capacité de recherche du renseignement d’objectif après mise en place aéroportée puis l’action spécialisée restent la vocation du 1er RPIMa. Tous les personnels du régiment reçoivent cette formation R.A.P.A.S. à leur arrivée dans les murs de la citadelle. Ils acquièrent, à cette occasion, les fondements de leur futur métier. Entraînés à toutes les techniques d’infiltration et de combat loin de dispositifs amis et aux diverses techniques de sabotage, instruits à l’emploi de l’armement en dotation dans l’armée française ainsi qu’à celui utilisé dans les armées étrangères, ils maîtrisent toutes les techniques de mise à terre par parachutage, aérotransport et hélitransport par poser ou aérocordage.

Groupes INVestigation EXtraction ( INVEX )

La plus exigeante spécialité du régiment. Homologue des autres unités d’intervention telles que le GIGN, le GIPN ou le RAID, ces équipes INVEX ont pour mission d’investir un bâtiment pour en extraire une ou plusieurs personnes, ou y capturer ou neutraliser un ennemi parfaitement identifié.

Elles opèrent principalement en zone de conflit et permettent d’apporter une réponse efficace à des menaces non conventionnelles ( terrorisme et prise d’otages ) mettant en jeu la sécurité des personnes, notamment celle de nos ressortissants à l’étranger.

Ces équipes opèrent selon des procédés collectifs parfaitement coordonnés qui privilégient les appuis mutuels permanents. Ils subissent un entraînement poussé et réaliste à la progression en milieu clos et au tir à très courte portée. Le récent Centre d’entraînement des Forces Spéciales de Pau leur est principalement réservé.

Equipe de démolition ( DEM )

La destruction et le sabotage font partie des savoir-faire mis en oeuvre par les forces spéciales et les commandos. Les groupes de démolition du régiment sont aptes à réaliser des destructions parfaitement ciblées pour interdire définitivement l’utilisation d’un équipement, d’une infrastructure militaire ou industrielle ou simplement neutraliser ces mêmes objectifs pour une durée déterminée.

Légers et furtifs, ces groupes ne peuvent pas transporter de très lourdes charges mais peuvent fragiliser de gros ouvrages, les rendant de facto inutilisables, grâce à une connaissance approfondie en génie civil et une analyse systémique des objectifs avant l’action. Ces commandos rompus aux techniques de piégeage et de déminage de circonstance sont également d’un précieux concours dans le cadre d’opérations conduites en zones urbaines. Ils sont la plupart du temps associés, en équipe, aux autres spécialités du régiment.

TESP / TELD, TRANS, GDC, ELC, Chuteurs Opérationnels

Tireurs d’Elite Spécialisés et Longue Distance ( TESP / TELD )

En 1970 le 1°RPIMa a commencé à former ses premiers spécialistes en les entraînant au sniping : c’est à dire « chasseur autonome ». D’abord équipé du fusil réglementaire FRF1 muni d’une simple lunette, les Tireurs d’Elite ont vu ensuite leur armement se moderniser, notamment avec l’arrivée du 12,7 mm HECATE II développé conjointement avec les armuriers du régiment et la firme PGM. Aujourd’hui, ces équipes spécialisées se sont structurées et sont équipées des armes les plus performantes.

Elles se composent d’un désignateur chef d’équipe armé d’un MSG 90 et des outils permettant d’effectuer les mesures indispensables (distance, température, vitesse du vent), de deux tireurs équipés de 12,7 mm HECATE II pour le tir jusqu’à 1200 mètres ou d’un Ultima ratio 7,62 mm pour le tir à courte distance en appui de groupes « action ».

Compagnie de Transmission ( TRANS )

L’acheminement du renseignement, la transmission des ordres et la conduite, en temps réel, des opérations spéciales nécessitent la maîtrise totale de systèmes d’informations sûrs, fiables et redondants. Ayant suivi la formation R.A.P.A.S. de base comme tous les autres personnels du régiment, les transmetteurs du 1°RPIMa se voient, par ailleurs, dispenser une instruction technique particulière dans les écoles de transmissions de l’armée de terre et au sein du régiment pour tout ce qui concerne les matériels non conventionnels.

