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| OPERATION SANGUERIS - Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés | |
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Kéo Expert
| Sujet: OPERATION SANGUERIS - Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Dim 8 Déc 2013 - 1:19 | |
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Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Publié le 07/12/2013 à 03:50, Mis à jour le 07/12/2013 à 08:25 | 8défense Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Les hussards parachutistes de Tarbes sont au cœur de l’opération Sangaris, lancée hier matin par la France en République centrafricaine, suite au vote de l’ONU. Plus de 150 hommes issus du 3e et d’une partie du 1er escadron sont intégrés aux 1 200 soldats qui composeront à termes le détachement français autour de Bangui. Dans le cadre du dispositif Corymbe, les militaires tarbais étaient prépositionnés en alerte en mer depuis le mois de septembre. Ils ont débarqué dans la semaine au Cameroun et font route depuis vers Bangui. «Il y a tout un déploiement logistique qui accompagne l’avancée des troupes et fait que cela prend du temps», nous confiait un militaire. Les soldats du 1er RHP de Tarbes interviendront en appui de la force permanente sur place, essentiellement composée de militaires du 8e RPIMA de Castres. Une mission de sécurisation qui se concentrera d’abord sur Bangui avant de glisser vers les grands axes, les grandes villes et les points névralgiques du pays. «Ce sont des luttes ethniques, politiques qui virent en guerre interconfessionnelle entre la majorité chrétienne animiste et les musulmans, expliquait un militaire ayant opéré en Centrafrique. C’est une intervention dans un cadre rustique, marqué par la chaleur. Heureusement, la saison des pluies est terminée. Mais les soldats du 1er RHP sont préparés et formés pour ça.» D’autant que le régiment n’est pas en terre inconnue. Le 1er RHP était présent en République centrafricaine dans les années 90 où il était intervenu à deux reprises pour rétablir l’ordre après deux mutineries à Bangui. Selon les sources militaires, l’opération n’a pas vocation à durer puisque la mission de sécurisation doit être ensuite transférée à la force internationale africaine et à la force permanente présente sur le pays. Dans le même temps, rappelons que le deuxième escadron du 1er RHP de Tarbes est, quant à lui, toujours engagé dans l’opération Serval au Mali. Andy Barréjot source La Dépêche du Midi | |
| | | GARD Expert
| Sujet: Re: OPERATION SANGUERIS - Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Dim 8 Déc 2013 - 12:44 | |
| Finalement 1600 soldats Français seront présents pour une durée courte parait il ? | |
| | | PATGISOL Pro !
| Sujet: Re: OPERATION SANGUERIS - Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Dim 8 Déc 2013 - 14:06 | |
| Ce n'est malheureusement pas en quelques mois que le problème Centrafricain sera résolu ! | |
| | | avellaneda Pro !
| Sujet: Re: OPERATION SANGUERIS - Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Dim 8 Déc 2013 - 18:34 | |
| En admettant qu'il soit réglé dans un an il y aura ensuite le Niger, le Tchad, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, cela continuera jusqu'à l'entière islamisation de l'Afrique sub-saharienne Donc la solution est de laisser très vite les africains régler leurs problèmes et de venir s'occuper des nôtres qui sont tout autant difficiles. | |
| | | bleu12 Pro !
| Sujet: Re: OPERATION SANGUERIS - Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Dim 8 Déc 2013 - 18:44 | |
| Entretien avec Henri Pinard Legry L’ennemi que vont affronter nos soldats en RCA est capable de barbarie… Le 7 décembre 2013 La France intervient depuis jeudi en RCA. L’ensemble de la classe politique française approuve cette intervention. Fallait-il y aller ? Depuis quelques mois (la chute de Bozize, le 24 mars), la Séléka, milice composée d’opposants centrafricains et de bandits de grands chemins (dont de nombreux étrangers soudanais et Tchadiens de confession musulmane), mettent la RCA (très majoritairement composée de chrétiens) en « coupe réglée ». Depuis mars, ces milices ont fait des centaines de victimes. La France ne peut laisser une de ses anciennes colonies sombrer dans l’anarchie sous les coups de bandes étrangères et laisser prendre nos ressortissants en otages. Quelle aurait été notre crédibilité si nous n’avions rien fait ? Et à quoi sert d’aller au Mali si on laisse sombrer la RCA ? Il s’agit bien de défendre à la fois nos valeurs et nos intérêts de long terme, mais c’est aussi l’intérêt premier de la population centrafricaine (qui nous supplie d’intervenir). L’ennemi que vont affronter nos soldats est composé d’un ensemble de bandes de quelques milliers de prédateurs (hommes et jeunes adolescents), capables de la plus extrême violence, voire de barbarie. Il faudra donc les éliminer au plus vite et frapper fort pour éviter les exactions qu’ils sont capables de commettre à tout moment sur une population apeurée et sans défense. Il appartient au pouvoir politique français (président et gouvernement) d’expliquer l’objectif politique visé par la France en RCA et montrer la cohérence avec le Mali et plus globalement, la finalité de notre déploiement et de notre engagement en Afrique. Cette explication est indispensable pour que les Français s’intéressent à leur armée et la soutiennent sans réserve dans ce nouvel engagement qui ne se fera pas sans pertes. En RCA, c’est donc bien la France tout entière qui s’engage et qui combat et pas seulement son armée. François Hollande a précisé que « cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer… » Le ministre Le Drian parle d’une durée de 6 mois… Pourtant, dès jeudi matin, le général Vincent Desportes expliquait