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| Des pompiers spécialistesdes sauvetages extrêmes | |
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Bardin confirmé
| Sujet: Des pompiers spécialistesdes sauvetages extrêmes Ven 29 Jan 2016 - 23:15 | |
| HAUTE-SOMME Des pompiers spécialistesdes sauvetages extrêmes Publié le 29/01/2016 VINCENT FOUQUET Les spécialistes du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP) sont confrontés à des interventions délicates. Ils s’entraînaient vendredi 29 janvier à Péronne.
- Les deux exercices du GRIMP en vidéo
Nous sommes le 30 avril 2012. Un parachutiste parisien effectue un saut après avoir décollé de l’aérodrome d’Estrées-Mons. Il est pris dans une violente bourrasque qui le pousse vers le bois de Devise. Il reste accroché dans un arbre à vingt mètres du sol. Les pompiers se rendent vite compte qu’il est inaccessible, et qu’ils ne peuvent monter dans l’arbre : trop fragile. La décision est prise : le GRIMP est appelé à la rescousse. Le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux est aguerri pour ce genre d’intervention. « Nous sommes là pour réaliser ce qui ne peut pas l’être par les moyens de sauvetage classiques, explique l’adjudant-chef Bruno Thomas, conseiller technique départemental, et pompier professionnel au centre de secours principal de Péronne. Nous venons le plus souvent pour intervenir à des grandes hauteurs, ou en profondeur, voire quand il y a des difficultés de cheminement. Nous sommes formés pour ça ». Une descente de 128 mètres en rappel près d’AmiensPour ce parachutiste, il faudra faire appel à l’hélicoptère de la sécurité civile, afin d’hélitreuiller un membre du GRIMP jusqu’au malheureux parachutiste. Le duo sera ensuite soulevé, le parachutiste n’étant pas blessé. Mais le GRIMP intervient aussi dans d’autres endroits dangereux : les falaises de la Picardie maritime (Mers, Le Tréport, Ault, etc.). Et pour être prêt à intervenir à tout moment et dans de bonnes conditions, les 46 hommes et femmes du GRIMP subissent un entraînement toutes les trois semaines. Vendredi 29 janvier, ils étaient dans le parc de la Porte de Bretagne pour effectuer deux exercices : une évacuation horizontale de victime au-dessus d’un cours d’eau, et une autre, verticale, le long des remparts. Et pour ce faire, leurs techniques sont pointues et ultra-sécurisées : aussi bien pour eux que pour les victimes. Rien n’est laissé au hasard. « Nous nous entraînons pour faire face à toute situation. Nous pouvons ainsi descendre le mât de télédiffusion de Saint-Fuscien (près d’Amiens), qui fait 128 mères de haut », ajoute Bruno Thomas. « Escalader la Tour Eiffel, c’est un privilège »Mais les entraînements se font aussi en profondeur : « Nous intervenons en reconnaissances et recherches spéléologiques sur un site à Varennes-en-Croix par exemple », ajoute le coordinateur du GRIMP. Une recherche de victime en milieu souterrain ou dans une maison effondrée ou risquant de s’effondrer, c’est l’affaire du GRIMP. Et l’adjudant-chef Thomas confie que parfois, lui et ses hommes sont des privilégiés. « Nous avons un partenariat avec la Brigade de sapeurs pompiers de Paris : dans le cadre d’échanges techniques, nous avons déjà eu la chance d’escalader la Tour Eiffel, c’est un privilège, ou de descendre en rappel la Tour Montparnasse, ou de faire des manœuvres dans les catacombes parisiennes. La peur du vide, on ne connaît pas ». Mais le GRIMP n’intervient pas que pour porter secours à des victimes. Il arrive qu’il soit appelé pour des évacuations médicales. « Un malade à domicile lourdement équipé ne peut pas être évacué par escalier ou ascenseur depuis le 15e étage d’un immeuble. Dans ce cas-là, le SAMU sait que nous avons les techniques pour faire descendre ce malade et il fait appel à nous », termine ajoute Bruno Thomas. VINCENT FOUQUET avec notre stagiaire LÉA FLUTE | |
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