Il est a noté que contrairement à ce qu'avance le journaliste "Une période tragique et se terminera en mars 1962 avec les accords signés à Evian

Les vétérans ont présenté l'exposition. © Michel Senejoux

Le 7 mai 1954, le combat désespéré des soldats français et des légionnaires prend fin avec la chute de Dien Bien Phu, la présence française prend fin en Indochine, la plupart des troupes stationnées en Extrême-Orient rejoignent l'Afrique du Nord. 1er novembre 1954 : en Algérie, des indépendantistes commettent plusieurs dizaines d'attentats dont certains meurtriers, c'est la « Toussaint Rouge ». Une période tragique et se terminera en mars 1962 avec les accords signés à Evian .

La Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Tunisie et Maroc, a organisé à l'intention des classes de terminale du Lycée André Campa de Jurançon une exposition mettant en lumière les événements survenus pendant cette période douloureuse.

Une quarantaine de panneaux, de nombreuses photos ont permis aux vétérans de répondre aux nombreuses questions des lycéens venus avec leurs professeurs d'histoire. Le contact des anciens combattants et de la nouvelle génération a été fructueux.
Jurançon Algérie lycée

Voir la "La République des Pyrénées"

Il est a noté que contrairement à ce qu'avance le journaliste "Une période tragique et se terminera en mars 1962 avec les accords signés à Evian.":
Une période beaucoup plus tragique débutera à compter des "accords d'Evian".
Les membres du FLN avec des accords tacite du gouvernement français chasseront et élimineront les Français partisans de l'Algérie Française.
Des militaires français fait prisonniers disparaitront sans signes de vie. Ces disparitions ne sont encore résolues de nos jours.
Les gendarmes mobiles "la rouge" et les CRS réprimeront sans aucune pitié les citoyens français "blocus de Bab el Oued, ignobles perquisitions, mitraillage des façade avec des 12,7 jumelées.
L'aviation française sera également de la partie, arrivant de la mer mitraillera les immeubles.
Un grave bavure: le commandement décidera la mise place d'une section de tirailleurs algériens pour contenir une manifestation pacifique. Les militaires, d'ancien FLN ralliés n'ont pas l'habitude du maintien de l'ordre. C'est une tuerie: 80 morts, 200 blessés.
L'armée française apportera toute la logistique aux FLN pour éradiquer les maquis Algérie Française.
La plus monstrueuse décision de l'Armée Française: le général KATZ commandant la place d'Oran ordonnera à nos militaires de rester l'arme au pied (aux râteliers) alors le FLN égorgeait nos compatriotes. Il est à noter tout de même quelques actions isolées de nos militaires désobéissants aux ordres. Katz sera remercié par le ministre, car l'intervention de nos troupes aurait provoqué un premier incident diplomatique avec le gouvernement algérien. Bilan non exhaustif 5000 civils massacrés ou disparus.
Aucune décision ne fut prise par le gouvernement de de Gaulle pour empêcher un massacre des plus ignobles contre nos les supplétifs de nos armées ou harkis: bilan 100.000 à 150.000 harkis et leur famille tués dans des circonstances affreuses. L'un d'entre eux symbole du ralliement à la FRANCE sera ébouillanté...

Le 19 mars n'a pas mis fin à la guerre d'Algérie, mais a ouvert une période plus courte mais autrement plus sanglante.

Cette période conduira nos militaires à démissionner et de s'enfermer dans le silence de Saint-Exupéry, d'autres de contester et de connaitre les prétoires et parfois les geôles. Encore plus grave, le respect de la parole donnée en conduira certains jusqu'au sacrifice ultime: le peloton d'exécution pour 4 d'entre eux.

De Gaulle comme en 44-45 n'a pas lésiné: article 16 - "la justice passera"