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| 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah | |
| | Auteur | Message |
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Alerte Guépard Pro !
| Sujet: 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah Mer 16 Mar 2016 - 0:01 | |
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La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah Publié le 15/03/2016 à 03:53, Mis à jour le 15/03/2016 à 07:33 Affaire Merah - Terrorisme Albert Chennouf-Meyer./Photo DDM, Thierry Bordas. Jeudi 15 mars 2012. A 14 h 24, selon le procès-verbal de l'enquête, deux parachutistes du 17e RGP, Abel Chennouf et Mohamed Legouade sont abattus à deux pas de leur caserne, devant un distributeur de banque d'un petit ensemble commercial, par le tueur casqué et circulant à scooter, Mohammed Merah. Leur copain Loïc Liber sera laissé pour mort, grièvement blessé et aujourd'hui tétraplégique. Quatre ans après le terrible attentat qui a coûté la vie à son fils, Albert Chennouf-Meyer revient, comme tous les ans à la même date et à la même heure, pour se recueillir sur les lieux de la fusillade, à Montauban. Il sera accompagné de son épouse et des parents de Caroline, la veuve de son fils. Que souhaitez-vous faire pour ce recueillement ? Cinq minutes de recueillement, de 14 h 25 à 14 h 30. Nous déposons la gerbe et nous repartons. Nous ne voulons personne autour de nous, ni les politiques, ni les militaires, ni la justice. Pas question de se faire récupérer. Quel message avez-vous à délivrer aujourd'hui ? Le sens de ma venue est sentimental, parental. Mais nous sommes là aussi contre l'oubli, notamment dans une ville où la première magistrate est sur la même ligne aujourd'hui que Sarkozy lorsqu'il dit qu'il n'y pas eu aucun attentat durant son quinquennat sur le sol français. Comment a-t-elle pu changer aussi vite d'avis, alors qu'elle me disait en mars 2012 que Merah, c'était un acte terroriste. Si elle vient aujourd'hui, je vais quand même lui poser la question. On voit bien que certains cherchent à installer l'oubli. Quand on parle d'attentat, on ne parle plus que de Paris. Je suis désolé, mais il y a eu des attentats à Montauban et à Toulouse, en 2012. Avez-vous le sentiment qu'on vous cache la vérité depuis quatre ans ?La volonté politique a été de tuer Merah. Pourquoi l'a-t-on tué ? En le tuant, on nous prive d'un véritable procès. Qu'on ne me parle de faire un jour le deuil. Vous ne ferez jamais le deuil de votre enfant. Surtout dans les conditions où Abel est mort. Pourtant, même si l'on n'en connaît pas encore la date, un procès aura bien lieu devant une cour d'assises spéciale aux affaires de terrorisme. Qu'en attendez-vous ? Rien. Le procès sera une mascarade, une comédie pour se donner bonne conscience. Propos recueillis par T.D. | |
| | | LAUCHERE Expert
| Sujet: Re: 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah Mer 16 Mar 2016 - 10:52 | |
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| | | ROUGE1 Pro !
| | | | Rivoil Pro !
| Sujet: Re: 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah Jeu 17 Mar 2016 - 23:40 | |
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Le recueillement quatre ans après l'attaque de Merah contre les soldats Publié le 16/03/2016 à 03:50, Mis à jour le 16/03/2016 à 07:36 Affaire Merah - 15 mars 2012 Les parents et les beaux-parents d'Abel Chennouf sont venus se recueillir hier sur les lieux où Merah a tué les militaires/Photo DDM, C. Longo. Quatre ans, jour pour jour après l'attaque du tueur à scooter jihadiste contre les parachutistes du 17e RGP, la famille d'Abel Chennouf, l'un des soldats abattus par balles ce 15 mars 2012, a déposé des fleurs devant la plaque commémorative apposée sur les lieux du crime. Albert Chennouf-Meyer est arrivé en tout début d'après-midi avec son épouse, ainsi que les parents de Caroline, qui était enceinte d'Abel au moment du drame. La jeune maman et le petit Eden, né deux mois après la tuerie ne sont pas venus, hier. Les quatre parents sont d'abord allés à la boulangerie, comme l'on fait, quatre ans plus tôt, les trois compagnons d'arme avant d'aller retirer de l'argent et de se faire abattre par Merah. Deux militaires sont morts sur le coup, Abel Chennouf et Mohamed Legouad. Loïc Liber a été, lui, grièvement blessé. Il est aujourd'hui tétraplégique. Après avoir bu un café, Albert Chennouf-Meyer regarde l'heure. «Il est 14 h 15. Cinq minutes encore et puis on y va. Nous sommes arrivés, hier soir, à Toulouse. À chaque fois que je viens ici, on dort à Toulouse. Il nous faut un temps pour nous préparer. C'est à chaque fois très dur de venir ici.» Les parents d'Abel et de Caroline s'avancent vers la stèle. Ils sont seuls. A 14 h 24, l'heure exacte de la tuerie dans le procès-verbal, ils déposent les gerbes. L'émotion, le silence, le recueillement... malgrè la circulation qui n'a pas été arrêtée. Des camions de militaires passent autour de ce rond-point où s'est produit l'attaque de Merah, à deux pas de la caserne du 17e RGP. Il ne font que passer... Les proches n'ont voulu personne autour d'eux. Ni les politiques, ni les militaires. L'instant voulu par la famille a le double objectif de ne pas laisser le drame tomber dans l'oubli et de rappeler à toutes les autorités que les proches des victimes de Merah attendent une issue judiciaire au sanglant événement. Le père d'Abel confie sa «tristesse, à la fin du recueillement Nous sommes aujourd'hui d'autant plus tristes qu'il ne se passe plus un jour, aujourd'hui, sans que quelqu'un ne monte au créneau pour renier les attentats de 2012.» Albert Chennouf-Meyer compare aussi Toulouse à Montauban : «Tous les ans, Toulouse fait quelque chose pour rendre hommage aux victimes. Ici, c'est le calme plat. Je ne suis pas étonné outre mesure. Il y a ici un maire qui est la voix de son maître, en appliquant à la lettre la stratégie des Républicains pour 2017 qui consiste à dire qu'il n'y avait pas eu d'attentats sous la présidence de Sarkozy.»
«Beaucoup de gens nous en parlent encore»Hier, au rond-point de l'avenue du 10e Dragons, l'émotion était évidemment différente de 2012, mais les souvenirs ont refait surface très rapidement. Toufik, 49 ans, se rappelle du jour de la tuerie. «J'ai été prévenu par téléphone, comme beaucoup de monde ce jour-là. Je me suis déplacé sur site dès que j'ai eu l'information. Les draps blancs qui recouvraient les corps, c'est vraiment ce qui était le plus choquant. Quand je reviens ici, cela ravive forcément le souvenir. Et puis de voir la rubalise à cet endroit aujourd'hui, ça rappelle ces actes terroristes. Mais il ne faut pas faire d'amalgame. On ne tue pas au nom de l'islam». Un souvenir encore plus douloureux pour la gérante du bar-tabac qui fait face à la stèle. Elle, qui était présente ce jour-là, ne veut plus parler de ce 15 mars 2012. Un souvenir trop douloureux qui a forcément refait surface hier, mais qui ressurgit aussi dans la vie de tous les jours. Tarik, un Montalbanais attablé à la boulangerie attenante au distributeur de billets, veut pour autant regarder devant. «Forcément, c'est quelque chose qui nous a marqués. Et je le répète, ce n'est pas l'islam. Mais maintenant, il faut passer à autre chose, essayer de vivre avec tout en regardant devant». Marina, enfin, n'était pas présente quatre ans auparavant. Cette vendeuse de la boulangerie de 23 ans assure pourtant : «Beaucoup de gens nous en parlent encore. Et puis se dire que ça aurait pu tomber sur des personnes en terrasse de la boutique, c'est perturbant.»
