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| L'armée française quitte aujourd'hui 31 décembre 2014 l'Afghanistan | |
| | Auteur | Message |
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Bertrand Pro !
| Sujet: L'armée française quitte aujourd'hui 31 décembre 2014 l'Afghanistan Mer 31 Déc 2014 - 19:42 | |
| L’armée française quitte l’Afghanistan après y avoir perdu 89 militaires
Aujourd'hui, les 150 derniers soldats français vont quitter l’Afghanistan, un théâtre d’opérations oublié depuis le début des interventions au Mali puis en Centrafrique.
http://la-nouvelle-gazette.fr/larmee-francaise-quitte-lafghanistan-apres-y-avoir-perdu-89-militaires/11972 | |
| | | Kéo Expert
| Sujet: Re: L'armée française quitte aujourd'hui 31 décembre 2014 l'Afghanistan Ven 2 Jan 2015 - 10:53 | |
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| | | bleu12 Pro !
| Sujet: Re: L'armée française quitte aujourd'hui 31 décembre 2014 l'Afghanistan Ven 2 Jan 2015 - 14:53 | |
| Hommage à ces valeureux soldats tombés au champ d'honneur. _________________ "Nous avons eu l’impression d’être trahis, ce qui explique notre révolte" Commandant Hélie de Saint-Marc dernier Chef de Corps du 1er REP
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| | | guilhon Pro !
| Sujet: Re: L'armée française quitte aujourd'hui 31 décembre 2014 l'Afghanistan Ven 2 Jan 2015 - 15:33 | |
| une pensee pour les camarades tombes la bas et leurs familles | |
| | | Rivoil Pro !
| Sujet: Re: L'armée française quitte aujourd'hui 31 décembre 2014 l'Afghanistan Sam 3 Jan 2015 - 9:34 | |
| Une pensée pour tous ces camarades tombés au champ d'honneur, sans oublier les blessés. _________________ « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
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| | | Eric Decroix enregistré
| Sujet: L’invasion de l’Afghanistan : un acte démocratique en façade mais une réalité bien plus sombre Mer 7 Jan 2015 - 10:20 | |
| Vu sur le net... L’invasion de l’Afghanistan : un acte démocratique en façade mais une réalité bien plus sombre Par Aujourd'hui la Turquie le 5 janvier 2015 1 À l’heure où le dernier contingent de l’armée française quitte le territoire afghan, marquant par la même le terme de quelque 13 ans de présence, les motivations premières de l’intervention américaine dans la région restent l’objet de fortes controverses. Lorsque l’on se met à penser à la politique entreprise par les États-Unis à l’égard de l’Afghanistan, les paroles de Napoléon Bonaparte à l’égard de la diplomatie, « la diplomatie est la police en grand costume », résonne comme une vérité impitoyable. Les « gendarmes du monde libre » comme aiment à se nommer les États-Unis depuis la fin de la Guerre froide ont adopté une stratégie diplomatique extrêmement intelligente en Afghanistan. En effet, depuis l’élection du président américain Barack Obama très peu de gens ont remis en question l’engagement de Washington en Afghanistan. Sa raison ? Selon lui, c’est là que l’organisation Al-Qaïda est retranchée et c’est la « vraie » menace pour la sécurité nationale. Néanmoins, lorsque l’on s’intéresse aux véritables raisons de l’implication étasunienne en Afghanistan, la réalité semble bien différente. L’or noir : la raison principale de la présence américaine en AfghanistanLa guerre en Afghanistan cacherait-elle autre chose ? La réponse se trouverait en partie à Houston, au Texas. En effet, en 1997 alors que George W. Bush était gouverneur du Texas, une délégation de chefs talibans venue d’Afghanistan rencontra à Houston des dirigeants de UNOCAL – groupe pétrolier californien – pour discuter de la construction d’un pipeline qui traverserait l’Afghanistan et qui acheminerait du gaz naturel depuis la mer Caspienne vers la centrale électrique à gaz naturel d’Enron à Dabhol près de Mumbai (Inde). Le jour où UNOCAL a signé la construction du pipeline, c’est la compagnie Halliburton, dirigée par Dick Cheney – futur vice-président de George W. Bush – qui a obtenu le contrat de forage dans la mer Caspienne. Les États-Unis entendaient donc obtenir la maîtrise sur ce pipeline stratégique via l’entreprise UNOCAL, mais lorsque celle-ci n’y parvint pas, les États-Unis finirent par préparer une guerre. Au moment où les militaires étaient prêts à attaquer, et qu’il ne manquait plus qu’un prétexte pour l’invasion, les événements du 11 septembre 2001 tombèrent à pic. Toutes ces «coïncidences » montrent que depuis toujours, le pétrole constitue un enjeu primordial pour les États-Unis. L’invasion de l’Afghanistan par les États-Unis peut donc être expliquée en grande partie par la volonté de Washington de contrôler l’une des régions du monde les plus riches en ressources pétrolifères. « Le pavot est l’opium du peuple »L’armée américaine occupe l’Afghanistan pour deux raisons principales. Premièrement Washington a la volonté de rétablir et de contrôler la plus grande fourniture mondiale d’opium des marchés internationaux de l’héroïne et utiliser la drogue comme arme contre ses adversaires sur le plan géopolitique, tout particulièrement, la Russie. En effet, désormais, plus de terres sont consacrées à l’opium en Afghanistan que pour la culture de la coca en Amérique latine. Selon le rapport annuel de l’ONU sur les drogues, en mars 2000, l’Afghanistan était le premier producteur d’opium avec 75% de la production mondiale. En 2007, l’Afghanistan détenait près de 93% de la production mondiale L’impérialisme américain : l’Afghanistan au cœur de la stratégie hégémonique américainePour les États-Unis, la raison des bases aériennes américaines implantées en Afghanistan, n’est pas tant de faire disparaître les cellules d’Al-Qaïda qui pourraient avoir survécu dans les grottes de Tora Bora que d’avoir dans leur ligne de mire les deux nations du monde qui, réunies, constituent encore aujourd’hui la seule menace à leur pouvoir suprême sur le monde: la Chine associée à la Russie. La Chine est l’économie la plus robuste du monde. La Russie, dont l’économie ne s’est pas remise de la fin destructrice de l’ère soviétique et des grossiers pillages au cours de l’ère Eltsine, possède toujours des atouts essentiels pour l’association. La force de frappe nucléaire de la Russie et son armée représentent la seule menace dans le monde d’aujourd’hui à la domination militaire des États-Unis. La Russie détient également le plus grand trésor du monde en gaz naturel et d’immenses réserves pétrolières dont la Chine a impérieusement besoin. Ces deux puissances convergent de plus en plus à travers une nouvelle organisation créée par elles en 2001, connue sous le nom d’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). L’Afghanistan constitue donc d’un point de vue géostratégique, le meilleur emplacement pour l’armée américaine afin de contrôler ses principaux concurrents. Pour exemple, Shindand, sa plus grande base afghane, est construite à seulement 100 kilomètres de la frontière iranienne, et à distance de frappe contre la Russie et la Chine. Al-Qaida : « un méchant au pied d’argile » ?La vérité, concernant toute cette tromperie autour du but réel en Afghanistan, devient claire si on examine de plus près la prétendue menace d’« Al Qaïda » là-bas. Selon l’auteur Erik Margolis, avant les attentats du 11 septembre 2001, le Renseignement étasunien accordait assistance et soutien à la fois aux talibans et à Al Qaïda. Margolis affirme que « la CIA projetait d’utiliser le Al Qaïda d’Oussama Ben Laden pour inciter à la révolte les Ouïghours musulmans contre la domination chinoise, et les talibans contre les alliés de la Russie en Asie centrale ». La plupart des médias américains choisissent d’oublier le fait qu’Al Qaïda était une création de la CIA dans les années 80. Elle recrutait et formait à la guerre des musulmans radicaux de la totalité du monde islamique contre les troupes russes en Afghanistan, dans le cadre d’une stratégie élaborée par Bill Casey, chef de la CIA sous Reagan. Face à toutes ces explications, la thèse constamment avancée par les gouvernements successifs américains à propos de la guerre contre le terrorisme apparaît quelque peu fragile. En effet, les arguments relatifs au pétrole, à l’opium ou encore à l’impérialisme américain semblent bien plus explicatifs que la seule volonté d’anéantir Al-Qaida. « En politique rien n’arrive par hasard. Si cela se produit, vous pouvez être sûr que cela a été planifié de cette façon », les paroles de l’ancien président des Etats-Unis, Franklin D. Roosevelt, dépeignent extrêmement bien les raisons de l’invasion de l’Afghanistan. Il était donc temps de mettre en exergue les réelles intentions de la superpuissance américaine qui, loin de toute volonté démocratique, avait pour but de consolider son hégémonie et de maintenir ses adversaires à distance. Quentin Grislain | |
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