3ème RPIMA “Sale Français, sale soldat ! Sors de ta voiture ! On va tous vous baiser !”

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“Sale Français, sale soldat ! Sors de ta voiture ! On va tous vous baiser !”
Le militaire est resté calme. Très calme. Sans doute a-t-il obéi aux consignes.

La fleur au fusil

Publié le 25 Février 2015
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Il faut lire avec attention – chaque détail compte – le récit qu’a fait le Procureur de la République de Carcassonne de la mésaventure (appelons ça comme ça…) survenue à un parachutiste du 3ème RPIMA. Le jeune soldat, qui venait de quitter la caserne Laperrine au volant d’un véhicule banalisé du régiment, devait se rendre à la zone technique de Romieu, où sont stockés les matériels roulants du régiment. Empruntant l’avenue Henri-Gout et alors qu’il était arrêté à un feu rouge, le militaire a vu un "jeune" sortir du véhicule le précédant.
Armé d’un couteau et d’une bombe lacrymogène, l’agresseur s’est porté à hauteur de la voiture du soldat et lui a lancé une bordée d’insultes. "Sale Français, sale soldat ! Sors de ta voiture, tu as vu ce qui est arrivé à Charlie Hebdo et à ces sales flics ! T’inquiète pas, ça va bientôt t’arriver quand on va tous baiser… le RPIMA !" Il est remonté ensuite à bord de son véhicule. Mais le "jeune" n’a pas pour autant renoncé. Il a suivi le militaire jusqu’à la zone militaire de Romieu avant de disparaître. A première vue, il ne s’est rien passé de très grave. Le soldat est sain et sauf. Son agresseur aussi.
Nous vivons, paraît-il, une époque tendue : attentats, plan Vigipirate… Il est donc vraisemblable que la hiérarchie militaire donne de très strictes consignes de modération et de retenue à ceux qu’elle a sous ses ordres. Peut-être quelque chose du genre "faites l’amour, pas la guerre". Le troisième RPIMA est une de nos unités d’élite. Les parachutistes sont soumis à de rudes entraînements physiques et excellent dans les sports de combat. Vous pensez donc que le soldat ainsi agressé aurait pu sortir de sa voiture et maîtriser son agresseur ? Erreur, funeste erreur. Ce n’est pas ce qu’on lui a dit de faire…
Le voyou qui lui avait promis le sort des dessinateurs de Charlie Hebdo, encouragé sans doute par la placidité du militaire, l’a suivi avec son véhicule. Et vous pensez – va-t-en-guerre que vous êtes – que le parachutiste aurait pu le bloquer avec sa voiture, descendre, lui mettre la main au collet et le traîner chez les flics ? Vous êtes de nouveau dans l’erreur. Car il y aurait pu y avoir des coups et des blessures. Et ça l’armée, pénétrée de l’esprit du 11 janvier (tous frères, tous amis, tous unis), n’en veut pas.
Cet incident est à rapprocher de l’agression subie par des soldats qui protégeaient une synagogue. Ils ont été lardés de coups de couteaux et n’ont pas tiré. Comme dans la police, l’armée juge certainement, dans sa grande sagesse, que la riposte doit être proportionnée à l’attaque. Un fusil contre un couteau, ça ne se fait pas… Il convient donc de revoir de fond en comble nos règlements militaires.
Dorénavant les soldats n’auront plus de fusil, mais des couteaux dont ils auront appris à se servir. En référence à ce qu’il s’est passé à Carcassonne, où l’uniforme du 3ème RPIMA valait cible, peut-être pourrait-on aussi envisager que nos militaires soient désormais habillés en civil ? Ou alors – solution plus simple – pourquoi ne fait-on pas appel à la police pour protéger nos soldats ? Mais qui alors protégera la police ? Ah ça, je ne sais pas, je ne suis pas ministre…
Philippe Muray, qui savait tant de choses et les disait si bien, s’exclama un jour, s’adressant aux djihadistes, à leurs comparses et à leurs admirateurs : "c’est nous qui gagnerons car nous sommes les plus morts". Il savait que notre société était devenue un astre éteint. A Carcassonne, on a planté un clou supplémentaire dans son cercueil. Une autre citation maintenant. De Poutine, qui n’a jamais fait dans la dentelle : "Nous irons buter les terroristes jusque dans les chiottes". Ce n’est pas le genre de la France. En c.nséquence de quoi il faut s’attendre à ce qu’on bute bientôt nos soldats jusque dans leurs casernes. 

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C'est vraiment le monde à l'envers, triste réalité, on dit amen à tout et notre France c'est du passé...