Florent Duprat _________________ « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
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| | | Pérignon Expert
| Sujet: Re: 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah Ven 8 Déc 2017 - 22:58 | |
| La colère d'Albert Chennouf, père du parachutiste assassiné par Mohamed Merah, vient de se rallumer. Et pas sans raisons : la stèle en hommage à son fils a été vandalisée ! - Citation :
- Abel Chennouf est l’une des sept victimes de Mohammed Merah. Ce jeune parachutiste de 25 ans a été abattu par le terroriste, le 15 mars 2012 à Montauban. Pour lui rendre hommage, la mairie de Manduel dans le Gard, a installé il y a cinq ans une stèle à sa mémoire dans le parc municipal. C’est dans ce village, en effet, que le jeune militaire a grandi et c’est là que vivent aujourd’hui encore ses parents. Jeudi midi, Albert Chennouf-Meyer, le père d’Abel, a découvert que cette stèle avait été profanée. Un acte qui l'a bouleversé.
Comment avez-vous découvert cette profanation ?
J’habite à 200 mètres du parc où est installée cette stèle. Je passe devant ce parc tous les jours quand je vais dans le centre du village pour acheter du pain. Mais je ne rentre pas forcément dans le parc. Hier, comme je voulais promener mon chien, j’ai eu envie d’aller me recueillir devant la stèle. Et quand je suis arrivé devant, je me suis rendu compte qu’un bout en avait été arraché et qu’il avait été brisé puisqu’il y avait plein de morceaux qui jonchaient le sol.
Quelle a été votre réaction ?
Je suis entré dans une rage terrible. Il n’aurait pas fallu me croiser à ce moment-là. Ma colère était immense, énorme. Vous savez, je suis un roc. J’ai 65 ans et personne ne m’a jamais fait pleurer. Mais là, j’ai chialé comme un môme. Je ne pouvais plus m’arrêter. J’ai ressenti du désespoir, une incompréhension totale. Qui peut-être assez tordu pour s’attaquer à un tel symbole ? Celui d’un monument public qui rend hommage à un jeune soldat de 25 ans, qui était très aimé dans notre village et qui est parti trop jeune, assassiné par un terroriste ? Je ne comprends pas qu’on puisse faire preuve d’un tel acharnement et d’une telle méchanceté.
Avez-vous porté plainte ?
Non je ne peux pas car c’est un monument public, ce n’est pas une sépulture. C’est donc la mairie de Manduel qui a déposé une plainte auprès de la gendarmerie pour dégradation de bien public. Une enquête a été ouverte et la mairie va faire réparer la stèle.
Selon vous, qui a pu commettre un tel acte ?
C’est forcément quelqu’un qui me connaît très bien car il a visé juste. Il m’a touché là où ça fait le plus mal. Je sais que je dérange, que mes prises de position en agacent certains. Peut-être a-t-on voulu me faire taire ? Mais au contraire, cela va accentuer ma détermination. À celui qui a profané cette stèle, je voudrais pouvoir dire, les yeux dans les yeux, que je vais continuer le combat que je mène depuis 5 ans et demi contre ceux que j’appelle les « nazislamistes » et qui veulent révolutionner le monde de manière barbare et atroce. Je voudrais aussi lui dire de nous laisser tranquilles parce qu’on a le droit à la paix. https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/08/2700620-profanation-stele-abel-chennouf-ai-chiale-comme-mome-raconte-pere.html | |
| | | battement zéro Pro !
| Sujet: Re: 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah Lun 11 Déc 2017 - 20:16 | |
| Nouvellle épreuve pour Albert Chennouf-Meyer, le père d’Abel, parachutiste de 25 ans tué par le terroriste Mohamed Merah le 15 mars 2012 à Montauban. Après la profanation de la stèle d'Abel Chennouf, tué par le terroriste Merah, Médiaterranée fait le point avec son père, Albert Chennouf-Meyer.Lire la suite ICI Nicolas Ethève _________________
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| Sujet: Re: 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah | |
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| | | | 17e RGP - La colère d'Albert Chennouf, père d'un soldat tué par Merah | |
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