sur place que l’intervention serait forcément longue… Qui a raison ? La crise en RCA, qui est la énième du genre, ne se règlera pas par une intervention militaire réussie. Notre intervention comme celle au Mali doit s’inscrire dans une politique africaine de long terme. L’Afrique et notamment l’Afrique subsaharienne est un enjeu stratégique majeur pour la France dans les décennies à venir en raison de la richesse en matières premières que nous ne possédons pas et en raison de l’explosion démographique de ce continent. Son développement économique est à la fois indispensable pour maintenir la population africaine en Afrique dans des conditions de vie normale et présente une opportunité économique remarquable pour la France. Il ne s’agit donc pas de dire que l’armée française va régler le problème de la RCA. Il faut en revanche dire que, sans intervention militaire, la situation va empirer et s’étendre à toute l’Afrique centrale. La restauration de la sécurité et de la paix en RCA est la condition indispensable pour qu’un long processus de reconstruction de l’Etat puisse démarrer. Ce processus sera long et notre présence durera plus de six mois. N’est-il pas paradoxal, une fois de plus, de multiplier les engagements militaires à l’extérieur alors qu’on ne cesse de restreindre les budgets de l’armée ? La France a-t-elle encore réellement les moyens des ses ambitions ? L’Afrique constitue une zone stratégique essentielle pour la France mais aussi pour l’Europe (proximité, population, matières premières). La France a encore une bonne connaissance de ce continent. Elle comprend, mieux que les autres, ses populations. Déjà la Chine, l’Inde et le Bresil sans parler des États-Unis tournent leur regard vers l’Afrique. La France se doit d’être très présente, c’est à dire très active non seulement sur le plan militaire, mais également sur les plans minier, commercial, industriel, agricole, culturel et financier. Bref, c’est une stratégie générale. Pour cela il faut que notre armée ait les capacités d’agir et de durer pour permettre puis accompagner cette politique. L’armée est au cœur de l’action de l’État. Quelle politique étrangère possible sans armée capable d’anticiper, de dissuader, d’agir, de contrôler et d’accompagner ? Le projet de Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 ne permettra pas aux armées de relever les défis qui s’annoncent en Afrique pour les années à venir. Les engagements seront à l’évidence longs. Une véritable politique africaine implique des moyens militaires (effectifs et matériels) prépositionnés et d’intervention qui dépassent ceux qui sont prévus aujourd’hui dans la LPM. Le président peut tout à fait décider de renforcer les armées s’il apparaît que celles-ci sont très sollicitées (plus que prévu). Il n’est donc pas anormal d’ajuster les moyens aux besoins pas toujours prévisibles. Il s’avère aujourd’hui indispensable de revoir à la hausse un budget de la Défense à l’évidence sous estimé. C’est une question de bon sens et une marque de respect pour nos soldats. Bd Voltaire _________________ "Nous avons eu l’impression d’être trahis, ce qui explique notre révolte" Commandant Hélie de Saint-Marc dernier Chef de Corps du 1er REP
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| | | Githi Pro !
| Sujet: Re: OPERATION SANGUERIS - Centrafrique : 150 militaires du 1er RHP de tarbes mobilisés Dim 8 Déc 2013 - 19:44 | |
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| | | ParaGuépard Pro !
| Sujet: L'armée française tente de ramener le calme à Bangui Lun 9 Déc 2013 - 22:39 | |
| FRANCE INFO L'armée française tente de ramener le calme à Bangui le Lundi 9 Décembre 2013 à 06:23 Par Yann Bertrand , Olivier PoujadeUn soldat français monte la garde devant des résidences à Bangui, la capitale centrafricaine © Reuters REPORTAGE | Plus d'un millier de soldats français ont été déployés à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, dans le cadre de l'opération militaire Sangaris. En attendant le désarmement annoncé des milices qui sèment le chaos en ville, ils tentent de ramener la calme mais les accrochages se multiplient, comme a pu le constater l'envoyé spécial de France Info. Le déploiement progressif ce week-end des soldats français dans Bangui a indéniablement ramené un peu de calme dans une ville où régnait le chaos depuis quelques jours. Les combattants rebelles de la Séléka, qui ont renversé le président centrafricain François Bozizé en mars dernier, sont beaucoup moins actifs mais ils restent encore présents. Des accrochages ont eu lieu ces dernières heures, comme celui qu'a vécu Olivier Poujade, envoyé spécial de France Info, au contact de l'armée française. Reportage avec la compagnie du 8ème régiment de parachutistes de Castres en patrouille à Bangui - Olivier Poujade (00:01:59) Depuis Paris, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major français, a reconnu que la situation laissait poindre " une tension assez palpable". Sur le terrain, environ 1.200 soldats français sont déployés à Bangui, sur les 1.600 que compte en tout l'opération Sangaris - des soldats patrouillent également au nord et à l'ouest de la Centrafrique, notamment à Bossangoa et Bossembélé. Le désarmement des milices a été annoncé; il devrait commencer ce lundi. Les patrouilles des soldats français se font en lien avec des éléments de la future force africaine Misca, dont les effectifs seront portés à terme à 6.000 hommes. En attendant, des hélicoptères militaires survolent la capitale, Bangui. Selon la Croix rouge, au moins 394 personnes auraient été tuées seulement à Bangui, au cours des violences de ces derniers jours. ►►► A LIRE | Reportage à Bangui, capitale frappée par la mort Par Yann Bertrand , Olivier Poujade | |
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