J'ai connu une époque ou les PARAS étaient ADMIRÉS et surtout CRAINTS. Aujoudh'ui quand je vois que dans son propre PAYS notre ARMÉE et surtout nos PARAS se font attaquer et insulter sans réagir, je me dis: que même l'Armée dans ce Pays a PERDUE SON HONNEUR.
Moi qui étais FIER d'avoir appartenue à ce CORPS d'ÉLITE que furent les PARAS, parfois je me dis qu'il vaudrais mieux que j'oubli tout ça, parceque ce temps n'existe plus. Tout part en couille dans ce pays. Et si parmi vous, certain ne sont pas de mon avis ou qu'ils s'offusquent pour ce que je dis, allez y traitez moi de tout les noms... ça sera pas la première fois.

Ps: relisez ce qu'a dit l'arabe au para du 3 " SALE FRANÇAIS, SALE SOLDAT, ON VA TOUS VOUS BAISER " ... C'est clair et net.

Il ne faut rien oublier et rester fier Jacky, les générations passées se référaient à l'école BIGEARD, Il in­carnait toutes les grandes valeurs du soldat: l'en­gagement, la vo­lonté et enfin le charisme qui lui permettait de galvaniser ses troupes derrière lui. C'était aussi un homme qui a d'abord et toujours été au service de son pays, il était très proche de ses hommes, une vraie référence... les choses ont changé, les ordres et les consignes aussi...mais je crois que tous les vrais paras ont la même réaction que toi, de notre époque on aurait pas pu tolérer de telles insultes sans réagir...

Mon cher JACKY comme tu as raison de dire que nos jeunes PARAS ont perdu beaucoup par rapport à notre époque. Un fait comme celui décrit aurait fait une sortie en règle de la part de l'ensemble du régiment. J'ai connu pareille mésaventure à PHILIPPEVILLE pour les fêtes de fin d'année de 1954 au début des événements en ALGERIE, faisant suite à une bagarre provoquée par une bande anti PARAS la réplique fut très rapide. L'ensemble du régiment (1er RCP) était dans la rue. Soutenu naturellement par la hiérarchie qui le lendemain nous a félicité pour être intervenu avec autant de force. C'est la démonstration que nous montrons aujourd'hui notre faiblesse et nous ne sommes surtout pas aidé par nos gouvernants qui eux sont des moins que rien, manque d'autorité nous le voyons tous les jours dans nos villes et en particulier dans les banlieues.

Tout part "a volo". Nos p'tits gars ont de la fierté et du répondant, mais ils obéissent aux ordres d'une hiérarchie qui le les soutient plus: c'est la décadence complète.
Je me souviens en Algérie d'une affaire où un légionnaire avait été mis en cause : toute la compagnie ,soutenue par notre chef ,le Capitaine Béchu (Futur commandant du 9° RCP,puis Général) était descendu remettre le droit et l'honneur!
Mais cela c'était du temps où l'armée était crainte et respectée.

FOUQUET66 a écrit:

Tout part "a volo". Nos p'tits gars ont de la fierté et du répondant, mais ils obéissent aux ordres d'une hiérarchie qui le les soutient plus: c'est la décadence complète.
Je me souviens en Algérie d'une affaire où un légionnaire avait été mis en cause : toute la compagnie ,soutenue par notre chef ,le Capitaine Béchu (Futur commandant du 9° RCP,puis Général) était descendu remettre le droit et l'honneur!
Mais cela c'était du temps où l'armée était crainte et respectée.

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Autrement dit: Aujourd'hui, Nos troupes d'Élite ont à leurs têtes de nombreux officiers sans panaches et sans Honneur, prêts à lécher le c....................l des politiques dans l'espoir d'un avancement en appliquant à la lettre les directives du ministre du moment... Arrangez vous pour que vos hommes ne montrent aucunes agressivités face à la racaille et ce, même si on vous attaque ou on vous insulte, surtout éviter de porter vos uniformes en ville, ca dérange cette racaille (qui vote pour nous)  En deux mots; Baissez vos culottes.
C'est pas demain qu'on reverra des CHEFS militaires de la trempes de ceux que nous avons connus et pour qui, l'HONNEUR et la PATRIE passaient avant leur carrière, tel un BIGEARD par exemple qui ne se gênait pas pour envoyer chier certains politiciens et journaleux qui s'en prenaient à ses méthodes " Trop musclées " durant la Bataille d'Alger. et que dire de tout ces officiers du PUTSCH ( de Généraux à Lieutenants ) qui n'hésitèrent pas à se révolter contre cet usurpateur menteur et traître que fut de gaulle . Que nous reste t-il de cette Armée aujourd'hui ? Une Armée de Fonctionnaires, prochainement syndiqués... Ces gouvernements successifs, surtout de GAUCHE, auront finalement réussit à écraser Notre Armée en la réduisant... dans tout les sens du mot.