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| LA SÉLECTION DE L’ASAF D'AOUT 2014 | |
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claude millet Fondateur
| Sujet: LA SÉLECTION DE L’ASAF D'AOUT 2014 Ven 29 Aoû 2014 - 23:29 | |
| | LA SÉLECTION DE L’ASAF D'AOUT 2014 | | Brèves et commentaires de l’actualité Situation en RCA Il y plus d’un an, l’ASAF alertait sur la dégradation de la situation en RCA. Après une intervention trop tardive, avec des moyens insuffisants, pour remplir une mission ambigüe, notre armée se trouve aujourd’hui dans l’incapacité de pacifier le pays. La situation est telle que, dans certaines régions, des détachements militaires français sont maintenant l’objet d’attaques notamment de rebelles de l’ex Séléka dont nombre de combattants sont des mercenaires provenant du Soudan et du Tchad. Or la stabilisation de la RCA est du plus grand intérêt pour notre pays car elle conditionne celle de l’Afrique centrale. Il est donc urgent que la France déploie rapidement des moyens supplémentaires, comme elle aurait dû le faire depuis le 5 décembre 2013, afin d’éviter une dégradation irréversible de la situation. Dissolution de formations militaires françaises Les annonces de dissolution de formations militaires en 2015, c.nsécutives à la réduction des effectifs liée à la baisse du budget de la Défense, devraient intervenir très prochainement. Cette date est trop tardive. La c.nséquence en sera que des militaires mutés cet été dans ces formations devront effectuer un nouveau déménagement l’été prochain, soit deux en moins d’un an, alourdissant ainsi les dépenses et les contraintes liées à ces mouvements inutiles d’autant que ces dissolutions auraient pu être annoncées il y a 6 mois. Notons en outre qu’il est paradoxal de dissoudre des formations militaires, notamment des régiments d’infanterie, alors qu’elles font défaut par ailleurs dans nos opérations extérieures ! Commémoration du débarquement de Provence Lors du débarquement de Provence dans lequel 250 000 soldats français furent engagés, la moitié étaient évadés de Métropole ou des Français d’Afrique du Nord. A cet égard, rappelons que le taux de mobilisation de ceux qu’on appela plus tard les « pieds noirs » fut de 17%, soit un taux de mobilisation encore supérieur à celui, déjà exceptionnel, des Français de Métropole durant la guerre de 14-18. Les soldats d’Afrique du Nord (Algériens, Marocains et Tunisiens) étaient, pour la plupart, des soldats engagés volontaires et servaient dans l’armée française parfois depuis de nombreuses années. Les troupes indigènes furent créées dès le début de la colonisation ou des protectorats, souvent à partir des tribus ayant des traditions guerrières. Décès de madame LEFORT Au début des années quarante, elle avait répondu, comme des centaines de jeunes femmes, à l'appel placardé sur les murs d'Alger, invitant les femmes à s'engager «pour libérer un combattant». Après trois mois de formation (secourisme, conduite et mécanique auto), elle avait d'abord participé à la campagne de Tunisie. On lui avait ensuite confié, au sein de la 1ère Armée du général de Lattre de Tassigny, la direction du 25ème bataillon médical de la 9ème division d'infanterie coloniale (DIC), avec trente conductrices et autant d'ambulancières sous ses ordres.
Dans une interview accordée à Var-matin, il y a tout juste dix ans, à l'occasion des célébrations du soixantième anniversaire du Débarquement de Provence, elle avait indiqué qu'elles avaient commencé là, ensemble, «une aventure vraiment exceptionnelle.» «Les filles étaient toutes volontaires, de tous les âges et de tous les milieux. Il y avait des filles de colonel, de docteur, de colon, une repasseuse, une Juive, une Arabe. On aurait donné notre peau pour sauver la France», se souvenait-elle. Lieutenant, elle débarque d'abord sur l'île d'Elbe, où elle croise pour la première fois Jacques Lefort, un jeune capitaine des bataillons de choc. Elle le recroisera à Toulon, le jour même de son débarquement à Cavalaire. Trois mois plus tard, alors qu'elle suivait la remontée des troupes alliées vers le Rhin, Suzanne Lefort fut très grièvement blessée en Alsace et dut être amputée d'une jambe. C'est là qu'elle reçut la Légion d'honneur, couchée sur un brancard. Envoyée en convalescence à Hyères, elle y épousa Jacques Lefort en septembre 1945. Suzanne Lefort était commandeur de la Légion d'honneur, grand croix de l'Ordre national du Mérite et Croix de guerre 1939-1945, avec trois citations, dont deux palmes. Un détachement de la Légion étrangère lui a rendu les honneurs militaires. |
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