Carcassonne : test réussi pour l'Airbus A400M à l'aéroport de Salvaza

Carcassonne : test réussi pour l'Airbus A400M à l'aéroport de Salvaza
GÉRARD CATHALA
12/10/2013, 10 h 17 | Mis à jour le 12/10/2013, 13 h 04

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L’A400M à Salvaza, une image qu’on aimerait voir plus souvent à l’avenir... (C. B.)
Le gros porteur d'Airbus a opéré deux atterrissages et deux décollages sur le tarmac carcassonnais. Un test grandeur nature pour cet appareil appelé à remplacer les vieillissants Transal et Hercule de l'armée. Et un motif d'espoir pour l'avenir du 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine.
"Nous avons prouvé que les pistes de l’aéroport de Salvaza pouvaient réceptionner le futur gros-porteur de l’Armée française." Pierre Mouroux était "heureux comme un gamin", vendredi. Les deux atterrissages - et autant de décollages - de l’Airbus A400M se sont remarquablement bien passés. Si le responsable de la tour de contrôle est ravi, c’est à double titre. Il voit là, également, "des raisons d’espérer pour le maintien du 3e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine à Carcassonne".
Ce n’est sans doute pas un hasard si plusieurs représentants du 3e RPIMa assistaient d’ailleurs à ces essais, aux côtés de Christian Lanoy, directeur de l’aéroport et de diverses personnalités, alertées au dernier moment.
La tour de contrôle avertie une petit heure avant l'atterrissage 
"Nous n’avons été avertis par Airbus qu’une petite heure avant l’atterrissage de l’A400M, quand la tour de contrôle a reçu le plan de vol, précise Pierre Mouroux. En une heure, nous avons tout mis en place sur la plateforme : les services de sécurité, tout. Pour prouver nos capacités à accueillir ce genre d’avion. Très sincèrement, on est fiers de ce que nous avons réalisé."
L’Airbus A400M est un avion de transport militaire polyvalent (de troupes et de matériels, pouvant contenir deux hélicoptères Pumas par exemple). c.nçu par Airbus Military, il devrait à terme remplacer les C-160 Transall et autres C-130 Hercule vieillissants. Il est pour l’instant commandé à 174 exemplaires par huit pays différents : la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Turquie, la Belgique, le Luxembourg et la Malaisie.
L'appareil parfait pour les sauts de parachutistes
Le premier exemplaire de l’A400M a fait sa sortie d’usine le 26 juin 2008 à Séville. Le 20 septembre 2009, le président d’EADS Louis Gallois annonçait le vol inaugural de l’A400M pour décembre. Il a effectivement eu lieu le 11 décembre à Séville, soit avec un retard de plus de deux ans sur le programme initial. Enfin, l’A400M obtint sa certification militaire le 31 juillet 2013, à la suite de la recommandation du comité d’experts rassemblant sept pays du programme. L’armée de l’air française réceptionnait le premier A400M le 30 septembre dernier.
Le directeur de l’aéroport, le responsable de la tour de contrôle et les militaires du “3”, surtout, espèrent évidemment le voir se poser plus régulièrement à Salvaza. "C’est le type parfait d’appareil qui permet aux parachutistes d’effectuer leurs sauts", souligne malicieusement Pierre Mouroux.
L’idéal serait maintenant de créer une zone de sauts (un vieux projet existe du côté de Couffoulens) et, plus dur sans doute, à convaincre les politiques...

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Une belle bête l' A400M.

(© ARMEE DE L'AIR)

Citation :

A400M : Un immense challenge européen qui devient réalité

Un article très complet avec de très nombreuses photos ici :

http://www.meretmarine.com/fr/content/a400m-un-immense-challenge-europeen-qui-devient-realite-0