La pensée du jour.

c'est pour cela que l'on fait les crèpes  aujourd'hui
a notre façon

Bon, moi qui aime bien faire la cuisine et la pâtisserie je vais faire tes crêpes mais plutôt que du whisky je vais utiliser du Rhum St James.

Claude Larue a écrit:

Sagesse chinoise

Le sage a dit aussi :

Citation :

C'est au moment où tu vois un moustique se poser sur tes testicules que tu te rends compte qu'il y a moyen de régler certains problèmes autrement que par la violence !

Claude Larue a écrit:

Bon, moi qui aime bien faire la cuisine et la pâtisserie je vais faire tes crêpes mais plutôt que du whisky je vais utiliser du Rhum St James.

Bonsoir à tous,
Je te rejoins Claude, mais Je prendrais du rhum du "Père Labat de Maie-Galante" 59°.
J'en ai rapporté quelques bouteilles que j'ouvre à différentes grandes occasions!

Bonjour Claude.
Hélas j'ignore tout du "père Labat" mais je ne doute pas qu'il soit fameux. Lorsqu'ils entreprenaient quelque chose, les pères faisaient dans l'excellence: le Don Pérignon, le muscat de Carthage...

J'ai connu un rhum distillé par un paysan local, mais c'était sur la grande terre.
Je n'en ai plus malheureusement.

le rhum de marie galante est trés bon, je lui trouve un gout de cuir "brelage de gendarme"  :D 
je préfère les 50°, plus riches en gout subtils....
avez tu eu la chance de connaitre le "rhum Bourdon" , distillerie agricole prés de "grosse montagne" également en Guadeloupe?...
mais, si on cuite quitte les départements d'outre mer, les meilleurs rhums, pour moi, sont fait à la Barbade...

Bonjour Laurent Christian.
Je ne suis pas amateur de rhum. Je n'en consomme qu'avec les babas. Je préfère l'Armagnac. Mais ça, bien sûr, ce n'est qu'une question de goût.

Claude Larue a écrit:

Je préfère l'Armagnac.

L'Armagnac ! Cela me rappelle, il y a ...bien longtemps ( ), quelques anciens voulant déguster

un armagnac d'âge respectable qui commandaient au serveur du bar du mess un .....?

Certains s'en souviennent ?

sous le vocable rhum on trouve d'ignobles bibine faite avec de la bagasse, résidu de canne broyées a peine fait pour la cuisine et de véritables nectars...

J'ignore même si ça s'écrit comme cela.
Dans les années 50, dans la marine une fois par mois, nous avions droit à 1 litre de taffe ou tafia. C'était un rhum qui n'avait de rhum que le nom mais qui parfumait agréablement les gâteaux. Les buveurs invétérés le consommaient sans modération. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle on ne pouvait en avoir qu'un litre par mois.

le tafia est au rhum agricole ce qu'etait le rosé au souffre du foyer au chateau margot ou le cambusard au vin de précision du pacha...

Je n'ai pas connu le "rosé au soufre" mais j'ai parfaitement connu le "cambusard". Il faut croire qu'il n'était pas si mauvais puisque je suis toujours vivant.
Bonne soirée Laurent Christian.

Claude Larue a écrit:

... j'ai parfaitement connu le "cambusard". Il faut croire qu'il n'était pas si mauvais puisque je suis toujours vivant.
...

nous avons, ici, tous résisté aux boissons réglementaire des différentes armes, nous étions jeunes et beaux...
mais notre choix aujourd'hui ne serait ni les "jajas" ou ratafia nos gouts ont évolués...
bonne soirée, mon Ancien

laurent christian a écrit:

nous avons, ici, tous résisté aux boissons réglementaire des différentes armes, nous étions jeunes et beaux...

On a même résisté au contenu du flacon de vitriol des rations individuelles, qui, lorsque nous étions de jeunes et beaux

prémis, nous tenait lieu d'antigel lors des glaciales séances de saut hivernales à Bricy, n'est-ce pas Claude ?

