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 Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».

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Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». Empty
MessageSujet: Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».   Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». EmptyMer 26 Déc 2012 - 16:22

Un renvoi de notre camarade Philippe Muller

A lire .
Terrible et lucide analyse dont nos politiques feraient bien de s’inspirer avant qu'il ne soit trop tard…


TOUS MES VŒUX POUR 2013 12 / 12 / 2012



La Sainte fête de Noël et les réjouissances traditionnelles de fin d’année auront l’occasion de nous faire oublier un quotidien guère enthousiasmant chargé de lourdes inquiétudes.
Selon l’âge respectif des uns et des autres, les merveilleux instants de bonheur familial se renouvelleront comme les années précédentes avec la présence des enfants, petits-enfants, arrière petits enfants pour nos grands anciens. Voilà des instants précieux, sans prix, dont il faut profiter tant l’innocence, la pureté, la fébrilité et la joie s’expriment dans les petits yeux fatigués mais ô combien pétillants des bambins qui ne quittent pas un seul instant les cadeaux accrochés au milieu des décorations de l’arbre de Noël ou les personnages de la crèche mystérieuse. Voilà de surcroît des instants forts qui nous rappellent des souvenirs gravés dans nos mémoires. Comment oublier ces moments d’intense ravissement ? Nous ne manquerons pas, néanmoins, de penser à tous ceux qui sont dans la solitude, le besoin, les difficultés, les ennuis et, également, à tous ceux qui sont dans l’affliction suite à la disparition d’un être cher ou la maladie d’un proche parent ou ami.



HUMEURS DU MOMENT
ou
REGARDS sur la SOCIETE ACTUELLE



Voilà de nombreuses années que des dirigeants politiques, des intellectuels, des représentants du monde artistique, des responsables d’associations, des journalistes, des animateurs et présentateurs du petit écran… pour résumer, tous ceux qui se présentent comme les bonnes consciences de notre société, nous assènent la bonne parole, la pensée correcte, la pensée unique, le politiquement correct : « cette lâcheté déguisée en vertu » (Ivan ROUFOL). Nombreux ont acquis une notoriété surfaite et illusoire. Philippe BOUVARD nous campe par exemple un nouveau stratège : « BHL va-t-en guerre et s’en revient pour raconter ses combats à la TV et les rassemble dans un épais volume. Vu l’état de sa chemise qui le laisse dépoitraillé et ses poignets en goguette, ce devait être la guerre des boutons ». Prenons le cinéaste qui vient de produire le film OUVEA dont on ne peut parler selon lui, seulement après l’avoir vu : un responsable au moment des faits tragiques résume le produit présenté : « à trop vouloir manipuler les hommes et leur environnement à des fins idéologiques, il travestit une histoire douloureuse : voilà pourquoi c’est un ramassis de mensonges ». Il en va de même en ce qui concerne des individus qui, selon des sondages discutables, seraient devenus les personnalités préférées des Français !
A ceux qui s’arrogent le monopole des idées de Jean JAURES, je rappelle qu’il a écrit « le courage c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe »

Haro sur la bien pensance ! Ceux qui imposent leur vocabulaire, imposent leurs idées. Les mots sont des armes et les redoutables propagandistes d’hier ne sont pas morts. Il est interdit d’énoncer des évidences, mais l’abus de contre vérités avec un aplomb stupéfiant est fortement conseillé. La dictature sournoise de la pensée unique n’autorise guère l’exercice de la liberté d’expression devenue désormais dangereuse. On voit comment des individus des milieux politique, médiatique, intellectuel, artistique s’offusquent la bouche en cœur que le curseur de l’opinion se déplace toujours sur la droite. Ils en viennent à créer un xième néologisme : la droitisation. Pourquoi ne pas employer tout simplement le verbe dégauchir !!
Ce politiquement correct est souvent l’expression d’un déni de la réalité qui conduit à dénigrer, vilipender sans mesure, déclencher d’énormes hourvaris voire diaboliser ceux qui gardent les yeux grands ouverts et qui veulent témoigner.
Christian MILLAU qui ne respecte aucune des vaches sacrées de l’époque dont l’incontournable Stéphane HESSEL et « sa confiture de cureton laïque » parle de « ceux qui refusent de marcher au clairon et au pas cadencé du prêt à penser ».
Certains faits ne peuvent plus être rapportés. Des mots sont tabous, on emploie l’euphémisme et les néologismes sont créés pour biaiser et aborder la réalité. Des mots sont ainsi imposés à la place d’autres et le vocabulaire dominant entendu en permanence entre dans les têtes. Qui parle encore des clandestins ? Personne puisqu’il n’y a que des sans papiers !
Les prescripteurs d’opinion font bien leur travail. Les esprits sont bien formatés et ceux qui ne font que regarder la vérité en face font l’objet de poursuites judiciaires.

Plus on met en avant la tolérance et plus elle s’abîme dans le dédain, voire l’invective à l’égard de certains auteurs. Je m’insurge contre cette étonnante discrétion qui entoure des écrits ô combien révélateurs mais qui dérangent tous ceux qui veulent nous enfumer dans une vision arrangée où l’angélisme, l’irénisme, s’imposent illustrant l’aveuglement idéologique des prétendus maîtres penseurs qui se conduisent en maîtres censeurs et nient la réalité.
La pertinente géographe Michèle TRIBALAT écartée des instances officielles vient de publier un livre criant de vérité « Les yeux grands fermés ». J’enregistre que malgré la promotion d’un célèbre opticien qui délivre deux paires de lunettes au prix d’une, certains restent dans une désespérante cécité.
Par clientélisme, soumission et bien d’autres attitudes qui soulignent notre faiblesse, notre indigne abaissement à « se coucher devant l’autre », ils s’apparentent aux trois magots, ces trois singes qui respectivement se refusent à voir, écouter et témoigner. Sans oublier tous ceux qui, moutonniers se sont habitués à être divertis par le pain et les jeux et bien d’autres artifices à la mode.
Les faiseurs de pluie et de beau temps, les adeptes de la langue de bois qui nous servent une soupe tout juste tiède et bien fade, les médias dévots qui servent de caisse de résonance, maîtrisent ainsi une grande part de l’opinion.

Idées, réflexions, constats, mises en garde sont ainsi balayés. Mais voilà que la réalité nous saute à la figure. Voilà qu’on la découvre brutalement et les maîtres à penser affichent une surprise : leur aplomb n’a d’égal que leur funeste hypocrisie. Adeptes ou non de la méthode COUE ils ont délivré leur message en planant rassurés sur un petit nuage. Mais « bien nommer les choses n’est-ce pas » comme l’écrivait Albert CAMUS « réparer le monde ? ».
Quand l’utopie laisse place à la réalité : quel traumatisme ! Ils seront les premiers étonnés (au sens fort) lorsque surviendra le cataclysme, à moins qu’ils n’aient déjà préparé leur chemin de repli. En mai 1940 n’entendait-on pas « mais qu’est-ce qui nous arrive ? ».

En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».





On enregistre la faillite du système éducatif. C’est le grand corps malade de la République. Il est temps de s’en apercevoir alors que des pédagogistes illuminés ont pris la direction de cette éducation nationale (l’EDNAT) depuis quarante ans. L’EDNAT est moribonde et l’évolution avec ses multiples travers n’autorise guère de retour en arrière. Comment restaurer l’autorité, comment réinsérer des cours de morale ?