Au cours de ces formations, ils acquièrent les compétences techniques leur permettant d’utiliser tous les systèmes d’information actuellement en dotation ainsi que d’équipements plus « spécifiques ». Chacun des groupes RAPAS dispose, en propre, de ses opérateurs-transmissions.

Equipes de Gardes Du Corps ( GDC )

La protection rapprochée d’autorités est une des plus anciennes spécialités pratiquées au 1°RPIMa en dépit des multiples mutations du régiment. Depuis vingt cinq ans, les gardes du corps n’ont cessé d’offrir à de hautes autorités une protection adaptée à la situation sécuritaire du moment. Œuvrant essentiellement hors du territoire national, leurs actions s’exercent toujours dans un contexte sécuritaire tendu voire de guerre au profit de personnalités civiles ou militaires, françaises ou étrangères.

Outre la fonction essentielle de protection physique de l’autorité, les gardes du corps doivent pouvoir garantir ses communications, faciliter au plan pratique et au quotidien l’exercice de ses responsabilités, dispenser les premiers secours et maîtriser la pratique de langues étrangères permettant d’évoluer dans un contexte multinational.

Les Eléments de Liaison Contact ( ELC )

Lors de conflits de basse intensité, le besoin de maintenir, même en situation tendue, le dialogue avec les différents acteurs d’une crise a nécessité la mise sur pied d’éléments spécialisés dans la liaison et le contact. Les ELC sont formés et adaptés en fonction de la situation locale du moment ainsi que du contexte humain et culturel.

Ils sont composés de cadres d’expérience possédant une grande capacité à nouer des relations de confiance avec des chefs de guerre, des autorités politiques nationales ou locales, civiles ou religieuses. Rompus aux savoir-faire de base détenus par les forces spéciales du domaine « Action », capables de s’intégrer en souplesse dans le tissu humain local, ces ELC peuvent se mettre en place et opérer en autonomie en zone permissive comme semi-permissive.

Ils sont dotés de matériels de communication perfectionnés et redondants et disposent de l’armement indispensable pour s’extraire en force si nécessaire en cas de changement brutal de situation.

Chuteurs Opérationnels

Régiment parachutiste, la 3ème dimension est donc le vecteur de base employé pour la mise des équipes actions sur le terrain soit par parachutage soit par aérocordage ( corde lisse, rappel ).

Avec le concours étroit de la Division des Opérations Spéciales ( DOS ), de l’Escadrille Spéciale d’Hélicoptères ( ESH ) de l’Armée de l’air et du Détachement ALAT des Opérations Spéciales ( DAOS ) de l’Armée de Terre, les équipes opérationnelles s’entraînent continuellement afin de parvenir à une coordination parfaite lors de l’action. Le saut de base est le saut à ouverture automatique de type « Largage Opérations Spéciales » ( LOS ) effectué à une hauteur de 125 m, de nuit, en opération.

Les équipes Rapas Chuteurs Opérationnels ( RCO ) pratiquent le Saut à Ouverture commandée retardée à Grande Hauteur ( SOGH ) effectué à partir d’avions ou d’hélicoptères, de jour comme de nuit, à une hauteur comprise entre 1200 et 4000 mètres. Une équipe de spécialistes est entraînée et équipée spécialement pour le Saut à Ouverture commandée retardée à Très Grande Hauteur (S.O.T.G.H.).

Réalisés sous oxygène, ces sauts, exécutés à une hauteur de 8 000 mètres, permettent d’effectuer une dérive sous voile dans la masse d’air pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres. Cette distance parcourue permet une mise en place furtive dans la grande profondeur d’un dispositif adverse.

PRS, SAS, RPO, Equipe Montage, Equipe Jungle

Les Patrouilles de Reconnaissances Spéciales ( PRS )

L’absolue nécessité pour les groupes « action » de détenir un renseignement actualisé permettant la conduite d’une action spéciale a conduit le régiment à constituer ses propres éléments de reconnaissance et de renseignement. Issus de la spécialité Rapas , à la fois chasseurs et éclaireurs, tous ces patrouilleurs sont formés à rechercher les informations et données qui seront nécessaires aux équipes « action ».

