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| Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat | |
| | Auteur | Message |
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Michel Expert
| Sujet: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Sam 20 Sep 2008 - 10:00 | |
| Afghanistan: les familles des soldats tués reçus à l'Elysée par Sarkozy
PARIS (AFP) — Nicolas Sarkozy a reçu vendredi à l'Elysée les familles des dix soldats français tués le 18 août en Afghanistan lors d'une embuscade tendue par les talibans à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Kaboul, a constaté un journaliste de l'AFP.La présidence de la République comme les familles n'ont fait aucune déclaration à l'issue de cette entrevue.Le chef de l'Etat avait déjà rencontré ces familles le 21 août, à l'occasion de l'hommage national rendu aux militaires aux Invalides.A son invitation, plusieurs d'entre elles se sont rendues la semaine dernière à Kaboul pour y passer quelques heures auprès des troupes françaises afin, selon Nicolas Sarkozy, de "commencer le travail de deuil".Sept des familles qui ont perdu un proche lors des combats du 18 août ont pris part à ce voyage, ainsi que trois parents de soldats tués en 2006 et 2007.Depuis octobre 2001 et le début de l'intervention française aux côtés de la coalition internationale en Afghanistan, 24 militaires français ont été tués dans ce pays dans des combats ou dans des accidents ou attentats.Les députés et les sénateurs doivent se prononcer lundi après-midi pour ou contre la "prolongation de l'intervention des forces armées françaises en Afghanistan", après un débat devant les deux chambres du Parlement réunies en session extraordinaire.
Dernière édition par Michel le Sam 20 Sep 2008 - 14:27, édité 3 fois | |
| | | Tireur FM du 4 confirmé
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Sam 20 Sep 2008 - 13:41 | |
| Il faudrait que SARKO passe à autre chose ?
Trop c'est trop. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Sam 20 Sep 2008 - 13:48 | |
| Ils feraient mieux de se prononcer ,nos députés et sénateur sur l'intégrisme rampant dans notre pays et en Europe,aussi notre pays d'ailleurs. |
| | | Michel Expert
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Sam 20 Sep 2008 - 14:24 | |
| Pour répondre à Tireur FM, je pense qu'il en a fini avec les familles, certaines ont souhaiter aller voir, c'est fait, ils en ont discuté, voilà.
L'autre partie du sujet fabrepasc, c'est que compte tenue de la modification de la Constitution que le Président a souhaitée, il n'a plus le pouvoir de laisser nos troupe plus de six mois en Opération sans un débat et un vote à l'Assemblée. Ce sera intéressant de voir ce qui va en sortir.
Situation en Afghanistan : débat et vote en séance publique
Les sénateurs débattront, lundi 22 septembre, en séance publique, de la situation en Afghanistan. Ce débat sera suivi d’un vote.
Selon le 3ième alinéa de l’article 35 de la Constitution issu de la révision constitutionnelle : "lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Le Conseil des ministres a donc décidé de demander au Parlement l’autorisation de prolonger l’intervention des forces armées françaises en Afghanistan, engagés en 2001 dans le cadre du Conseil de sécurité. | |
| | | Michel Expert
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Lun 22 Sep 2008 - 19:00 | |
| La majorité UMP, le Nouveau centre et François Bayrou ont voté pour, tandis que PS, PCF et Verts ont voté contre. Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS, dénonce un glissement vers une "guerre d'occupation". Le Premier ministre François Fillon annonce l'envoi de moyens supplémentaires correspondant à "une centaine d'hommes".
L'Assemblée nationale a approuvé lundi 22 septembre le maintien des forces armées françaises en Afghanistan, la majorité UMP et Nouveau Centre votant pour, l'opposition PS, PCF et Verts contre. Le maintien des troupes a été approuvé par 343 voix contre 210. Les députés débattaient ce lundi de la présence militaire française, sur fond de polémique à propos des moyens dont disposent les soldats français sur le terrain.
François Fillon annonce des moyens supplémentaires
Un peu plus tôt, François Fillon, qui prononçait le discours introductif du débat, annonçait que le gouvernement avait "décidé de renforcer nos moyens militaires dans les domaines de l'aéromobilité, du renseignement et de l'appui".
"Ces moyens seront sur place dans quelques semaines", a-t-il poursuivi. "Concrètement, des hélicoptères Caracal et Gazelle, des drones, des moyens d'écoute, des mortiers supplémentaires seront envoyés, avec les effectifs correspondants, soit une centaine d'hommes".
Selon François Fillon, l'exécutif tire ainsi "les enseignements de l'embuscade meurtrière" qui avait fait dix morts parmi les soldats français le 18 août près de Kaboul. En hommage aux 10 soldats français morts dans cette embuscade, les députés ont observé une minute de silence à l'ouverture de la session extraordinaire.
Embuscade : Fillon dénonce "le mensonge"
Au sujet de cette embuscade, François Fillon a dénoncé devant le Parlement "le mensonge et la désinformation", faisant référence à un compte-rendu d'un officier de l'Otan.
Parlant d'"un compte rendu à chaud qui ne recoupe pas les informations complètes que nous avons recueillies", François Fillon a démenti l'une de ses critiques sur le manque de munitions.
"Les forces engagées dans les combats du 18 août ont toujours été en mesure de riposter aux tirs de leurs adversaires. Plus de trois tonnes de munitions supplémentaires ont été acheminés durant les combats à cette fin", a-t-il déclaré.
"La réalité est suffisamment cruelle pour qu'on n'y ajoute pas le mensonge et la désinformation", a dit François Fillon.