Je m’arrête sur ce sujet puisqu’il vient d’être envisagé de le réintroduire sous l’appellation morale laïque. Après une interminable et funeste éclipse liée au capharnaüm soixante huitard, le temps de la sentence, de la maxime, de la citation, du proverbe calligraphiés avec application au tableau noir et que les écoliers découvraient au petit matin serait de retour. Ce qui m’a surpris aussitôt c’est de ne pas avoir été assourdi par les cris d’orfraie du style halte au retour de l’ordre moral que nos libertaires, transgresseurs, libres penseurs …sont prompts à beugler
Ensuite je me suis demandé si ce n’était pas tout simplement le retour du balancier et si c’était le cas, encore faudrait-il éliminer toutes ces activités d’éveil superfétatoires en ces temps où les chères têtes blondes, comme on disait autrefois sans que les esprits soient choqués ou chagrins, soient prématurément éveillés sans l’aide des adultes en prise directe avec la TV, internet, les portables, les jeux vidéo…..Hier, en effet, l’activité d’éveil se résumait à cette courte leçon de morale dès potron-minet, mais un ancien ministre de la « déséducation nationale » avait coupé court à ces éventuels retours en arrière en déclarant : « règles du passé, règles dépassées ».
Enfin, j’ai saisi que notre ministre est un disciple intellectuel et spirituel de Ferdinand BUISSON qui était la cheville ouvrière des lois scolaires de Jules FERRY et également rapporteur de la loi de séparation de l’église et de l’état. Il a d’ailleurs écrit un ouvrage sur cet apôtre de cette religion nouvelle, cette foi laïque qui voulait se substituer à l’église catholique. Nouvelle religion universelle telle était la laïcité avec son temple : l’école. En 1869, il présentait à Victor HUGO cette religion comme « une vaste franc-maçonnerie au grand jour ». Il suffisait que le ministre le dise clairement !
Les hussards de la République doivent se retourner sans cesse dans leurs tombes, alors qu’ils s’étaient attachés scrupuleusement à l’essentiel auprès des élèves, certes plus dociles mais souvent aussi frustes pour les conduire à la réussite au certificat d’études primaires. Aujourd’hui on ne peut que déplorer le nombre croissant d’écoliers qui ne savent pas lire facilement, écrire correctement, compter rigoureusement, s’exprimer convenablement, articuler distinctement.
Je ne m’appesantirai pas sur l’omniprésence des syndicats qui tiennent en respect les responsables. A ceux qui réclament davantage de moyens j’ai envie de leur crier « finie la récré…votre disque est rayé ! ».


Le rapport maître élève est devenu conflictuel. Toute la hiérarchie s’est tue pendant plus de vingt ans mais, aujourd’hui, les enseignants n’en peuvent plus et font jouer leur droit de retrait. Pouvait-il en être autrement avec la promotion de l’enfant-roi qui remet en cause la place légitime de l’enseignant vis-à-vis des élèves (oh, pardon, des apprenants !!!) accentuée désormais par la composition cosmopolite d’établissements en ZEP qui contrarie toute velléité d’autorité dans la mesure où certains élèves ne respectent que l’autorité non pas affichée avec des faux-semblants, mais appliquée avec fermeté sans néanmoins exclure la bienveillance.

Il y a des années, à la lecture du courrier des lecteurs d’un quotidien national, je m’étais scandalisé de la réaction d’un intervenant se félicitant de la réaction brutale d’un élève à l’égard de son professeur : « Il n’a que ce qu’il mérite ! ». Mais qu’a –t-on fait pour répondre à ce qu’il convient d’appeler des incivilités qui se sont généralisées ?



Un jeune premier ministre jugeait un homme politique infréquentable de la manière suivante : « il pose les vraies questions mais il y répond mal ». Très bien, mais depuis cette vingtaine d’années pourquoi n’a-t-on pas pris les mesures pour répondre efficacement, donc définitivement à ces questions qui, encore plus ou moins évoquées, vont conduire à des excès d’ordre insurrectionnel en dommages collatéraux à la crise économique dont certains envisageaient dès la mi-octobre 2012 une sortie. Au début des années 70 on entendait les mêmes boniments : on nous annonçait la sortie du tunnel sans nous confier qu’on s’était engagé sur la corniche entre MENTON et la frontière italienne, portion où les tunnels se succèdent !

Il conviendrait de se pencher sur d’autres problèmes spécifiques de l’EDNAT mais je me garderai de charger cette institution moribonde.
Néanmoins je ne peux m’empêcher de rendre compte d’une situation vécue en qualité de délégué militaire départemental. Dans le cadre officiel des activités du trinôme académique (Défense, éducation nationale, IHEDN) j’avais essuyé le refus de l’inspectrice d’académie de s’investir dans un projet qui me tenait à cœur : l’année précédente, la veille d’une visite officielle des stagiaires de l’IUFM de MONTAUBAN au 17ème RGP, organisée par mon prédécesseur en liaison avec elle et le Chef de Corps. Ces derniers refusèrent de se rendre au régiment en prétextant que ce serait de l’endoctrinement ! Affligeant, déplorable, inadmissible.
Aujourd’hui on ne récolte que ce que l’on a semé hier même si au milieu de l’ivraie se démène le bon grain qui tantôt s’évertue à donner le meilleur de lui-même, tantôt la rage au cœur de voir une vocation ébranlée voire détruite, claque la porte, contraint de se reconstruire.
« Dans quelle pitié est le royaume de France » confiait Jeanne d’Arc il y a près de 600 ans. Charles Quint quant à lui confiait « il n’est nation au monde qui fasse autant pour sa perte que la nation française » .CHAMFORT observait « qu’en France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ». Et, VERLAINE détenu en Belgique, se félicitait de «ne suivre plus dans sa dernière transe cette agonie épouvantable de la France ».


Plus haut j’observais que l’on s’ingénie à employer des mots à la place d’autres. Cette substitution est opérée par des individus dont la malveillance surpasse l’indigence du vocabulaire.
Ainsi, dans le domaine des comportements, quelle que soit la gravité des manquements enregistrés, ils sont regroupés sous le terme générique d’incivilités. Cette qualification extrêmement floue fleure bon l’euphémisme et bénéficie à l’auteur- présumé coupable bien entendu !- de faits délictueux. Ce dernier de surcroît peut être caractérisé comme « bien connu des services de police ». Il va de soi que l’adverbe bien peut être remplacé par défavorablement !

Les faits de violence se multiplient et s’aggravent pour tourner aux drames qui remplissent quotidiennement les colonnes des faits divers et alimentent les bavardages soporifiques de nos présentateurs TV alors que dans la presse écrite on coupe court à tout commentaire en prenant soin de changer le prénom de l’intéressé mis en cause – Vladimir par exemple. !
Ainsi, des individus, « défavorablement connus des services de police » agissent de manière infamante qui frise la sauvagerie. Dans l’odieux et l’inhumain, on semble revenu au temps des barbaresques. Le merveilleux d’ORMESSON observait dernièrement que « plus on ressasse le mot de tolérance et plus la violence se développe ». On est loin des barbaresques bien entendu et tout aussi éloigné des « chiens perdus sans collier » de l’immédiate après-guerre, des blousons noirs et des sauvageons du XXème siècle finissant. Mais si le terme racaille choque les âmes sensibles, on peut revenir cinquante ans en arrière et définir ces individus comme des hors la loi ou HLL pour les adeptes des abréviations, contractions si fâcheuses au regard de notre langue française si merveilleusement respectée par les étrangers.

