Un renvoi de RASURA
Article pas mal .. mais on est
quand même bien loin de BODYGUARD ... et des vrais services de protections
des personnalités , telle que le SPHP et autres services , des Ministères de l'
Intérieur et la Défense . Assez complexe ces services .
En plus les vrais services sont
armés. etc etc ... Travail intéressant , mais
fatiguant . Service de
protection des hautes personnalités
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Création 1er mars 1935 (SVOSHP) 19 octobre 1994 (SPHP) |
Siège 14-16 rue de Miromesnil, Paris VIIIe |
Effectifs 770 (2010) |
Chef de service Frédéric Auréal |
Affiliation(s) Direction générale de la Police nationale |
[color:4909=#555]modifier |
Le
Service de protection des hautes personnalités (
SPHP) est un
service de la Police nationale
française chargé de missions de protection rapprochée et
d'accompagnement de sécurité au profit des dirigeants ou ex-dirigeants de la République
française, de ses hôtes étrangers ou bien encore de personnalités
spécialement menacées.
Le SPHP met également en œuvre les mesures nécessaires à l'organisation
matérielle et à la sécurité des visites officielles en France et à
l'étranger.
Organisation[modifier]Le service comprend près de 770 policiers et est basé à Paris, rue de Miromesnil, non loin
du Ministère
de l'intérieur et du Palais de
l'Élysée. Le SPHP dispose également d'une antenne permanente à Strasbourg,
où siègent plusieurs institutions européennes dont le Parlement
européen. Ses membres, sont recrutés sur concours interne, après
trois années de service minimum au sein de la Police nationale, et, après une
période de formation, occupent leurs fonctions pour une durée, renouvelable, de
5 ans.
Le service, dirigé depuis juillet 2012 par le contrôleur
général Frédéric Auréal, comprend
[1] :
- un état-major ;
- le groupe
de sécurité de la présidence de la République (GSPR) ;
- la sous-direction de la sécurité des hautes personnalités françaises
(SDSHPF), au sein de laquelle figurent notamment :
- le groupe de sécurité du Premier
ministre (GSPM),
- le groupe de sécurité du Ministre
de l'Intérieur (GSMI),
- le groupe de sécurité du Ministre
de la Défense (GSMD),
- le groupe de sécurité du Ministre
des Affaires étrangères (GSMAE) ;
la sous-direction de la sécurité des hautes personnalités étrangères
(SDSHPE) ;
la sous-direction de la sécurité des personnalités menacées
(SDSPM) ;
la sous-direction des ressources et de l'appui opérationnel (SDRAO) (qui
dispose notamment d'un groupe d'appui opérationnel, le GAHP).
Véhicule du SPHP (Peugeot
607)
Histoire[modifier]Après l'assassinat
du roi Alexandre I
er et de
Louis Barthou à Marseille, en 1934, est créé
le "service des voyages officiels et de la sécurité des hautes personnalités"
(SVOSHP), abrégé dans le langage policier en "Voyages Officiels" ou "VO". Un
décret signé par le président de la République Gaston Doumergue le 14
décembre 1929 prévoyait déjà l'organisation de ce service. L'assassinat du roi
accélère sa mise en place par une instruction interministérielle du
1
er mars 1935.
Pendant la Seconde Guerre
mondiale :
- la protection de Philippe Pétain
est assurée par la Garde
personnelle du Chef de l'État qui comprend un peloton motocycliste, qui
devient en 1944 la Section Motocycliste d’Escorte, service assurée en
1948, par la Compagnie républicaine de sécurité CRS
n°1,
- pour la sécurité de Pierre Laval, est créé
par René Bousquet le
GSP (Groupe Spécial de Protection) unité de 247 personnes
dissoute en août 1944.
Aux termes d'un arrêté du 19 octobre 1994 sous l'impulsion du Ministre
de l'Intérieur Charles Pasqua, le
service prend l'appellation de "service de protection des hautes personnalités"
(SPHP).
En juin 2010, un rapport de la Cour des
comptes mentionnait notamment, parmi les personnalités bénéficiant d'une
protection du SPHP, les anciens premiers ministres Dominique de
Villepin et Jean-Pierre
Raffarin, les anciens ministres de l'intérieur Pierre Joxe, Jean-Pierre
Chevènement et Charles Pasqua, les
anciennes premières dames Danielle Mitterrand
et Bernadette Chirac, les
anciens candidats à l'élection présidentielle de 2007 François Bayrou et
Ségolène Royal,
l'ancien otage et parlementaire Ingrid Betancourt,
l'ancien ministre Michel Charasse ou
encore la présidente du MEDEF Laurence Parisot
[2].