Un TRANSALL au 13ème Régiment de Dragons Parachutistes

Un Transall au 13e Régiment de Dragons Parachutistes
29 mars 2013 – 17:44
Alors que le premier A400M Atlas est attendu, les C-160 Transall commencent à tirer leur révérence. Après la cession au Musée de l’Air et de l’Espace de l’exemplaire R-18, qui participa à l’opération Bonite et au largage de légionnaires du 2e Régiment Etranger de Parachutistes sur Kolwezi, c’est au tour du R-4, immatriculé 61-MD, de connaître une nouvelle vie.
Retiré du service opérationnel par l’armée de l’Air, cet appareil a en effet été cédé au 13e Régiment de Dragons Parachutistes (RDP) de Martignas-sur-Jalle, où il est arrivé le 28 mars, après un voyage de 3 semaines. Parti de la base aérienne d’Orléans-Bricy, à 450 km de là, le convoi a dû emprunter un itinéraire particulier afin de ne pas rester bloqué en raison de la largeur de la cellule du Transall, qui est de 6m50.
A proprement parlé, cet appareil n’est plus véritablement un avion étant donné que ses ailes et son empennage ont été démontés. En revanche, la trappe de soute et l’intérieur ont été préservés afin de permettre à cette unité du Commandement des opérations spécales (COS) de simuler, par exemple, les différentes phases techniques d’un poser d’assaut à n’importe quel moment et comme elle l’entend.
Photo : 13e RDP


source: Zone Militaire

Les commentaires suite à la publication de l'article, dont un exemple ci-après: 
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Citation :

1. Curieux les critiques…
   L’architecture d’un C160 Transall ou d’un A400-M Atlas étant la même (itou pour le C130), à savoir 2 portes latérales et une tranche arrière, s’entraîner sur cette carcasse permet d’acquérir les fondamentaux. Il suffit juste après d’intégrer les spécificités propres à l’Atlas. De plus, la carcasse n’a pas de contrainte horaire, contrairement à un vrai avion dont la dispo. peut être limitée pour cause de planning = NLD (No Limit Drill)..!
   Quant aux histoires de coûts:
   Avoir cette carcasse au régiment permet d’éviter:
   - Les frais éventuels de mise en place d’un vrai Transall vers l’aérodrome idoine (les entraînements ne se faisant pas forcément sur les B.A. où sont stationnés les C130/160.
   - Les frais de déplacements divers vers une B.A., ainsi que les pertes de temps. Pour un même effet, entraînement au technique du poser d’assaut pour le commando, les délais sont fortement réduits, donc le coût global de l’exercice baisse..!
   S’il est légitime de s’interroger sur la nature des coûts et de l’utilisation de l’argent public, il faut toutefois s’efforcer de voir la problématique d’une situation dans sa réalité et globalité etc…
   Par Eric38 on mar 30, 2013
   

Il aura une autre vie...