Nos sociétés occidentales qui ont atteint un degré de civilisation en matière de respect de la dignité de la créature humaine sont décontenancées devant ce « nouveau Moyen-Âge ». En se repositionnant dans les mentalités des époques antérieures, ce que bien des commentateurs verbeux sont incapables d’opérer faute de discernement ou à dessein, ces gens indésirables n’avaient pas le loisir d’être fichés par la police et la maréchaussée car ils rejoignaient illico le bagne odieux ou étaient brutalement exécutés. A noter que la peine de mort n’a pas été totalement supprimée puisque des innocents continuent de succomber sous les coups de leurs bourreaux.
S’ils sont bien connus, c’est qu’ils ont renouvelé à plusieurs reprises leurs forfaits et leurs crimes. Ce sont donc des récidivistes. Et à l’effroyable douleur ressentie durablement par les parents de la victime, après leur dernière abomination, s’ajoute la stupeur brutale en apprenant qu’ils venaient de sortir du milieu carcéral.
On ne cesse de discuter à l’infini sur les mesures à prendre pour réduire cette récidive à défaut de pouvoir l’éradiquer. Ces déchaînements répétitifs, bien qu’imprévisibles selon certains experts, ne devraient-ils pas, au nom du principe constitutionnel de précaution, si souvent mis en avant par ailleurs, conduire à un enchaînement définitif ?
Philippe BILGER, magistrat honoraire, « récuse le poncif compassionnel selon lequel la prison engendrerait la récidive » et il poursuit : « On nous dit qu’elle est l’école du crime, mais, pour beaucoup, les cours ont commencé bien avant ! ».
Conjurer la récidive est une illusion, néanmoins, ne conviendrait-il pas d’établir une procédure fixant aux acteurs judiciaires, médicaux et sociaux le devoir salutaire de partager leurs secrets professionnels plutôt que de cloisonner les renseignements ?
Finie la perpétuité perpétuelle, au profit d ‘aménagements de peines mécaniques. Certes c’est une noble tâche de vouloir réintégrer criminels et délinquants, mais encore faut-il prioritairement protéger les honnêtes citoyens.
L’impérieux devoir de la Justice, indépendante du pouvoir et des idéologies n’est pas de trouver des circonstances atténuantes aux bourreaux soi-disant victimes de la société. Jean-Jacques ROUSSEAU est passé par là. !

Quand les institutions sont défaillantes et mettent en danger nos enfants, nos petits enfants, ne faut-il pas se ressaisir car les faits divers récents en disent long sur l’irresponsabilité ambiante. Que faudra-t-il pour que ces responsables admettent que le droit des innocents doit être en priorité respecté ?



On est en droit de s’interroger sur la protection des citoyens. Elle est en régression et les victimes sont confrontées à la culture de l’excuse bien ancrée chez certains magistrats et avocats. L’enfance difficile, le divorce des parents, le malaise existentiel ne sont que des ponts aux ânes de la psychologie. Le flou entre le statut de victime et de coupable, d’agressé et d’agresseur tend à faire glisser les procédures au point d’inverser parfois les rôles ! La litanie des excuses : çà suffit.
L’exaspération monte et déjà on s’achemine vers des démarches en dehors du cadre de la loi. Aux yeux des forces de sécurité intérieures ce sont des dérives inadmissibles mais les légitimes inquiétudes – et non pas un simple « sentiment d’insécurité » comme certains aiment à nous l’affirmer sur l’air de «circulez il n’y a plus rien à voir ! » - amènent à l’instauration de structures d’autoprotection dans des villages ou quartiers où le souci de quiétude légitime et de préservation des biens suscite en ces temps d’individualisme dans de nombreux domaines, un regain de solidarité de voisinage !
C’est un processus problématique car il peut aisément se dévoyer et générer des excès répréhensibles, inadmissibles, condamnables mais, dans une certaine mesure, explicables malheureusement. Comment face au laxisme ambiant pourra-t-il en être autrement ?
La loi n’autorise pas à se faire justice soi-même dans une société évoluée, mais dans l’environnement actuel, des individus, issus de la diversité, citoyens nationaux de par le droit du sol, affichent une culture différente, n’entendent pas s’assujettir aux lois de la République, ni respecter ses symboles, ses exigences, ses us et coutumes et règlent leurs différends, leurs humeurs selon leur susceptibilité très prononcée en dépit des lois en vigueur, appuyés de surcroît par des « associations », mouvements et autres collectifs de la bien pensance bien en vue, financés par nos propres deniers, exempts de rendre des comptes financiers et prompts à crier au dérapage et poursuivre en justice au nom d’un racisme à sens unique. On ne peut détourner indéfiniment la réalité des faits et on ne peut banaliser ces phénomènes qui se multiplient ouvrant malheureusement la porte à l’amalgame et à la stigmatisation.

Issus d’un monde de confusion parentale, familiale, sans lien avec les règles de la vie sociale, de nombreux pré adolescents et adolescents ont des conduites délictueuses qui n’ont pas cours dans les pays dont ils agitent les drapeaux. A ce propos, j’ai observé que partout aux Etats-Unis, lors de la réélection du président, seul le drapeau américain était brandi avec fierté. Le dégoût m’a étreint en me remémorant de nombreux reportages à l’occasion des élections successives de nos derniers présidents où, au milieu de quelques drapeaux tricolores des emblèmes étrangers faisaient tache irrespectueuse au regard de la solennité de l’évènement. Quant au fait de brûler le drapeau national, notre ministre de la justice juge que « c’est assimilable à un débordement juvénile », alors que les auteurs sont le plus souvent des adultes.
A défaut d’apprentissage des règles, des lois, des usages, des devoirs…, d’absence de dialogue, de sanction et de réparation, la sécurité n’existe plus. L’erreur est de croire que la cause de ces incivilités est uniquement d’ordre social. La réelle cause est beaucoup plus profonde et inquiétante car elle correspond à une carence du développement de la personnalité et à une indigence culturelle. La relation éducative relève de la responsabilité des parents, des enseignants, des différents éducateurs sous réserve que tous ces acteurs assument leurs rôles respectifs.

Si l’auto défense n’est pas autorisée, en revanche, la loi reconnaît la légitime défense (Code pénal) et en fixe l’exercice en soumettant la riposte à la proportionnalité de la menace. Mais là encore, immanquablement, les dérapages peuvent survenir. D’ailleurs depuis quelques mois on tergiverse sur cette proportionnalité de la réaction et on glose désormais sur la présomption de légitime défense. Reconnaissons que cette proportionnalité est une notion très suggestive bien difficile à apprécier dans une multitude de cas.
Loin de la réalité glauque, inquiétante voire désespérante à bien des égards, certains juristes, spécialistes et experts, préservés des vicissitudes et tribulations de nos concitoyens par je ne sais quels artifices, viennent sur les plateaux TV nous « faire la leçon » de manière péremptoire et suffisante. J’appelle cet exercice « sculpter dans la fumée » !

Jean CAU écrivait : « … je m’aperçois, encombrant les ateliers de nos démocraties, que des gâcheurs de plâtre en train de siffler l’air des droits de l’homme et de mouler des masques de carnaval ».



Le « vivre ensemble » slogan plein d’espoirs, comme au temps où l’on chantait avec force et ardeur « si tous les gars du monde voulaient se donner la main » est bousculé par « une immigration de peuplement non maîtrisée de gens inemployables faute de formation et de demande et à qui la République n’a eu aucune exigence ».
L’avenir de ce vivre ensemble est incertain. Le multiculturalisme, promu par des groupes subventionnés par l’Etat et mis au service de minorités, pourrait conduire à l’éclatement de l’identité nationale constituée, non sans heurts, au fil des siècles, à partir de multiples apports qui ont eu le souci de se fédérer et dont la formulation n’a pas l’heur de plaire à présent.



