Le 1er Régiment de hussards parachutistes en manœuvre

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Valence-sur-Baïse. Le 1er Régiment de hussards parachutistes en manœuvre

Publié le 26/11/2013 à 03:51, Mis à jour le 26/11/2013 à 08:20

armée

L'armée attire toujours un mouvement de sympathie, ils étaient nombreux samedi soir à venir les voir aux Arènes./Photo DDM, DDS.

Il y avait de l’animation cette semaine, dans le Gers, entre Mirande, Vic-Fezensac, Miélan, et tout particulièrement, vendredi et samedi, à Valence-sur-Baïse, sur le parking du complexe sportif Jacques-Baurens où était stationnée une cinquantaine de véhicules blindés allant du VAB à l’AMX dix RC, au ERC 90 avec plus de 120 hommes (et 3 femmes), sous le commandement du lieutenant-colonel Hervé Olara, instructeur à l’Ecole de cavalerie de Saumur. Le but de ces manœuvres, nous a expliqué le capitaine Thibaud Frizac, du 1er RHP de Tarbes, c’est la formation de capitaine de la cavalerie de Saumur. «La mission actuelle est d’instruire tous les cadres (officiers et sous-officiers) des unités blindées de l’armée de terre au combat blindé et de reconnaissance : les capitaines sont instruits pour prendre le commandement d’un escadron», nous a-t-il précisé. La majorité des blindés et des hommes présents à ces manœuvres étaient basés au 43e Bataillon d’infanterie de marine (BIMa) à Abidjan-Port-Bouet, en Côte-d’ Ivoire, et a participé à la libération du peuple malien. Le convoi de l’armée française comprenait «des véhicules lourds, des blindés, des engins de terrassement ainsi que des avions militaires pour faire face aux djihadistes.»
Rappelons que le 1er RHP de Tarbes constitue l’échelon blindé d’urgence de l’armée de terre. Seul régiment blindé de la 11e Brigade parachutiste, il est unique en son genre, se distinguant par la diversité des capacités qu’il détient, la polyvalence de ses matériels et surtout par sa richesse humaine. En effet, servir aujourd’hui au 1er Régiment de hussards parachutistes, c’est s’inscrire dans 290 ans d’histoire, sur les traces du fondateur du régiment, Ladislas de Bercheny. Après un long briefing dans la salle de la pétanque samedi soir, transformée en centre opérationnel et le terrain de tennis couvert en dortoir, tous ont repris la route dimanche, direction Tarbes, satisfaits de leur manœuvre et de l’accueil des Gersois, et tout particulièrement de la municipalité valencienne et son maire Paul Capéran, présent, samedi soir, à leurs côtés.
La Dépêche du Midi