17e régiment de génie parachutiste : des hommes et des moyens qui intéressent le préfet

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17e régiment de génie parachutiste : des hommes et des moyens qui intéressent le préfet

Publié le 03/03/2016 à 03:49, Mis à jour le 03/03/2016 à 08:23

Défense - Armée

Le préfet et sa directrice de cabinet reçus hier au quartier Doumerc par le Lieutenant colonel Ducat (adjoint au chef de corps) et le colonel Pilette DMD et commandant la base de Défense de Montauban-Agen./ Photos DDM, C.L

Le préfet Besnard était hier au quartier Doumerc où il s'est fait présenter les ressources du 17e RGP… Un régiment dont les moyens spécifiques sont susceptibles d'être utiles à l'État.
Génie parachutiste… Deux spécificités attachées au régiment montalbanais que le préfet Pierre Besnard a voulu découvrir hier matin en effectuant une visite au quartier Doumerc. Une visite très arrosée par une météo violente et capricieuse au cours de laquelle le représentant de l'État accompagné de sa directrice de cabinet, Paquita Bannier-Gauthier, fut reçu par le lieutenant-colonel Ducat, adjoint au chef de corps (le colonel Tricand de la Goutte est actuellement en mission extérieure) en présence du colonel Hervé Pilette, délégué militaire départemental (DMD), par ailleurs commandant la base de défense (BdD) Montauban-Agen-Castelasarrasin.
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Le soutien aux populations civiles

À l'issue d'un entretien avec la hirérachie du régiment, le préfet de Tarn-et-Garonne se fit présenter les moyens humains et matériels du régiment… Moyens de soutien, engins de chantier, véhicules de navigation… autant de ressources par ailleurs susceptibles de venir en aide aux populations civiles en cas de besoin (inondations, catastrophe naturelle…). C'était donc aussi là l' intérêt de cette visite, le préfet désirant connaître les capacités d'appui du régiment.
Pierre Besnard quitta le quartier Doumerc rassuré par le savoir-faire et les compétences d'un régiment d'un millier d'hommes (détachement de Caylus inclus) capable de «renverser des montagnes» ou du moins de les ratiboiser si nécessaire comme le «17» en fit la démonstration en 2013 au Mali ou en Centrafrique dans le cadre de l'alerte «Guépard». Le «17» maîtrise par ailleurs la 3e dimension sous sa casquette «parachutiste».
Avant de quitter le régiment, le représentant de l'État fit un crochet par la salle des EOD (Explosive Ordnance Disposal) sorte de musée recensant à peu près tous les engins explosifs rencontrés sur les zones de conflit, la dépollution des zones de combat relevant effectivement de la compétence des compagnies de combat du génie (CCG) au sein desquelles les démineurs du «17» se sont illustrés sur de nombreux théâtres d'opération.
P.Mz