Le communautarisme se développe avec une dimension religieuse affichée qui remet en cause la laïcité. La démarche consiste à avancer par étapes successives en élargissant les revendications : manière de tester la République. Hormis quelques refus catégoriques comme le port du voile intégral qui donnent aux porteuses provocatrices l’allure de silhouettes itinérantes non identifiables, on enregistre des demandes récurrentes.
Notamment en ce qui concerne la suppression des enseignes en forme de croix apposées aux devantures des pharmacies sous prétexte qu’elles seraient des symboles religieux ostentatoires .Bien entendu certains élus s’engagent « car ils comprennent pleinement ces préoccupations » ! Cet affichage contreviendrait gravement au principe républicain de laïcité, selon eux !! Rappelons que la couleur verte date de la Révolution française qui par une loi attribua cette coloration aux collets des pharmaciens militaires. La Croix Rouge, symbole international de protection, a déjà fait l’objet de tentatives de ce genre.
Bien d’autres faits divers rendent compte de cette détérioration de la vie quotidienne. Mais il convient de ne pas en parler. Désormais en période de Ramadan, sur notre sol, fumer dans la rue dérange, consommer à la terrasse d’une brasserie agace certains. D’autres renversent les étals de charcutier sur un marché public en toute impunité et en toute discrétion de la part des présentateurs TV qui semblent « avoir été vendus avec le poste ! » Grâce à Bacchus, aucune foire aux vins n’a encore été perturbée. Quant à la confiscation d’une chocolatine évoquée lors d’une réunion publique nous avons eu droit à une polémique supplémentaire. Les chansonniers ont relevé qu’il n’y avait pas eu de capture de croissant au beurre. D’ailleurs ils ont remarqué qu’à présent les croissants avaient perdu leur forme originelle créée à Vienne en 1689 après la victoire décisive sur les Turcs. Doit-on craindre que le chapardage de pains au chocolat aille croissant ?
D’autres encore, en cas d’accident de la circulation avec un coreligionnair, refusent d’établir un constat amiable « comme le font les Français » ! Singulière illustration du « vivre ensemble » !!
La polygamie quant à elle ne relève plus du délit. Elle apparaît banalisée de nos jours. Il y a quelques semaines, sur les écrans TV, les présentateurs si prudents par ailleurs, n’ont eu aucune réticence pour nous présenter la seconde épouse d’un suspect éliminé à STRASBOURG. Il en avait été de même il y a quelques années à NANTES !
Hier, pour ménager les susceptibilités de familles inadaptées ou non intégrées, on enlevait les sapins de Noël des cours de récréation de certaines écoles. Le 5 décembre on apprend qu’une directrice d’école maternelle à MONTARGIS, « sous la pression de familles musulmanes » a décidé de ne pas faire venir le père Noël, pour ne froisser personne et dans l’esprit de l’école laïque !!! C’est pour le moins honteux qu’un responsable auquel on confie nos enfants puisse manquer de discernement et être incapable d’expliquer que la venue du père noël et l’installation d’un sapin sont des manifestations profanes festives auxquelles est associée, pour les chrétiens, la naissance de JESUS connue sous l’appellation de fête de la Nativité. A noter que dans certaines régions la remise des cadeaux à l’occasion de la St Nicolas est distincte de la Sainte fête de Noël. Visiblement pour certains le père Noël n’est pas fréquentable : c’est une ordure !!

C’est singulier de voir les choses à sens unique. Ainsi, jusqu’à ces dernières semaines, le racisme anti- blanc était tabou ou pur fantasme. Circulez, il n’y a rien à voir ! Monsieur AZIZ SAHIRI (conseiller technique en prévention de la délinquance et ancien conseiller municipal de GRENOBLE) rappelait lors de l’émission « mots croisés » du 8 octobre 2012 qu’il avait utilisé ce mot sur la même chaîne six ans plus tôt ! Immédiatement, cette formule souleva une tempête sur le plateau du « grand journal » de canal plus. Emission diffusée en clair tant elle est racoleuse. Un journaliste remit en cause cette appellation sous prétexte que les blancs sont majoritaires dans notre pays. Dans le courrier des lecteurs d’un magazine hebdomadaire, un intervenant proposa de poursuivre ce raisonnement singulier en déniant en conséquence tout racisme anti-noir en Afrique du Sud puisque la population noire était plus nombreuse.
L’aveuglement idéologique et la négation de la réalité peuvent conduire à n’importe quoi.
Cette situation a trop duré. Les insultes ne sont plus tolérables. Des rappeurs s’en sont donnés à cœur joie en toute impunité, malgré l’action d’une centaine de députés, dans un climat de prévenances, de conciliations, d’accommodements et pour finir de soumissions. Voilà comment on fait la sourde oreille devant des violences verbales. On ne cesse d’évoquer la xénophobie, homophobie, l’islamophobie…mais compte tenu de la haine qui se dégage de la manière où certains critiquent notre identité, nos modes de vie, notre culture…il serait pertinent de parler de francophobie ; à moins qu’elle soit tolérée comme la claustrophobie.
Sous prétexte d’un prétendu mauvais regard ou pour laver un affront à ce qu’ils entendent par honneur, des pulsions violentes, indignes de créatures humaines éduquées, structurées, réfléchies et responsables se déchaînent non seulement dans les « territoires perdus de la République » mais également en maints endroits désormais.
Je livre ci-dessous un petit aperçu du répertoire de ces individus dont la loi des frères a remplacé celle des pères. Leur vocabulaire ne s’inscrit pas dans les domaines de l’élégance et de la distinction. En voilà un petit florilège : Céfranc, face de craie, gaulois, blanc d’œuf, mécréant, aryen, souchiens, français de m…, mangeurs de porc, sale blanc, infidèle, toubab (homme blanc en Afrique de l’ouest)…..



Il n’est pas inutile de s’interroger sur les conséquences que le mariage gay et l’homoparentalité représentent pour les fondements de la société. Le droit a –t-il vocation à institutionnaliser tout ce qui existe ? Ne serait-ce ouvrir la boîte de Pandore à toutes sortes de doléances ? Comment empêcher demain de statuer sur d’autres satisfactions de minorités ?


J’aurais pu résumer ce sujet en l’illustrant avec une annonce de l’Os à moelle du regretté Pierre DAC : « Loup voudrait rencontrer phoque en vue d’un mariage loufoque ». Mais le sujet est suffisamment grave pour s’y pencher, apporter quelques commentaires et l’aborder en estimant que la présomption d’homophobie qui pèse comme une chape de plomb dans les esprits bien façonnés par le politiquement correct sur ceux qui remettent en cause le mariage pour tous et empêche tout débat, n’a pas lieu d’être dans les manifestations organisées. A ce refus du mariage, s’agrège le rejet du politiquement correct, de la soumission aux minorités et en fond de tableau une défense de nos fondamentaux.



Le mariage est défini précisément comme un acte solennel entre un homme et…une femme Il convient de conserver rigoureusement cette définition qui marque une double dimension : un contrat, mais un contrat bien particulier puisqu’il est lié à une institution, celle de la famille, cellule de base par laquelle la société prospère. La loi doit protéger la nature, elle doit la prendre en considération et en matière de filiation, est-il utile de rappeler que la nature définit qu’il faut un homme et une femme et ce, depuis la nuit des temps.
Qu’à cela ne tienne, certains en manipulant les mots ont mis en avant l’expression lénifiante « mariage pour tous » ce qui ne manquerait pas de rendre l’institution accessible à des « unions fantasques ».
A noter que le candidat s’engageant sur ce sujet dans la 31ème proposition de son programme électoral n’a jamais eu d’attirance vis à vis du mariage et voilà, qu’une fois élu, il se précipite pour répondre aux exigences d’une minorité. Certains y voient un « inacceptable coup de force ».

Soulignons d’abord qu’une majorité d’homosexuels, longtemps objets de discriminations parfois dramatiques, se veulent discrets alors qu’une minorité gay, sûre du poids d’un puissant lobby qui use de la dialectique victimaire, se veut provocatrice et vulgaire dans son racolage communautariste.
Je considère que sans accuser ni mépriser des personnes, on peut s’attacher à rejeter fermement le prosélytisme d’une cause communautariste
Gilles BERNHEIM, Grand rabbin de France, a exposé dans un essai argumenté son opposition en précisant que « le sujet mérite mieux que le tribunal des bonnes consciences qui rejette les opposants à coups de caricatures disqualifiantes »
A LOURDES le 3 novembre Monseigneur VINGT TROIS n’a pas hésité à parler de supercherie. Fin novembre les représentants de six grandes religions, amenés à débattre devant la commission des lois à l’assemblée nationale, n’ont eu que cinq minutes pour s’exprimer. L’archevêque de PARIS confondu par une député avec feu Jean XXIII a fait l’objet d’un réquisitoire contre son obscurantisme. Là comme ailleurs on enregistre l’intolérance. L’éditorialiste Yves TREARD s’interrogeait : « est-on revenu à l’époque d’Emile COMBES et des bouffeurs de curés ? ». Il existe des individus qui se prétendent dépositaires des Lumières qui les guident, mais qui me semble éclairés par des ampoules basse consommation !! Les députés s’attendaient à des querelles byzantines alors que les religions ont sur ce sujet une opinion commune.

