|
| En INDOCHINE, la majorité des tentatives d'évasion des camps Viets a échoué malgré l'absence de barbelés ou de miradors de surveillance. La distance à parcourir était trop grande pour espérer survivre dans la jungle. | |
| | Auteur | Message |
---|
battement zéro Pro !
| Sujet: En INDOCHINE, la majorité des tentatives d'évasion des camps Viets a échoué malgré l'absence de barbelés ou de miradors de surveillance. La distance à parcourir était trop grande pour espérer survivre dans la jungle. Jeu 4 Fév 2016 - 0:17 | |
| Régulièrement, dans nos entretiens avec les anciens d'INDOCHINE, quand on abordait le point de l'évasion des camps, les réponses étaient toujours de même nature: il n'y avais pas de barbelé, mais il y avait la jungle luxuriante, avec toutes les surprises possibles. Les maigres vivres pour le départ, le réapprovisionnement, les blessures sans soins, ne se fier à personne...Ceux qui étaient repris étaient exécutés. Surtout des prisonniers très diminués physiquement rendait le projet risqué. Mais fallait-il accepter la souffrance morale, physique et ne rien tenter? Nous avons ouvert ce sujet passionnant, à nous tous de le faire vivre. _________________
| |
| | | 86/10 confirmé
| Sujet: Re: En INDOCHINE, la majorité des tentatives d'évasion des camps Viets a échoué malgré l'absence de barbelés ou de miradors de surveillance. La distance à parcourir était trop grande pour espérer survivre dans la jungle. Jeu 4 Fév 2016 - 0:41 | |
|
Hello
Les Japonais avaient le même système dans le Pacifique, des camps sans barrière, la jungle suffisait à te dissuader à l'évasion....
Phil
| |
| | | Eric Decroix enregistré
| Sujet: Re: En INDOCHINE, la majorité des tentatives d'évasion des camps Viets a échoué malgré l'absence de barbelés ou de miradors de surveillance. La distance à parcourir était trop grande pour espérer survivre dans la jungle. Jeu 4 Fév 2016 - 14:29 | |
| - WIKIPEDIA a écrit:
Le destin de la garnison en captivitéTous les prisonniers (y compris les blessés « légers », selon les critères établis par le Vietminh) devront marcher à travers jungles et montagnes sur 700 km, pour rejoindre les camps, situés aux confins de la frontière chinoise, hors d'atteinte du Corps Expéditionnaire. Ceux qui étaient trop faibles mouraient ou étaient achevés. Sur les 11 721 soldats de l'Union Française, valides ou blessés, capturés par le Vietminh à la chute du camp, plus de 70 % décédèrent pendant leur marche vers les camps ou une fois en captivité, de sous-alimentation, mauvais traitements, absence de soins, dans des régions propices à toutes sortes de maladies, ou furent exécutés sommairement 24. Les camps de rééducationLà, un autre calvaire attendait les prisonniers. Ceux qui auront le mieux survécu étaient les blessés lourds car ils n'eurent pas à subir la marche forcée de 700 km et furent pris en charge par la Croix-Rouge. Les autres furent internés dans des camps dans des conditions effroyables. Ainsi, leur alimentation quotidienne se limitait à une boule de riz pour les valides, une soupe de riz pour les agonisants. Un grand nombre de soldats sont morts de dénutrition et de maladies. Ils n'avaient droit à aucun soin médical, puisque les quelques médecins captifs étaient tous assignés dans la même paillote, avec interdiction d'en sortir. Les prisonniers devaient également subir un matraquage de propagande communiste avec endoctrinement politique obligatoire. Cela incluait des séances d'autocritique où les prisonniers devaient avouer les crimes commis contre le peuple vietnamien (réels et imaginaires), implorer le pardon, et être reconnaissants de la « clémence de l'Oncle Ho qui leur laisse la vie sauve ». La majorité des tentatives d'évasion a échoué malgré l'absence de barbelés ou de miradors de surveillance. La distance à parcourir était trop grande pour espérer survivre dans la jungle, surtout pour des prisonniers très diminués physiquement. Ceux qui étaient repris étaient exécutés. À la suite des accords de paix signés à Genève reconnaissant la création de deux Viêt Nam libres et indépendants, La France et le Viêt Minh acceptèrent le principe d'un échange général de prisonniers. Les prisonniers de Diên Biên Phu survivants seront pris en charge par la Croix Rouge Internationale après la signature des accords. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: En INDOCHINE, la majorité des tentatives d'évasion des camps Viets a échoué malgré l'absence de barbelés ou de miradors de surveillance. La distance à parcourir était trop grande pour espérer survivre dans la jungle. | |
| |
| | | | En INDOCHINE, la majorité des tentatives d'évasion des camps Viets a échoué malgré l'absence de barbelés ou de miradors de surveillance. La distance à parcourir était trop grande pour espérer survivre dans la jungle. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |