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| REVUE de presse GTD Rapace | |
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LAUCHERE Expert
| Sujet: Dissolution du GTD Rapace Mer 10 Juin 2015 - 10:37 | |
| Dissolution du GTD Rapace
: une page de l'histoire du 1er RCP de Pamiers se tourne http://www.ariegenews.com/news-91115.html | |
| | | Fombecto Expert
| Sujet: REVUE de presse GTD Rapace Mer 10 Juin 2015 - 17:31 | |
| L'adieu au désert… Article exclusif réservé aux abonnés Voir l’offre Digital Votre crédit de bienvenue en cours : 14 articles Publié le 10/06/2015 à 03:50, Mis à jour le 10/06/2015 à 08:03 Défense - Arméeimage: http://static.ladepeche.fr/content/media/image/large/2015/06/10/201506101525-full.jpg Les militaires de GTD Rapace défilent dans Pamiers avant la dissolution du groupement./Photo DDM. image: http://www.ladepeche.fr/images/pictos/zoom.png Pamiers a été le théâtre d'un acte militaire important hier : la dissolution du GTD Rapace, cheville ouvrière de l'engagement au Mali, auquel a pris part le 1er RCP. Ce ne sera pas l'adieu aux armes pour le 1er RCP et les autres militaires du GTD Rapace, mais c'est certainement une forme d'adieu au désert que ces hommes ont effectuée hier, au cœur de Pamiers à l'occasion d'une prise d'armes exceptionnelle et très suivie par le public. Le GTD Rapace, ou groupement tactique du désert, c'est la structure militaire créée fin 2014 (dans le cadre de l'opération Barkhane) au sein de laquelle ont évolué pendant des mois au Mali les paras du 1er RCP de Pamiers. Avec à leurs côtés, leurs camarades du 35e RHP de Tarbes, du 1er RGP de Montauban, et 1er Régiment de chasseurs de Verdun, enfin du 9e régiment d'hélicoptères de combat d'Etain. Pour Pamiers ce sont environ 400 hommes qui ont été engagés de janvier à début mai sous les ordres de leur colonel, Bruno Helluy. Une mission difficile dans le Nord du Mali, couronnée de succès, ce que n'a pas manqué de souligner le général Bernard Barrera, ancien commandant de la brigade Serval, qui présidait hier la cérémonie. Le général a évoqué cette «pression permanente que les militaires du GTD ont exercée sur les sanctuaires terroristes, dans une chaleur accablante» au service d'une mission «visant à assurer la paix dans la boucle du Niger». Un éloge qui est allé des hommes jusqu'à leur chef, le colonel Helluy «dont le rôle a été essentiel» et dont le général s'est plu à souligner entre autres qualités humaines et professionnelles «une simplicité et une humilité qui sont celles des Grands !». Dans son ordre du jour le général Barrera a aussi voulu insister sur le lien très fort qui unit le régiment à Pamiers et à l'Ariège, un lien et une chaleur qu'illustraient hier rue de la République les applaudissements nourris de la foule au passage des troupes qui défilaient une dernière fois dans le cadre du GTD (avant que cette structure ne soit dissoute). Et avec en toile de fond, le poids très lourd des souvenirs, comme ceux qui s'attachent au caporal Charenton en 2013, mort en opération, où ceux encore qui vont aux blessés qui portent encore dans leur corps les douloureux stigmates de cet engagement. De très nombreuses personnalités ont pris part à cette cérémonie, le préfet Mme Marthien, le président du conseil général Henri Nayrou, André Trigano maire de Pamiers et de très nombreux élus.En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/10/2121477-l-adieu-au-desert.html#9G3Wdi1sJVBqt0wj.99 _________________ « A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l'Evangile nous devons notre idée même de l'homme. Si nous renions l'Evangile, nous sommes perdus. » Maréchal de Lattre de Tassigny (mort le 11 janvier 1952).
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| | | battement zéro Pro !
| Sujet: Re: REVUE de presse GTD Rapace Ven 12 Juin 2015 - 0:37 | |
| Avec les soldats de la force Barkhane Publié le 27/04/2015 à 07:50 International Avec les soldats de la force Barkhane Brinquebalé sur sa banquette, son arme calée entre les jambes, Tony finit par s'agacer. Trois jours que le convoi est parti. Que tout le monde cuit à petit feu sous les carapaces d'acier chauffées à 50-60 °C, marine dans l'odeur du diesel, étouffe sous son lourd gilet pare-balles chargé de munitions et ricoche du casque dans le plafond du blindé, au gré des cahots. Trois jours que la poussière s'engouffre en volutes épaisses et cartographie l'itinéraire parcouru de rouge, de gris, de jaune, sur les chèches protégeant les visages. Trois jours éreintants entre Sahel et Sahara, avec seulement le vieux truc de la bouteille d'eau dans la chaussette mouillée exposée au vent de la vitesse, pour tenter de boire une gorgée à peu près fraîche et… toujours rien. Alors que lui, gueule de beau gosse, rêve «baptême du feu» contre les groupes terroristes jihadistes, du haut de ses 21 ans. Frustration pour le jeune chasseur parachutiste du 1er RCP de Pamiers. «Les cadres, les anciens, ils ont fait l'Afghanistan et Serval 1, ici, au Mali. Nous la quatrième compagnie, on est une compagnie de combat…», rappelle Tony, engagé depuis un an et demi. Mais décimés, les Groupes Terroristes Armés, les «GAT», esquivent tout contact. Et «notre objectif, c'est de ramener tout le monde, entier et en bonne santé. Et puis notre mission de stabilisation n'est pas moins importante», répondent en substance et tempèrent en écho ses officiers. Des «coups de marteau» de Serval en 2013, Barkhane est en effet passée aux «coups de râteau», en 2015, pour reprendre l'expression de l'état-Major. Dans son bureau de Gao, à 560 km de Tessalit, le colonel Helluy, chef de corps du 1er RCP et patron du Groupement Tactique Désert ouest, le GTD-Rapace, récapitule devant la carte «à diffusion restreinte». En janvier 2013, l'Adrar des Ifoghas était le sanctuaire de 1500 à 2000 terroristes. Nébuleuse de jihadistes arabes d'AQMI, de sa filiale de Touaregs radicalisés au sein d'Ansar Dine et autres affidés… Les combats ont été très durs. Le 2 mars, un homme du 1er RCP y a laissé la vie, le caporal-chef David Charenton. Deux ans plus tard ? Les fanatiques résiduels n'y seraient plus que 150 à 200. «Avec ses puits, ses cavités, c'est surtout devenu un lieu de passage et de stockage pour eux», résume le colonel. Et ses «rapaces» (1), colonne vertébrale des opérations de terrain dans le nord-Mali, viennent donc de le ratisser quatre semaines durant dans le secteur de Tigharghar, avec l'appui des sapeurs du 17e RGP de Montauban, pour la traque des munitions, des explosifs, et du 35e RAP de Tarbes, pour l'artillerie et le guidage au sol des frappes aériennes. Bilan ? «Quatre terroristes neutralisés et plus de 10 tonnes d'obus, de roquettes et de matériel pour fabriquer des IED, mines et bombes artisanales, ont été découverts dans différentes caches», résume l'officier dont les hommes continuent à détruire la logistique des jihadistes et à gêner au maximum leurs déplacements. Quinze nouveaux points géographiques de planques possibles transmis par le renseignement à contrôler cette semaine suivant Pâques : en ce début avril au nord de Tessalit, la nouvelle mission du capitaine Raphaël et de son convoi s'inscrit ainsi dans le prolongement de la précédente. Cent vingt hommes à bord d'une vingtaine de blindés suivis des camions pour la maintenance et la logistique, le tout traçant sa propre piste pour éviter les mines : mariés à son panache de poussière, les trente véhicules sont partis de Tessalit pour trois, quatre ou cinq jours, selon la moyenne qu'ils tiendront