Le mariage se définissant comme deux entités distinctes, de sexes différents, c’est un couple qui est créé. Dans le monde animal il en est de même puisqu’on parle par exemple de couple de pigeons. En revanche le mot n’est pas employé s’il s’agit de représentants de sexes identiques. On emploie alors le terme de paire : une paire de bœufs par exemple. En conséquence à situation nouvelle retenons un nouveau nom avec le souci respectueux d’employer un terme élégant. D’aucuns parlent de duos de gays ou de lesbiennes. Reconnaissons que la richesse de notre langue facilite la recherche. Duo, binôme… ?
En matière d’adoption, l’homoparentalité soulève bon nombre de questions dans les domaines du droit, de la sociologie, de la psychologie, de l’éthique, du spirituel. Il convient de ne pas se précipiter, toujours au nom du principe de précaution. Bien des points de vue exposés et d’études lancées sont sujets à caution. Par exemple les polémiques tournent autour de la parenté et de la filiation.
Le couple, c’est un mari et une femme qui deviennent papa et maman dès que l’enfant paraît. Pour éviter une filiation brouillée avec la disparition de la double ascendance paternelle et maternelle, les tenants de l’homoparentalité, ne concevant pas que l’enfant puisse avoir deux papas ou deux mamans envisagent une formulation qui me laisse perplexe : parent 1 et parent 2- parent A et parent B. On avait déjà le livret A ! Quels seront les critères définissant et distinguant rigoureusement le 1 du 2 ou le A du B. Encore un bricolage qui devrait réserver des surprises !!
On poursuit dans les élucubrations dont la « théorie du genre » qui nie les différences entre les sexes a désormais figure dans l’enseignement secondaire !
Il n’y a pas de droit à l’enfant. L’enfant bénéficie de la richesse liée à l’altérité sexuelle de ses deux parents. Est-on prêt à reconnaître officiellement l’inexistence de la fonction filiative au profit d’une unique fonction éducative qui soulève de nombreuses interrogations ? Alors, exit la revendication du droit à l’enfant !

Si la procrastination habite de nombreux dirigeants, il est singulier que dans certains domaines, pour flatter une clientèle, ils sont animés d’une très grande précipitation à légiférer alors que des enjeux sociaux et sociétaux majeurs sont loin d’être étudiés sérieusement. Négliger le peuple et se soumettre aux minorités en exaspère plus d’un. Dernier exemple dérangeant : notre Président reçut prestement deux énergumènes qui n’eurent pas l’élémentaire politesse de soigner leur tenue vestimentaire alors qu’ils avaient l’incroyable privilège d’être reçus incontinent dans les salons de l’Elysée. Quand je pense que pour un électrocardiogramme j’enregistre un délai d’attente de deux mois ! Comment se soumettre aussi docilement et précipitamment à des représentants capricieux d’un micro lobby ? Le Président est ainsi revenu sur « la clause de conscience » que des maires avaient invoquée pour ne pas célébrer ce mariage pour tous. Certes l’autorité de la loi est avancée mais un Président n’avait-il pas déclaré qu’on pouvait résister « à la force injuste de la loi » ?

Je ne sais comment conclure. Exit la fête des pères, la fête des mères ? Plus de père, plus de mère, plus de papa, plus de maman, plus d’époux, plus d’épouse ! Le « mariage pour tous » ne va-t-il pas dériver vers une union administrative.
In fine, c’est le mariage religieux qui va se retrouver seul dépositaire du sens premier du mariage. Résultat paradoxal dans une société laïque. Et tous ceux qui réclament à cor et à cri la parité homme femme, magnifiquement respectée dans le mariage, ne sont pas à une contradiction près en la remettant en cause dans le mariage pour tous !





En finira-t-on avec ces accès de repentance qui secouent un tas de gens ? Au fil de ces dernières années, les repentances se sont égrenées, instrumentalisées au profit de catégories d’individus qu’on a voulu ménager. Et, malgré l’agacement que devraient susciter ces ritournelles, il reste des citoyens pour les écouter docilement.
Denis TILLINAC conseillait : « ne nous attardons pas sur les apôtres quotidiens de la repentance ». Néanmoins il convient à mon avis de se pencher sur cette maladie.

Repentir ou repentance ?
Ce qui est ahurissant, c’est que des groupuscules, des cliques voire des autorités veulent entraîner la France, donc tous les Français, dans cette démarche. Madame de STAEL écrivait : « un repentir qui se répète fatigue l’âme » ;

Le repentir n’a de valeur seulement si la contrition étreint l’individu coupable qui couvert de honte d’avoir péché reconnaît et confesse sa faute sans faux-fuyant, bat sa coulpe, expie, demande pardon en sachant nécessairement qu’il y aura réparation par la pénitence et la mortification.

Nombreux aujourd’hui sont fatigués de ces repentances à sens unique bien entendu. Si certains sont submergés de remords qui, comme des épines, leur déchirent la conscience, qu’ils se soignent et se confessent discrètement.

Trente ans déjà, en1983, dans son essai « le sanglot de l’homme blanc » dont la réception fut mouvementée, Pascal BRUCKNER expliquait « nous avons été élevés dans la haine de nous-mêmes, dans la certitude qu’au sein de notre culture un mal essentiel exigeait pénitence ». A-t-on vocation à écouter les pleureuses accusatrices qui nous réclament de nous apitoyer ? Dans sa préface rajoutée vingt ans après l’essayiste observait : « la vague de repentance qui gagne comme une épidémie nos climats est la meilleure des choses à condition d’admettre la réciprocité et de s’étendre à la totalité de la planète ».
Plutôt que de privilégier deux poids, deux mesures, si on mettait tout sur la table ? Les fautes, les égarements, les malheurs, les souffrances, les abominations, les horreurs des uns et des autres ?
Il y aurait, selon un schéma réducteur bien enraciné, d’un côté, les méchants, les coupables, les infâmes, les démoniaques…les salauds pour résumer qui devraient entretenir la haine de soi et expier sans cesse en répétant l’acte de contrition, et de l’autre, les victimes, les opprimés, les persécutés, en somme les vertueux, les bonnes consciences exonérés de tout forfait.
« La contrition ne saurait être réservée à quelques uns et l’innocence accordée aux autres » rappelait BRUCKNER.
Charles PEGUY confiait : « il y a des contritions plus sales que les péchés ».

La manipulation grossière de l’opinion et de l’émotion dans l’inculture ambiante rappelle cette observation de Jean-François REVEL : « le totalitarisme ne peut vivre que par le mensonge et la démocratie ne peut survivre que grâce à la vérité ». « On déteste la vérité : elle dérange les autorités, tous ceux qui, sur leur petit feu font chauffer leur petite soupe » (Charles de GAULLE) et ceux également qui veulent l’arranger à leur profit.

« Quand un peuple perd sa mémoire, il perd son être même » (Jacques SOUSTELLE).
Mémoire et histoire ne font pas toujours bon ménage surtout quand la mémoire est instrumentalisée à des fins politiques ou idéologiques. Quant à l’histoire et la repentance elles font très mauvais ménage. Enfin, repentance et unité nationale font encore davantage mauvais ménage.

