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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin

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Kéo
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Kéo



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MessageSujet: 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin   36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin EmptyVen 14 Fév 2014 - 11:29

36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin ; 18 dans le Morbihan (opération Dingson) et 18 dans les Côtes-d'Armor (opération Samwest). L'un d'eux, le caporal Emile Bouétard, un Breton, fut tué au combat entre minuit et une heure le 6 juin à Plumelec, Morbihan. Il fut probablement le premier mort du débarquement2,3,, d'autres sources mentionnant toutefois plutôt un mort de l'opération Tonga, le lieutenant britannique Den Brotheridge (en)4,5
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Pérignon
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Pérignon



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MessageSujet: Re: 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin   36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin EmptyMer 19 Mar 2014 - 23:42

En mémoire des premiers SAS

Citation :
En juin prochain, l'armée de terre honorera à son tour la mémoire des parachutistes SAS largués dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, à Plumelec, dans le Morbihan et dans les Côtes d'Armor.
Emile Bouétard, un Breton de 29 ans est le premier mort de l'opération Overlord.
Ces commandos isolés avaient permis de fixer plus de 150.000 allemands en Bretagne, par des actions de sabotage et de déception.
L'actuel 1er RPIMa est le descendant direct de ces SAS qui avaient auparavant opéré en Méditerranée et en Afrique du Nord.
Une reconstitution et une cérémonie sont prévues les 5 et 6 juin prochain autour de Saint-Marcel, où un important maquis était né autour des SAS.

http://lemamouth.blogspot.fr/2014/03/en-memoire-des-premiers-sas.html#more
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Pérignon
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Pérignon



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MessageSujet: Re: 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin   36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin EmptyMar 27 Mai 2014 - 21:03

Les SAS français du 5 juin honorés à Plumelec par la Brigade des forces spéciales Terre

Citation :
Le 5 juin, la Brigade des forces spéciales Terre (BFST) reviendra sur les traces des premiers SAS (forces spéciales britanniques), dont le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de Marine est le principal héritier. En présence du ministre de la Défense et du général commandant les opérations spéciales, ce saut historique sera reconstitué dans le Morbihan en vue de rendre hommage à cette première vague de soldats libérateurs.

L'histoire. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, un équipage de sept éléments des Special air service (SAS) du 2e régiment de chasseurs parachutistes commandés par le lieutenant Marienne, parti de Fairford à 130 km au nord-est de Londres était largué sur les landes de Lanvaux à Plumelec. Leur mission : préparer le terrain pour d'autres unités parachutistes à venir et exécuter des opérations de sabotage pour freiner toutes interventions des troupes allemandes vers la Normandie où débute l'opération Neptune, nom de code donné au Débarquement. Quelques heures après le largage de ces éléments, le caporal Émile Bouétard (photo ci-contre), natif de Pleudihen-sur-Rance (Côtes-d'Armor), tombe sous les balles ennemies. Il est, depuis ce 6 juin 1944, considéré comme le premier mort du Débarquement. Cette date reste gravée dans l'histoire de Plumelec.

Le programme est le suivant:
- 9h-10h : Lieux mémoriels. Courte infiltration à pieds puis dépôts de gerbes sur les stèles et/ou monuments mémoriaux. La famille du caporal Bouetard ainsi que les enfants des écoles de l’agglomération seront associés à ce déplacement.
- 14h-15h : Prise d’armes devant le moulin de la Grée, ancien poste d’observation allemand, et le monument des SAS. Largage de chuteurs opérationnels.


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LAUCHERE
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MessageSujet: Re: 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin   36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin EmptyMar 27 Mai 2014 - 22:02

Merci Pérignon pour cette info.
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claude millet
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claude millet



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MessageSujet: Re: 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin   36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin EmptyMer 28 Mai 2014 - 0:22

Bien reçu Pérignon et merci.
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MessageSujet: Re: 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin   36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin EmptySam 31 Mai 2014 - 15:42

Saint-Marcel, dans les Landes de Lanvaux, a abrité le plus grand maquis breton, où s’est déroulé le 18 Juin 1944, un combat mémorable de l’histoire de la France et de la Bretagne.