dans le désert… L'équivalent de l'Ariège, à pied…Et presque «reposant», comparé à Tigharghar, pour la 4e compagnie du 1er RCP, fantassins à pinces dans la caillasse qui ont arpenté l'équivalent de l'Ariège, le mois précédent. «J'y ai perdu 15 kilos», confie l'un. Patron des tireurs d'élite, le sergent J. calcule : Gilet pare-balles, casque lourd, armes, munitions, batteries, neuf litres d'eau par jour, par homme, plus les rations dans le sac, avec notre matériel optique en plus, c'est en moyenne 60 kg sur le dos»… «Rusticité» : maître mot et motif de fierté qui revient alors en boucle, chez tout fantassin parachutiste comme s'enchaînent fouilles sous un soleil de plomb et bivouac où le froid vous réveille à 3 heures. Et qui dans le Sahara prend sa juste dimension. Ici, avec trois fois rien on fait une table, les chaises avec le reste. Et l'on apprend même à dormir secoué dans un VAB. L'oreille branchée en réveil automatique sur la radio de bord. «Un pick-up sous un arbre», grésille-t-elle. «Un autre l'a rejoint. Neuf personnes», complète le message suivant. L'ordre de contrôler ce bivouac touarègue tombe. Deux Toyota exténués, l'outre de chèvre sur le pare-chocs, une petite théière sur trois braises… Commerçants, ils arrivent d'Algérie et descendent vendre leur marchandise à côté de Tessalit. Fouille méticuleuse… «Un téléphone satellitaire a émis à 500 mètres de là», explique un officier. Tout le monde n'a pas ça, dans le Sahara. Mais pas le genre de chose qui se localise depuis un blindé… Bruit de moteur, très loin là-haut… Avions, drones : les renseignements tombent du ciel en temps réel. Mais au sol, les paras restent indispensables pour aller au contact, fouiller, trouver les caches. «C'est un travail de fourmi, ingrat, pas spectaculaire, mais il faut le faire, car chaque saisie peut sauver des vies et permet de tracer les artificiers, chacun ayant sa signature», souligne l'adjudant Philippe, patron des démineurs du 17e RGP en appui des chasseurs. De fait, récents attentats ou stocks saisis de vieux portables, d'engrais, de gilet piégé, d'explosifs artisanaux parfaits pour IED… AQMI, Ansar Dine et le Mujao, dans la région de Gao, s'ils fuient l'affrontement direct, n'ont pas renoncé à tuer, prioritairement les civils et les militaires de l'ONU, dans ce qui ressemble à une volonté d'«afghaniser» le conflit. Volonté d'Afghanisation ?Ils multiplient les assassinats de Maliens accusés de travailler pour les forces étrangères. Mais frappent aussi en aveugle. Le dimanche de Pâques, quatre roquettes sont tombées sur Gao, tuant une jeune femme, blessant trois personnes. Le 15 avril un 4x4 suicide à fait trois morts à Ansango en tentant de forcer l'entrée du camp de la Minusma, le 20, deux personnes ont été tuées dans l'attaque d'un convoi pour les forces onusiennes, à 15 km de Gao, le 24, un chef de village a été assassiné par deux islamistes dans le centre du pays. Créer un sentiment d'insécurité constante au sein de la population, faire monter les tensions entre communautés pour nourrir l'instabilité dans un Mali possédant 13 langues nationales, bref multiplier les fronts, et, à terme, susciter le rejet des soldats étrangers… La plus grosse bombe qu'essayent sans doute de construire aujourd'hui les jihadistes et que ces soldats doivent aussi aider à désamorcer. «Parce que la paix du Mali concerne directement la tranquillité des Français et que personne chez nous ne doit l'oublier», conclut le capitaine Raphaël, «fier de la mission et de (ses) hommes». (1) Surnom lié aux origines Armée de l'Air de cette unité d'infanterie de l'Armée de Terre.Des «coups de marteau», de Serval, en 2013, Barkhane est en effet passée au «coups de râteau», en 2015...De notre envoyé spécial au Mali, Pierre Challier _________________
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