Je ne m’attarderai pas sur l’instrumentalisation singulière de la repentance par certaines lois mémorielles. Prenons l’exemple de cette loi sur l’esclavage qui nous rendrait, nous les français, exclusifs négriers alors que depuis la nuit des temps, l’esclavage est lié aux peuples arabes et africains, et ce jusqu’à présent.

Alors oui pour l’histoire, mais toute l’Histoire ! Encore faut-il s’interroger sur celle qui est enseignée. Ceux qui veulent remettre en cause l’Histoire de France qu’ils appellent « le roman national », l’arrangent pour nous livrer une histoire idéologique officielle. Alors la recherche de la vérité historique doit être une démarche commune aux parties concernées et non pas être accaparée par de diaboliques matraqueurs des esprits, passés maîtres dans la falsification par des tours de passe- passe et prompts à poursuivre en justice tout contrevenant préalablement qualifié de néo-réac, extrémiste…Qu’une autre loi mémorielle condamne le négationnisme est œuvre utile, mais pour autant, il ne faudrait pas occulter les agissements d’un autre totalitarisme aussi pestilentiel.

Tout dernièrement on vient de nous rappeler la tragique soirée du 17 octobre 1961 sans trop s’attarder sur les raisons qui avaient conduit le gouvernement en place « non guidé par le ressentiment » à interdire une manifestation organisée par le FLN de France qui voulait faire une démonstration de force en plein Paris en plaçant courageusement à son habitude femmes et enfants en tête des cortèges. L’interdiction se justifiait car il était hors de question de voir s’accentuer les actions du FLN sur le territoire métropolitain alors que nous étions en guerre contre ce mouvement dans les départements français d’ALGERIE.
La tension fut extrême d’autant que les forces de police avaient payé un lourd tribut depuis quelques années .Une fois encore, il convient de se replonger dans le contexte du moment et de la psychologie de nos concitoyens voilà cinquante ans.
Mettre en accusation la France et nos aïeux, c’est insulter notre pays pour un événement dont la responsabilité incombe bien davantage au FLN mais il faudrait encore lui faire des courbettes puisqu’il est encore au pouvoir.
Nous amener à résipiscence, à l’excuse, à la repentance, à la contrition, à la réparation, ça suffit. Il serait temps, grand temps de cesser de jouer le disque rayé de la repentance.



Cette démarche est inadmissible. Tous ceux qui oeuvrent dans cette voie salissent délibérément notre Pays. Leur jubilation à se complaire à salir, à cracher sur la France et les Français est obscène. De leurs remue-ménage, de leurs agitations, il ne se dégage que des relents pestilentiels. Ils n’ont aucun respect en mémoire de nos soldats tombés sur la terre française d’ALGÉRIE, aucune attention pour toutes les victimes innocentes des sanglants attentats, aucune considération pour toutes les populations contraintes au repli sur la métropole, aucune commisération pour la tragédie des harkis.
Dimanche 9 décembre 2012 Réclamer repentance est une chose. L’élévation du cœur et de l’esprit conduit au pardon qui n’est en aucune manière un oubli mais conduit à abandonner toute posture de vengeance et de haine. Or en réclamant réparation – quelle réparation ? – on est loin de l’apaisement alors que tant de plaies restent ouvertes. Il conviendra à terme, dans une approche plus apaisée, dans un souci de réconciliation, d’inventorier rigoureusement les malheurs de part et d’autre. C’est à ce prix que la perspective réelle d’un avenir commun meilleur pourra se dessiner.

Il est nécessaire d’évoquer une autre conséquence de ces jérémiades victimaires qui touchent les jeunes issus de l’immigration. Avec l’image qu’ils reçoivent comment pourraient-ils avoir du respect et de l’attachement pour la France ainsi condamnée de manière récurrente ? Leurs rapports à la France, à son histoire, à ses lois, à ses traditions sont mis à mal. Beaucoup de ce fait sont disponibles pour rejeter la société française. Le processus de pourrissement se développe avec une radicalisation dans les propos, les chansons des uns et le comportement violent des autres et s’accélère avec Internet. Il est à craindre qu’ils soient nombreux ceux qui sont potentiellement disponibles pour menacer l’ordre public. Quelques dizaines de jours après avoir affirmé « qu’il n’y avait pas d’ennemi intérieur », le ministre de l’intérieur, le 12 octobre 2012 dénonçait « les ennemis en notre sein ». En effet, des prédicateurs de haine aux éléments radicaux, nous avons « réchauffé un serpent dans notre sein ».

« Il y a tant d’années que la haine de la civilisation occidentale est distillée dans l’air du temps européen que la distillation ne peut faire que son effet ».


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Le sérieux de la réflexion de Max GALLO dans son article du Figaro (vendredi 17août 2012) mettant en garde quant au risque d’un futur conflit mondial ne peut être balayé d’un revers de main. Il ne peut être remis en cause car il n’est pas discutable.
Il convient d’être réaliste et d’admettre qu’une conflagration mondiale, autrement plus dévastatrice que les deux précédentes, pourrait surgir vraisemblablement d’un incident mineur alors que les éléments constitutifs d’une crise systémique n’ont jamais été aussi nombreux. Sur tous les continents des tensions gravissimes s’accentuent associées ou non à la crise économico financière qui n’en est qu’à ses débuts.
L’économiste Jean-Michel QUATREPOINT, début novembre 2012, titrait son intervention dans un magazine
« La guerre est un moyen terrible pour effacer la dette ». Consterné que l’on ne tire pas des leçons du passé, il rappelait que la première mondialisation (1850-1914) a abouti au déclenchement du premier conflit mondial.
Les Anciens se souviennent des chroniques de Geneviève TABOUIS qui comme CASSANDRE ne cessait de nous annoncer des désastres.
L’Europe vient de se voir décerner le Prix Nobel de la Paix. Congratulations des uns, délire des autres. A-t-on le droit d’être réservé voire dubitatif ? La paix est-elle durable en Europe ? Les éminentes personnalités qui nous ont ainsi honorés ont dû manquer un épisode ou feignent de l’ignorer. Je veux bien entendu parler de l’éclatement de la YOUGOSLAVIE d’hier. Les Balkans ne sont pas à la porte de l’Europe, c’est la TURQUIE, la Sublime Porte, qui s’y trouve. Les Balkans sont à la porte de L’Union Européenne et ils ont été, sont et resteront le ventre mou de l’Europe.
La présence de forces stabilisatrices, notamment au KOSOVO, se justifie dans la durée pour maintenir la stabilité de tout un ensemble encore fragilisé par une succession de tensions communautaires. Que les forces déployées se retirent et le risque de résurgence d’un conflit est probable et ne manquerait pas de s’étendre à tout le reste de la région balkanique. Il convient de rappeler que l’Union européenne n’a pas souscrit à la reconnaissance de l’indépendance du KOSOVO ;

Certes, l’Europe a réussi à maîtriser les tensions inter étatiques des pays hier sous l’influence soviétique mais les peuples n’ont pas tous la mémoire courte. Aujourd’hui se réveillent d’anciennes revendications identitaires. L’émergence de vieux nationalismes qui tendent vers l’indépendantisme se fait pressante en Ecosse, en Flandres, en Catalogne, en Lombardie. La crise ne fait qu’exacerber un refus égoïste de partager et de vivre ensemble.

Par ailleurs le poids des institutions européennes peut apparaître contraignant et il n’y a pas seulement les souverainistes jugés tels d’affreux ringards qui peuvent s’interroger sur notre devenir. Certes on ne reviendra pas en arrière mais certains ne peuvent manquer de réfléchir, comme le soulignait Eric ZEMMOUR le 7 décembre dans le Figaro, « au temps où la France imposait la liberté et le code civil à toute l’Europe, alors qu’aujourd’hui, c’est l’Europe qui lui impose ses règles économiques et juridiques ».
L’Europe, l’Europe, l’Europe : je ne m’appesantirai pas sur la défense commune européenne qui ne voit toujours pas le jour. A défaut, on se satisfait de l’existence de l’OTAN.