Avant même que les alliés débarquent en Normandie, les parachutistes de la France Libre étaient largués sur la Bretagne, et dans les jours qui suivirent à Saint-Marcel où se rassemblaient 2500 Bretons.

Ces faits d’armes de la Résistance en Bretagne, l’une des premières régions de France reconnue pour son héroïsme et ses sacrifices, méritent d’être reconnus, expliqués, commémorés et préservés à jamais.

36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin Affiche70e


PROGRAMMATION EN TELECHARGEMENT ICI


Musée de la résistance bretonne, Les Hardys Béhellec 56140 ST MARCEL - Tél. 02 97 75 16 90 - Fax 02 97 75 16 92
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MessageSujet: Re: 36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin   36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin EmptyDim 1 Juin 2014 - 12:03

L’histoire a retenu les exploits des parachutistes Américains et Anglais du Jour J, ce à juste titre. En revanche, elle a occulté ceux des paras de la France Libre. Au moment même ou le ciel Normand s’ornait de milliers de corolles , quatre sticks du 2ème Régiment de Chasseurs Parachutistes étaient largués dans le Morbihan et les Côtes d'Armor (début décembre 44 les Britanniques acceptent d’intégrer les deux bataillons français à la Brigade SAS en formation. Ainsi, le 3ème BIA du capitaine Château-Jobert alias « Conan » et le 4ème BIA du commandant Bourgoin débutent leur entraînement en Ecosse. Les hommes, moins d’un millier, effectuent alors de nombreux stages commandos à Cupar, Comrie puis au camp d’Auchinleck).

Début mai 1944, les SAS français sont fin prêts et opérationnels. Ils sont alors envoyés dans un camp secret du sud de l’Angleterre.

Les parachutistes doivent couper les voies de communication, harceler l’ennemi et retarder l’acheminement de renforts vers la tête de pont. Dans ce but, des équipes de reconnaissance doivent établir des bases sûres, Samwest dans les Côtes-du-Nord et Dingson dans le Morbihan, préparer un terrain de parachutage susceptible de recueillir des éléments de renfort à partir de J+3, étudier les forces de l’ennemi dans le secteur et prendre contact avec la résistance. Dans la nuit du 7 au 8 juin, dix-huit équipes de sabotage, mission Cooney-Parties, doivent être disséminées sur le Morbihan, les Côtes-du-Nord et l’Ille-et-Vilaine afin d’effectuer des missions de harcèlement et d’interdiction.

Le JOUR J
Le 5 juin 1944 à 22h00, deux avions Stirling décollent de l’aérodrome de Fairford (Angleterre) avec à leur bord les trente-cinq parachutistes français des quatre sticks précurseurs. Vers 00h45, les équipes Marienne et Déplante sont larguées entre Plumelec et Guéhenno. Le stick Marienne tombe à deux kilomètres de l’endroit prévu et à proximité d’un observatoire allemand, le moulin de Plumelec, qui donne aussitôt l’alerte.  
Alors que le Lt Pierre Marienne parvient à décrocher avec trois hommes et le capitaine Hunter-Hue (SOE), le Cpl/C Bouétard et les trois radios doivent engager le combat. Rapidement Emile Bouétard est grièvement blessé. Après une demi-heure, les trois radios sont à court de munitions et sont faits prisonniers. Un cosaque s’approche et achève Emile Bouétard d’une balle dans la tête. Il est 1h30 le 6 juin 1944. Le Sgt Jourdan, Etrich et Sauvé seront interrogés par la Gestapo puis conduits a Chartres avant d’être dirigés en train vers l’Allemagne. Au cours du transfert, les deux premiers parviendront à s’évader alors que Maurice Sauvé, malade, sera contraint de rester dans le convoi.Pour sa part, le stick du Lt Henri Déplante tombe à une dizaine de kilomètres de la DZ et se regroupe rapidement. Le lendemain, après un contact avec des maquisards de la compagnie de Plumelec, les deux sticks précurseurs sont réunis et dirigés vers le maquis de Saint-Marcel. Aussitôt, les deux officiers SAS décident d’y installer la base Dingson qui doit recevoir les éléments du bataillon.

Dans les Côtes-du-Nord, les lieutenants Botella et Deschamps regroupent leurs hommes près de Locarn puis prennent la direction de la forêt de Duault. A l’aube, ils installent la base Samwest et prennent contact avec deux patriotes du maquis Tito. La situation se présente bien et dans la nuit du 9 au 10 juin, le capitaine Leblond et une quarantaine d’hommes sont parachutés en renforts.

Le 12 juin au matin, la base de Duault est attaquée. Après une journée de combats, les parachutistes et les maquisards parviennent à décrocher vers le sud. Trois blessés graves, le Lt André Botella, le S/Lt Jean Lasserre et le Cpl Jacques Faucheux, sont dans l’incapacité d’effectuer le déplacement et doivent être abandonnés.  
Pendant ce temps, la base Dingson rassemble un nombre très important de maquisards bretons qui viennent récupérer des armes parachutées tous les soirs. Cette activité ne passe pas inaperçue. Le 18 juin, le maquis de Saint-Marcel est attaqué à son tour et doit se disperser. Au cours des mois de juin et juillet, les parachutistes parviennent malgré tout à assurer l’armement et l’instruction de plusieurs milliers de maquisards. Traqués et pourchassés par un ennemi impitoyable, ils passent plusieurs semaines à l’arrière des lignes allemandes dans des conditions très éprouvantes. Enfin, début août, le signal de l’insurrection est envoyé. Aussitôt, parachutistes SAS et maquisards passent à l’action et assurent la progression rapide des troupes alliées en Bretagne.

Parallèlement, des sticks du 3ème SAS sont parachutés dans le Finistère, en Poitou-Charentes, dans le Centre, le Limousin, le Rhône, la Bourgogne et le Jura où ils harcèlent les convois ennemis. Malgré des pertes importantes et de lourds sacrifices, les missions sont remplies et les S.A.S. français sont pour beaucoup dans la réussite des opérations de libération de la France. D’autres missions les attendent dans les Ardennes et la Hollande. Les Parachutistes SAS de la France Libre, l’unité française la plus décorée de la seconde guerre mondiale, terminent la guerre aux portes de l’Allemagne.

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36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin Saint-marcel2
Entraînement des S.A.S français en Grande Bretagne. La tenue est celle des parachutistes britanniques. Seul le béret noir avec l’insigne porté à droite les différencie de leurs camarades.



Source : le musée de la résistance Bretonne à Saint Marcel : ici
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Émile Bouétard est considéré par certains auteurs comme le premier soldat tué des opérations du débarquement de Normandie, l’opération Overlord, après un accrochage avec les troupes occupantes peu après son parachutage en Bretagne dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 dans le cadre de l'opération Dingson.

Si l'horaire de 00:40 le 6 juin 1944 est retenu, il faut nuancer cette information, car deux soldats anglais engagés dans l'opération Deadstick (le Lieutenant Herbert Denham Brotheridge et le Lance-Corporal Fred Greenhalgh) meurent suite à leur engagement pour le contrôle du pont de Bénouville (le fameux Pegasus Bridge), entre 00:16 et 00:30 le 6 juin 1944.

Émile Bouétard (1915-1944) est un caporal parachutiste SAS français dans les Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale.est né à Pleudihen-sur-Rance, dans les Côtes-du-Nord, non loin de Saint-Malo le 4 septembre 1915.  A l’âge de treize ans, il s'engage dans la marine marchande. Après plusieurs affectations sur différents navires, il est mobilisé en 1940 et rejoint Pleudihen après l'invasion de la France par l'armée allemande. Ne supportant pas l'occupation, il trouve le moyen d'embarquer en Afrique du Nord sur un navire de son ancienne compagnie. Le 8 novembre 1942, alors qu'il est embarqué sur l'Ile de Ré, il «déserte» aux Etats-Unis pour rejoindre la Grande Bretagne qu’il atteint deux mois plus tard. Il s’engage alors dans les F.F.L., puis dans les F.A.F.L., et est intégré dans la section des parachutistes de Pierre Marienne. Jusqu’en juin 1944, il suit l’éprouvant et exigeant entraînement des parachutistes, puis des S.A.S.. Blessé au cours de son entraînement, il surmontera son handicap, à force de volonté et réussira à rester dans sa section.
Il est l’un des 9 SAS du stick du lieutenant Pierre Marienne (1908-1944) qui est parachuté au-dessus du moulin de Plumelec, dans le Morbihan, pour établir la base Dingson. Cette base, installée à 15 km au Maquis de Saint-Marcel, devait ensuite accueillir d’autres parachutages de SAS et d'armes. Les SAS, aidés par la Résistance locale, devaient ensuite mener des opérations de guérilla et de sabotage en Bretagne pour ralentir la montée des troupes allemandes vers le front tout juste ouvert par les Alliés en Normandie. Blessé au combat, Émile Bouétard fut achevé par un supplétif ukrainien ou géorgien de l'armée allemande, à 0 h 40 à Plumelec.

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site du moulin de Plumelec devenu    Mémorial des parachutistes français du S.A.S.,construit au pied du Moulin de la Grée.77 noms de parachutistes S.A.S. de la France Libre, tombés dans les combats en Bretagne, sont inscrits sur le Mémorial

36 parachutistes des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin Bouetard
Photo inédite : Le caporal Emile BOUETARD est à droite, sur ce plan

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- Le 8 juin 1980 : un monument est inauguré à la mémoire d’Émile Bouétard, à proximité du lieu de l’accrochage, au village Le Halliguen à Plumelec, Morbihan.
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A l’occasion, une allocution fut prononcée par le capitaine Déplante, ancien chef du stick « Pierre 2 » et par le maire de Plumelec, M. Guyot : « Que ce monument que nous venons d’inaugurer soit avant tout pour notre jeunesse le symbole du devoir et du courage dont a fait preuve cet homme qui n’a pas voulu abdiquer sous le joug nazi… ».


- Le 21 octobre 1984 : un monument à la mémoire d’Émile Bouétard, érigé aux Croix Saiget, à Pleudihen-sur-Rance, Côtes-d'Armor, non loin de son lieu de naissance, a été inauguré en présence d'anciens S.A.S. et d’une assistance nombreuse. L’heure de sa mort est indiquée sur le monument : 0 h 40.
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Ce monument porte l'inscription suivante : « Caporal parachutiste S.A.S. Émile Bouétard, né à Pleudihen le 4 septembre 1915, tombé à Plumélec le 6 juin 1944 à 0 heure 40. Il fut le premier de tous les soldats alliés à mourir pour notre libération ». Émile Bouétard est l'un des quatre cents parachutistes lâchés près de Saint-Marcel, ayant comme mission, avec les résistants des landes de Lanvaux dans le Morbihan, de fixer les troupes allemandes loin du front de Normandie, quelques heures avant le débarquement. Devant le monument sont placées les deux croix, dites « Croix-Saiget », datant du Moyen Âge.
Le monument érigé non loin de son lieu de naissance, a été inauguré le 21 octobre 1984 en présence d'anciens S.A.S. et d’une assistance nombreuse. Cinquante-deux drapeaux, dont celui des S.A.S. Ouest Bretagne porté par Louis Le Floch, camarade d’Émile Bouétard et celui des maquisards de Plumelec, rendirent hommage au disparu.


- Le 5 juin 1994 : une place du bourg de Plumelec, inaugurée à l'occasion du 50e anniversaire du débarquement, porte le nom : « Place du Caporal Émile Bouétard ».
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- Le 8 mai 2009 : une rue du bourg de Plouguernével (22) est inaugurée et porte le nom : « Émile Bouétard, 1er mort du débarquement ».
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Le Comité de Ploubazlanec du Souvenir Français était représenté à Plouguernével pour l'inauguration de la rue "Emile Bouétard - Caporal parachutiste Français - 1er mort du Débarquement". Le drapeau du Souvenir Français était porté par Claire Métayer.(peut être sa petite fille ??)
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