Quant aux moyens de communication, ils "n'ont pas manqué", a-t-il assuré.
Un poste-radio, "destiné aux liaisons avec l'arrière au sein de la section tombée dans l'embuscade, est reste mué quelques minutes", mais seulement lorsque "le soldat qui le portait a été mortellement touché", a-t-il encore précisé. Il a souligné qu'une section d'infanterie "est aujourd'hui équipée de 20 postes radio de différentes natures". En outre, il a confirmé "qu'un seul soldat a été tué à l'arme blanche" et qu'aucun "n'a été capturé".
Le Premier ministre a par ailleurs demandé lundi aux alliés de la France de faire preuve de "vigilance" dans leurs actions militaires contre les insurgés afghans, pour épargner les populations civiles.
"Nos pilotes ont pour instruction de ne tirer que sur des cibles identifiées à 100%", a assuré le chef de gouvernement.
Prévoir de "probables pertes"
François Fillon a également redit croire "à la nécessité d'un consensus national" sur la question de l'Afghanistan. Il en a appelé à la "responsabilité" des députés, soulignant que la France n'était "pas à l'abri du terrorisme", et développant l'ambition de Paris d'une "réconciliation" politique des Afghans.
Il a également invoqué la nécessité pour la France de respecter "l'engagement" pris en 2001 devant l'ONU par Jacques Chirac et Lionel Jospin, respectivement chef de l'Etat et Premier ministre à l'époque, évoquant par ailleurs "une exigence morale" vis-à-vis des Afghans. Le Premier ministre a toutefois admis que ce choix n'ira pas "sans probables pertes".
Il a enfin répondu en détail aux critiques de l'opposition, et rejeté l'idée d'un calendrier de retrait. "Ce calendrier ferait le jeu de nos adversaires". "Ce calendrier dépend des avancées de la stratégie globale" et "deux objectifs majeurs", a-t-il souligné : "permettre aux Afghans d'assurer leur propre sécurité et garantir la stabilité des institutions afghanes".
Bernard Kouchner "Il faut plus discuter avec les Afghans."
"C'est vrai nous sommes dans l'incertitude", admet le ministre des Affaires étrangères. "Il faut plus discuter avec les Afghans", répète-t-il avant de souligner qu'il ne peut y avoir de stratégie uniquement militaire évoquant la conférence de Paris et la conférence de Bucarest. "Cette stratégie prendra, selon Bernard Kouchner, beaucoup plus que deux mois et même beaucoup plus de deux ans." À Noël Mamère, il répond qu'il faut un peu de temps pour sécuriser le pays.Il faut demander un commandement unique des forces sur place, reconnaît Bernard Kouchner qui accuse le gouvernement Jospin d'avoir envoyé les troupes sous le commandement américain. "Toute notre politique c'est le contraire de l'alignement (sur les États-Unis) : tout cela est un tissu d'approximation." Le directoire politique appelé de ses voeux par Jean-Marc Ayrault, "c'est le conseil de l'Onu", renvoie Bernard Kouchner.
Dernière édition par Michel le Lun 22 Sep 2008 - 20:52, édité 1 fois | |
| | | claude millet Fondateur
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Lun 22 Sep 2008 - 20:44 | |
| Merci Michel J'allais publier celui FI....
Donc nous restons. | |
| | | Michel Expert
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Lun 22 Sep 2008 - 20:51 | |
| Oui Prosunt, le Sénat a débattu ce soir et a voté.
Votant 328, Pour 209 Contre 119
Donc nous restons. | |
| | | Michel Expert
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Lun 22 Sep 2008 - 20:57 | |
| Les renforts:
Les hélicoptères sont un Caracal et deux Gazelles Viviane (spécialisée dans la reconnaissance). Les drones seront un lanceur de SDTI du 61ème régiment d'artillerie, avec six engins. Un groupe de deux mortiers de 120 mm sera également envoyé en renfort, ainsi que des moyens d'écoute (guerre électronique). Et les hommes pour les servir (env. 100) | |
| | | Langenargen Pro !
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Lun 22 Sep 2008 - 23:59 | |
| Voilà ce que j'ai retenu des débats:
Pour terminer cet après-midi de débats, place aux deux ministres concernés, Bernard Kouchner tout d’abord. La conclusion du ministre des Affaires étrangères est sans appel : “il ne faut pas abandonner nos amis afghans”
Hervé Morin
C’est au ministre de la Défense, Hervé Morin, qu’échoit le soin de conclure ce débat parlementaire - une première dans l’histoire de la Ve République. L’occasion de revenir - et de battre en brèche - tous les arguement soulevés pendant les discussions.
Hervé Morin est, lui aussi, très clair : “notre départ serait le signe dramatique de l’abandon de la France de ses responsabilités” . D’ailleurs, “comment parler de retrait quand la France est membre permanent du conseil de sécurité des Nations-Unies ?” | |
| | | Michel Expert
| Sujet: Re: Afghanistan:Familles à l'Elysée-Débat au Parlement et Sénat Mar 23 Sep 2008 - 15:23 | |
| c'est en effet une des choses que j'ai retenu aussi Langenargen.
Un rappel: En votant «non» à la prolongation de l’intervention des forces armées en Afghanistan, le Parti socialiste a fissuré hier un certain consensus sur les affaires de défense. Il existait depuis trente ans. Il faut en effet remonter à l’intervention des parachutistes français à Kolwezi (Zaïre), en 1978, pour retrouver une telle opposition de la part du PS.
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