Cela amène à se pencher sur le devenir de notre armée.
Après les inoubliables « dividendes de la paix » introuvables, après la recherche de l’application de l’inepte théorie du « zéro mort », après le séduisant engagement humanitaire avec les « soldats de la paix » et la farouche volonté de ne plus employer le mot guerre, voilà que ces « messieurs qu’on nomme grands » veulent distinguer les forces combattantes d’autres forces qui, par enchantement, seraient à l’abri des coups meurtriers. « Discrimination ! » pourraient éructer ces dernières, avec l’amère impression d’être dévalorisées alors que la réalité est bien différente.
Tandis que des autorités militaires et civiles se concentrent sur la rédaction d’un futur livre blanc de la défense, je me suis attelé à la lecture d’un ouvrage de 1924 intitulé « feue l’armée française ». Publié de manière anonyme avec ce titre accrocheur, l’auteur allait à l’essentiel et comme aucun responsable n’en tira d’enseignements et de mesures appropriées, le grand historien Marc BLOCH, capitaine de réserve à l’état-major de la 1ère Armée française en 1940, pu malheureusement rédiger un ouvrage accablant « l’étrange défaite » qui succéda à la drôle de guerre : huit mois de mobilisation officielle mais aussi de déni collectif de la menace. Il n’y évoquait pas seulement « l’incapacité du commandement militaire », mais aussi la « négligence » des classes dirigeantes et la « faiblesse collective » du pays: « bourgeois égoïstes », ouvriers souhaitant « fournir le moins d’efforts possibles durant le moins de temps possible, pour le plus d’argent possible », attitude petite bourgeoise « de la plupart des grands syndicats, de ceux des fonctionnaires notamment ». Une nation enfermée dans « sa méfiance envers toute surprise capable de troubler ses douillettes habitudes ».
Je me suis replongé dans le présent, en trouvant sur internet, l’article d’un docteur en sciences politiques très au fait des questions militaires titré « L’armée française : la ruine en héritage ». De très intéressants renseignements sont regroupés. Néanmoins, ils ne doivent pas plonger le lecteur dans l’abattement. En revanche on ne peut que souhaiter que leur examen conduise les rédacteurs du futur livre blanc à tirer des enseignements constructifs.
J’ai été surpris par une nouvelle expression qui circulerait, non pas seulement dans les popotes, mais également dans les couloirs des états-majors parisiens. Il s’agirait de la « betteravisation », singulière formule se résumant selon le rédacteur de l’article à un retour à la vie de garnison et à la fin des engagements extérieurs. Il serait envisagé que dans les prochains conflits, l’action dans le cadre de coalition en soutien de forces locales, soit privilégiée à l’engagement dans la durée de forces conventionnelles. Voilà une appellation bien triviale qui n’a pas le panache de celle concoctée par un brillant technocrate pour désigner un logiciel affecté du prestigieux patronyme de LOUVOIS. Ce logiciel traitant de la solde des militaires ne correspond guère à la rigueur de ce personnage tant il est affecté d’ « une pléiade de bugs » dont l’institution se serait bien passée alors qu’elle est confrontée à de multiples et profondes difficultés liées à la mise en musique de la RGPP (révision générale des politiques publiques). La solde c’est un métier et le commissariat, l’ex intendance, s’en chargeait efficacement. Je ne m’appesantirai pas sur les « défaillances à répétition » qui ont jeté des familles dans des conditions de précarité inimaginables et difficiles à supporter.
Je ne développerai pas non plus les autres problèmes soulevés dans l’article et auxquels vont se greffer ceux des réformes à venir et tout cela sans qu’un contre pouvoir puisse réfréner le politique.

L’institution militaire s’honore de posséder de nombreuses traditions et d’y rester attachée. Le culte du souvenir, manifestation illustrant le respect à l’égard d’un chef prestigieux, d’un soldat méritant, d’une troupe ou d’une formation héroïque…s’inscrit dans un cérémonial qui ne supporte pas l’à peu près. Or, le 20 novembre, à l’occasion du dépôt des cendres du général Marcel BIGEARD au camp LECOQ de FREJUS, de nombreux participants ont jugé indigne que, dans son allocution, le ministre de la défense ait occulté l’action de « Bruno » à la tête de son régiment en ALGERIE. On nous parle de mémoire : mais de qui se moque-t-on ? Adolescent, je me suis enthousiasmé en feuilletant les albums photos de ses hommes « en tenue cam », coiffés de la célèbre casquette à son nom, en action dans les djebels, dans les sables du désert et dans les ruelles d’ALGER. Et aujourd’hui, comme beaucoup d’entre vous, j’ai lu avec délectation ses derniers ouvrages roboratifs. Mais, une fois encore, qu’attendre de tous ces individus qui louvoient dans l’histoire manipulée et cautionnent les adversaires, les détracteurs, les calomniateurs de notre illustre général BIGEARD ? Le général François CANN, ancien chef de section de « Bruno », a aussitôt rédigé une lettre « à ceux qui feraient mieux de la fermer » et en particulier à un sénateur communiste des Bouches du Rhône. In fine, il les assure des sentiments qui leur sont dus… « Ceux du mépris ».




On est abreuvé de séries télévisées, mais comme si cela n’était pas suffisant, on a droit dans l’actualité politique, gouvernementale, économique….à des feuilletons désespérants.

La première série affligeante qui me vient à l’esprit, ce n’est pas celle de l’univers impitoyable de DALLAS, mais celle du grand déballage de linge sale de l’UMP. Drôle de guerre qui devient un spectacle médiatique consternant. Comment conserver confiance, estime voire respect pour des responsables qui se donnent en spectacle sur la voie publique ?
Dans le genre western ou guérilla, le gouvernement est confronté à une agitation du type abcès de fixation en région nantaise à Notre- Dame des Landes. En cause un projet d’aérodrome vieux de quarante ans, ressorti des cartons il y a dix ans, alors que selon divers experts « l’actuel site a encore de la marge ».La complexité du dossier est désormais accentuée par l’ambiguïté de la présence d’écologistes au sein du gouvernement.
Punks, anarchistes, hippies, agriculteurs mutins, bobos de Nantes, écolos radicaux, altermondialistes de partout se sont installés défensivement sur une ZAD (zone d’aménagement différé) requalifiée en zone à défendre ou plutôt en zone d’anarchie démentielle. En résumé, une véritable cour des miracles devenue point de convergence de toutes les luttes. A suivre car le côté folklorique ne doit pas masquer de futurs épisodes violents de cette rébellion verte et rouge. Couleurs qui ne vont pas l’une sans l’autre comme l’avait démontré un homme politique diabolisé qui, sur un plateau TV, dans un numéro de bateleur, avait comparé les écolos à une pastèque : verte dehors et rouge dedans.