Les P.R.S. sont en mesure de s’infiltrer dans des dispositifs ennemis et d’y stationner plusieurs jours en autonomie, tout en assurant la surveillance ou la reconnaissance d’objectifs particuliers. Ces P.R.S. disposent d’un équipement sophistiqué complet, leur permettant l’acquisition d’images ou vidéos de jour comme de nuit, le traitement local de ces informations et leur transmission vers l’échelon supérieur.

Capables de conduire une traque longue en opérant parfois sous forme d’un va et vient furtif, les équipiers PRS doivent savoir réagir de manière offensive en cas de combat de rencontre mais également maîtriser toutes les techniques en informatique pour traiter des fichiers « image » ou mettre en oeuvre des moyens de transmission radio et satellitaires de grande capacité. La mission de « reconnaissance spéciale » est le préalable au déclenchement de toutes les missions « action ».

Patrouilles SAS

Depuis 1990, le concept de patrouilles profondes est développé au régiment.

Autonomes pour plusieurs jours, composées d’effectif réduits, dotées de moyens de communication et de navigation sophistiqués, les patrouilles SAS sont capables d’incursions profondes dans des zones d’action hostiles, de préférence désertiques ou semi-désertiques. Extrêmement mobiles et particulièrement discrètes tout en possédant une puissance de feu considérable, les patrouilles SAS sont capables de porter des « coups de poing » décisifs à l’intérieur de dispositifs adverses sous forme de reconnaissances offensives ou de raids. Elles sont les héritières des sticks SAS de David Sterling qui, durant la seconde guerre mondiale, causèrent des dommages décisifs aux troupes allemandes dans les sables du désert.

Plongeurs offensifs ( RPO )

Le régiment dispose de groupes Rapas spécialisés dans le domaine aquatique. Les Rapas Plongeurs Offensifs ( RPO ) sont durement entraînés et rompus aux techniques d’actions subaquatiques afin de pouvoir s’affranchir d’obstacles humides ( rivières, lacs, ports... ) qui peuvent entraver la progression des groupes « action » et même interdire l’accès à des objectifs assignés.

Equipés d’appareils respiratoires qui ne dégagent aucune bulles, ils peuvent ainsi franchir tous les obstacles lacustres dans la plus grande discrétion. Les R.P.O. développent aujourd’hui des techniques d’action « sous la surface » des zones urbaines tels que les égouts et autres canalisations...

Equipe Montagne

Les conflits anciens et récents montrent que l’espace montagnard, rude et hostile, permet à l’ennemi de trouver refuge et d’y organiser des bases arrières afin de perpétrer des actions de guérilla dans les vallées et les zones urbaines. Le 1°RPIMa entretient donc une capacité visant à maîtriser ce milieu.

Des spécialistes, issus des troupes de montagne, forment l’ossature de ces groupes spécialisés. Capable de s’infiltrer à skis ou raquettes aux pieds, de franchir des coupures verticales de nuit comme de jour, ils s’entraînent dans ce milieu extrême en été comme en hiver pour être capable de conduire des reconnaissances spécialisées ou surprendre l’ennemi dans ses repaires, le traquer et le combattre. Les techniques de franchissement sont aujourd’hui également valorisées dans le combat urbaine, milieu jalonné de tours, de grands immeubles et d’importantes verticales.

Equipe Jungle

Tout comme la montagne, la jungle est un milieu particulièrement inamical, semé d’embûches et naturellement hostile. Les conflits larvés dont souffrent actuellement l’Amérique du sud, l’Indonésie, certaines régions d’Afrique équatoriale et ceux, plus anciens, qui ont eu lieu en Indochine, montrent, s’il en était besoin, l’intérêt de disposer de forces spécialement entraînées à combattre et à vivre en jungle pour y mener des actions de guérilla et de contre-guérilla.

Capables de pénétrer dans les profondeurs les plus denses de la forêt équatoriale, les groupes spécialisés sont instruits et entraînés à y survivre et à y combattre. Ils effectuent régulièrement des périodes d’entraînement dans la forêt guyanaise et dans les prestigieux centres d’instruction de BELIZE ou de l’armée brésilienne à MANAUS. Ces groupes sont à même de traquer, découvrir et neutraliser des éléments adverses furtifs et mobiles, leurs valeurs essentielles restant la capacité à survivre, l’endurance et la rusticité.


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