Avec l'âge on devient fine gueule. Il m'arrive pourtant d'avoir envie de "pain de guerre". Probablement pour repenser au bon vieux temps.
Bonne soirée.

Rien de tel que le pain de guerre pour tenir l'estomac en pleine tempête sur un océan déchaîné !

A propos de tenir l'estomac, j'ai un effroyable souvenir d'une tempête sur les côtes algériennes. J'étais sur le P 701 et nous devions assurer nos quinze jours de SURMAR. Le Cassard qui avait été dépêché à Oran pour intercepter le Slovenija avait différé sa sortie. Nous avions comme commandant un premier maître Breton qui nous a dit: "On appareille. Nous allons montrer à ces marins d'eau douce qui nous sommes." Et nous avons pris la mer. Pour faire des économies de gamelle, le cuistot nous a servi, en entrée des sardines avec des rondelles d'oignons... Il a économisé la suite du repas. Sur les quinze hommes que comptait l'équipage il n'y eu que le commandant et un bosco qui ne crièrent pas raaa...oul. Même du pain de guerre garni de sécotine n'aurait pas tenu à l'estomac. Nous avons rallié Ténès avec deux heures de retard. Ce fut mon plus gros coup de tabac.

Le Cassard, ça me rapelle de vieux souvenirs, j'ai pris la tempête dans l' océan indien à ses côtés sur le "Kersaint" (escorteur rapide) avec l'escadre de méditerranée

C'étaient de solides navires. Même la coquille de noix qu'était le P 701 avait une tenue à la mer extraordinaire. Quand je vois les mésaventures du Ch. de Gaulle je me demande où est passé la DCAN.

PLOUSEY a écrit:

dans l' océan indien à ses côtés sur le "Kersaint"

Bonjour Plousey, mon frère a fait la campagne de Suez, l'océan Indien embarqué sur le Kersaint dès sa sortie des chantiers navals en 1956.
Il fut coulé dans les années 80 comme cible maritime.

Bonjour Claude,
J'ai donc marché sur les pas de ton frère mais sept ans plus tard. Entre Tamatave et Diego-Suarez pour une simulation de débarquement avec les fuscos.

Plousey, on on peut comparer les escales 1956 et 63: Tamatave Diego Suarez

Citation :

Les escales de l'EE Kersaint

(Principales escales et mouillages)

1956 : Brest, Bône, Philippeville, Toulon (port-base), Monaco, Izmir, Smyrne, Rhodes, Crète, Gibraltar, Casablanca, Dakar, Conakry, Bizerte, Haïffa.

1957 : Nice, Bizerte, Dakar, Simonstown, Le Cap, Diego Suarez, Djibouti, Tamatave, La Réunion, Lourenço Marquez, Abidjan, Dakar, Brest, Plymouth, Alger.

1958 : Beyrouth, Arzew, Mers el Kébir, Nemours.

1959 :Palerme, Bône, Oran, Mers el Kébir, Philippeville, Alger

1960 : Agadir, Port Etienne, Dakar, Abidjan, Mers el Kébir, Bizerte, Bône, Collo, Syracuse, Villefrance sur Mer, Alger, Bougie.

1961 : Bizerte, Malte.

1962 : Gibraltar, Mers el Kébir,Calvi, Ajaccio, Théoule, Gênes.

1963 : Valence, Palerme, Mers el Kébir, Tarente, Corfou, Venise, Catane, Palavas, Port Saïd, Djibouti, Nossi Bé, Diégo Suarez, Maroautsetra, Tamatave, Aden, Assab.

1964 : Brest (refonte Tartar).

source

Bonjour Claude,

Eh oui, c' est triste bien que le cercueil soit idéal ! Mon bataillon, commandé par Marcel GUILLEMINOT (un sacré bonhomme, DCD il y a peu de temps) a embarqué à Tamatave sur le KERSAINT, le GASCON, et débarqué à proximité de Diégo-Suarez à bord de LCM et LCT.