Pauvreté, précarité, misère. La dégradation des conditions élémentaires d’existence s’accentue et le misérabilisme est de retour. Il saute aux yeux au cœur des villes. Comment peut-on avoir pour horizon ultime de la justice sociale des sujets qui ne font guère l’unanimité tels que le mariage gay et le vote des étrangers et je ne sais quelles autres fadaises, alors que dramatiquement, la pauvreté se développe ? On nous rebat les oreilles avec le modèle social. Comme l’ascenseur qualifié à l’identique, il semble désespérément en panne.
L’opulence, le luxe auxquels s’ajoutent le superflu et le gaspillage s’étalent de manière obscène dans la mesure où ils côtoient l’indigence, le manque, la misère et la détresse. C’est le monde de ZOLA qui revient en ce début du XXI° siècle. Voilà vingt sept ans que COLUCHE lançait les restos du cœur. S’il était resté parmi nous, je n’imagine pas qu’il ait accepté de poursuivre cette généreuse démarche sans pousser un coup de gueule à l’adresse des responsables du pays et les placer devant leurs responsabilités. A l’hiver 54, l’abbé PIERRE lançait sur les ondes un appel à « l’insurrection de la bonté ». Son cri de colère porta ses fruits. Souvenez-vous : « pour les chiens qui crèvent de froid il y a les fourrières et pour nos frères démunis il n’y a rien ». Comme l’écrivait Albert CAMUS « réveillez les consciences ! ».
Il conviendrait de renouveler le genre car la carence de l’Etat vis-à-vis des démunis est inadmissible. Conforté par l’existence de multiples associations caritatives, il se décharge, il s’exonère tant en ce qui concerne la fourniture de denrées alimentaires qu’en matière de mise à disposition de logements. Et voilà qu’une garce verte menace, en termes à peine voilés, l’église catholique de réquisitionner ses locaux. L’anticléricalisme atavique est toujours là. Elle est bien mal placée pour donner des leçons de morale et de vertu à l’église catholique. En revanche, comme lui conseille Eric ZEMMOUR dans le Figaro du 7 décembre, elle devrait lire Saint-François d’Assise qui écrivait : « le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien ». C’est affligeant qu’elle puisse être ignare au pont de méconnaître le rôle social de l’église. Comment n’a-t-elle pas pensé aux somptueux palais des conseils régionaux et au siège du parti communiste à Paris ?
Sans clore malheureusement le sujet, je suis consterné que l’action altruiste de bénévoles disponibles et patients a été désignée sous le nom de maraude et reprise par les ânes bâtés de nos écrans. Voilà comment de bons samaritains ils se retrouvent confondus avec des maraudeurs (XVII° siècle) ou des chauffeurs de taxi à la recherche de clients disposés à payer. Pitoyable indigence de vocabulaire produite par notre enseignement en déliquescence !!!



Insensiblement depuis le milieu des années 70, la France décline et s’essouffle. A la libération du pays, le général de GAULLE parlait du « corps bouleversé de la France ».
Le pays à présent souffre de nombreux problèmes et des sentinelles ont tiré depuis trente ans au moins la sonnette d’alarme. Mais l’accueil de leurs constats, de leurs analyses et des pistes à suivre qu’ils proposaient a été discret. Que n’a-t-on pas dit sur ceux qui criaient la vérité ? Les pères fouettards du politiquement correct ont été d’une vigilance permanente. Tout a contribué à nous faire passer des « trente glorieuses » aux « trente piteuses ». Faut reconnaître que les slogans de mai 68 ont été exploités sans discernement. Or, qui sème le vent récolte la tempête et l’ivraie a étouffé le bon grain.
Tout a été décortiqué : l’inefficacité des expertises étalées à tout va, la « gouvernance »liée à la très discutable présentation de sondages (la sondomania) , l’enterrement des problèmes par la création de commissions, l’escamotage des questions relatives à l’immigration, l’économie parallèle, le système pénitentiaire, les disfonctionnements de la justice, l’existence d’instances antiracistes qui n’ont fait qu’accentuer le phénomène, le multiculturalisme qui se présente comme héritier de la vulgate marxiste, la laïcité traitée à toutes les sauces, l’impuissance à enrayer l’insécurité urbaine, sociale, financière, la logique d’assistanat de l’état providence –l’état nounou – onéreuse et ingénieuse pour gagner du temps, l’endoctrinement éducatif, la déculturation, l’endormissement des vigilances, les trous délibérés dans la mémoire visant à l’amnésie collective et à la repentance, l’indifférentialisme au cri de « tout se vaut », l’éducation permissive, le rejet de l’autorité, l’analphabétisme et l’illettrisme grandissant, la crise des vocations dans plusieurs domaines, l’arrêt de l’ascenseur social, le protectionnisme réservé aux activités culturelles sans être taxé de repli nationaliste, les délocalisations, la désindustrialisation, l’exil ou la désertion fiscal(e) et la fuite des cerveaux, la sous-traitance de l’Etat aux collectivités, le poids conséquent des syndicats non représentatifs qui réclament toujours plus, l’influence des lobbies et de la kyrielle de groupes de pression, la dégradation du champ politicien, la connivence ressentie à l’égard d’individus qui sauront au moment opportun mettre leur existence à l’abri…………………………………..

« En bref, il faut se dessiller les yeux » (Michel MAFFESOLI).
Après tant d’années d’accoutumance, d’habitude et surtout d’inertie, « la France silencieuse » en a assez d’écouter l’air de « tout va très bien madame la marquise » et de se laisser distraire par le pain et les jeux. La confiance n’est plus là. Ainsi, une partie des Français se fâche sur Internet et secoue l’édifice de la bien pensance.
Sous les cendres laissées par les « casseurs de la République » (Christian JELEN) il reste des braises sur lesquelles il conviendrait de souffler pour régénérer le pays. Volonté, effort, constance, persévérance, courage ….voilà des qualités qu’il faut redévelopper car la crise n’est pas prête de se dissiper. « La volonté de vouloir » conseillait Marie-France GARAUD. Sauf à réagir vigoureusement on ne construira pas l’avenir avec tous ces travers funestes, mais on se fabriquera un vrai déclin.
Pour ultime citation, je ne peux m’empêcher de reprendre le constat de Jean CAU « Et quel besoin de maîtres à penser l’impensable ? Aucun. C’est de maîtres de volonté dont nous avons besoin. Attendons leur venue mais telle est l’angoisse : une volonté ça se fond dans le bronze et je m’aperçois, encombrant les ateliers de nos démocraties, que des gâcheurs de plâtre en train de siffloter l’air des Droits de l’Homme et de mouler des masques de carnaval ».



Général (2s) Claude Denis MOUTON
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Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». Empty
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Citation :
Terrible et lucide analyse
Mais nos politiciens ne s'en inspireront pas.

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« A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l'Evangile nous devons notre idée même de l'homme. Si nous renions l'Evangile, nous sommes perdus. » Maréchal de Lattre de Tassigny (mort le 11 janvier 1952).
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Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». Empty
MessageSujet: Re: Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».   Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». EmptyMer 26 Déc 2012 - 23:45

Belle prose!
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FOUQUET66
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Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». Empty
MessageSujet: Re: Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».   Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». EmptyJeu 27 Déc 2012 - 11:26

Belle prose que nos politiciens feraient bien de lire!!
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MessageSujet: Re: Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».   Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». EmptyJeu 27 Déc 2012 - 14:34

FOUQUET66 a écrit:
Belle prose que nos politiciens feraient bien de lire!!
Et surtout d'agir en conséquence.
Autrement , excellente analyse.
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chouf
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MessageSujet: Re: Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».   Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». EmptyJeu 27 Déc 2012 - 16:27

Bien exprimé!
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Tout est dit
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Michel CAVET
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Beau document, bien complet, clair et net!
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Belle prose que nos politiciens feraient bien de lire!!

Il n'y a pas que les politiciens qui devraient la lire mais tous les français. Et puis on a les politiciens que l'on mérite.
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Kéo
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Kéo



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MessageSujet: Re: Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».   Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ». EmptyDim 30 Déc 2012 - 16:00

Si les Français étaient tous bien informés...........!
Il est évident qu'à ce jour, ils sont perpétuellement désinformés, alors comment peuvent-ils faire le bon choix?
Il faut en conséquence supprimer les" personnels" qui constituent les médias.
J'utilise le mot personnel pour désigner les éléments des unités de combat médiatique.
Ces unités de combat sont -ils l'ont toujours été- en ordre de marche dans la guerre de l'information contre notre Nation.
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Les voeux 2013 du général Mouton... En guise de conclusion, je retiens la formule du journaliste MARTIN-CHAUFFIER : « la vérité est un bouchon de liège, on a beau la noyer, elle remonte toujours ».
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