L’échec de la coalition anti-Dae’ch voulue par Hollande

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L'événement
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L’échec de la coalition anti-Dae’ch voulue par Hollande
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Un marathon diplomatique voué à l’échec. Après avoir reçu David Cameron à Paris lundi, s’être entretenu avec Barack Obama à Washington mardi, avoir accueilli la chancelière allemande, Angela Merkel, mercredi, François Hollande s’est envolé aujourd’hui pour Moscou afin de rencontrer Vladimir Poutine. Mais pour quel résultat ? S’il a rêvé d’une “coalition unique” contre l’État islamique et d’un changement de position des puissances occidentales sur le sort de Bachar al-Assad, François Hollande a très vite été rattrapé par la réalité. Le président américain a réaffirmé que tant que Vladimir Poutine continuera d'apporter son soutien à Bachar al-Assad, une « coopération [avec la Russie] serait très difficile ». « Si leur priorité est d’attaquer l’opposition modérée qui pourrait faire partie d’un futur gouvernement syrien, la Russie n’aura pas le soutien de notre coalition », a ainsi prévenu Barack Obama, qui a rallié 65 pays à sa coalition. Côté Kremlin, depuis le début des frappes aériennes russes le 30 septembre, Vladimir Poutine tente de former une coalition alternative à celle des États-Unis. Elle compte pour principal soutien l’Iran.
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