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| « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter » | |
| | Auteur | Message |
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brog confirmé
| Sujet: « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter » Dim 19 Juin 2016 - 20:11 | |
| Mireille Vallette : « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter »
Le Point posait récemment la question : « Mosquée de Genève, nid de djihadistes ? » Y répondriez-vous positivement ? Non, mais je peux me tromper. C’est une mosquée construite et financée par l’Arabie saoudite via la Ligue islamique mondiale. Elle propage donc — comme celle des Frères musulmans, d’ailleurs — un islam littéraliste. Et c’est cet islam qui peut être le terreau du djihadisme. Pourquoi en parle-t-on ? Après des révélations fracassantes, il y a neuf mois, sur le radicalisme de cette mosquée et le départ en Syrie de deux fidèles, une délégation de la Ligue islamique mondiale conduite par son secrétaire général Al-Turki vient de passer quelques jours au bord du Léman. Le but, suggèrent les médias, était de « faire de l’ordre ». Ce qui est cocasse, c’est que Al-Turki est lui-même le président du conseil de fondation de cette mosquée dans laquelle il vient « mettre de l’ordre » ! Et c’est un adorateur du régime saoudien qu’il cite en modèle. Deux imams de cette mosquée sont français et fichés S en France… Avez-vous l’impression que les renseignements suisses ou français font suffisamment attention à ce qui s’y passe ? Non. Cette mosquée a été inaugurée en 1978 par le roi Fahd avec le gratin suisse et local et, depuis, elle vit sa vie sans que personne ne se préoccupe une seconde de savoir ce qui s’y passe. Pourtant, ce n’est pas — et de loin — la première fois qu’elle attire l’attention par son obscurantisme et sa gestion nébuleuse. La communication est très opaque. Jusqu’à nouvel avis, les deux imams, tout fichés qu’ils sont, y officient toujours. En France, Alain Juppé a affirmé qu’il fallait relire l’islam pour l’adapter et l’intégrer à la République… Vous adhérez ? Relire, très bien, mais qui va relire ? Lui ? Je ne cesse de dire que ce qui nous empêchera toujours de faire confiance aux musulmans (je parle des pratiquants et des autorités religieuses, les autres ne servent à rien dans ce débat), c’est le refus obstiné, absolu de débattre de leurs textes. Tant qu’ils ne se décideront pas à reconnaître, par exemple, la violence ou la misogynie qu’ils contiennent, ils sont et doivent être suspects et même combattus. Les déclarations à la Juppé sont du bouillon pour les morts. Ils sont aussi piégés par le statut du Coran censé avoir été dicté par Dieu — alors que de multiples recherches historiques montrent comment il a été « fabriqué ». Comment voulez-vous que ces musulmans imputent à Dieu des erreurs, des injonctions inhumaines ou une violence condamnable ? Et même la nécessité de placer les mots de « l’Omniscient », lorsqu’ils sont trop choquants, dans un contexte ? « L’Omniscient » ne savait donc pas que le contexte allait évoluer ? Mais personne n’exigera d’eux qu’ils nous disent ce qu’ils enseignent. Les journalistes ne posent pas de questions pointues, et ceux qui ont lu le Coran doivent se compter sur les doigts d’une main. Les médias relaient de beaux discours sur la tolérance, l’amour et la paix. Et l’on s’empresse d’affirmer que les atrocités, les persécutions des minorités, l’asservissement des femmes, ce n’est pas l’islam, sans en avoir la moindre idée. Qu’attendez-vous des hommes politiques suisses et, plus largement, européens sur cette question ? J’attends qu’ils se fondent sur nos valeurs afin d’exiger des comportements qui leur soient fidèles, qu’ils cessent d’accepter des revendications bigotes et obscurantistes. J’attends qu’ils surveillent ces mosquées, leurs sites et leurs prêches parce que rien de cela n’est fait ; c’est même légalement interdit. Au-delà de la question des djihadistes, il y a aussi un discours de haine de ce que nous sommes qui est régulièrement tenu dans les mosquées. Actuellement, la confusion est totale sur l’islam et ses revendications. À Lucerne, un établissement scolaire a ouvert des salles de prière pour ses élèves musulmans. L’émotion a été faible. Notre « Cour suprême » a récemment admis le port du voile à l’école, presque tous les médias s’en sont félicités. Une émission nous avait présenté quatre imams qui occupent des fonctions importantes en Suisse. Sur les quatre, un seul (par ailleurs salafiste qui avait toujours refusé de la condamner) avait accepté de condamner la lapidation. Aucun ne rejetait la polygamie. Cette émission n’a fait aucune vague, contrairement au refus de deux adolescents de serrer la main de leur enseignante, qui a récemment créé un tollé. Et je ne parle pas d’un élu Vert de Montreux, porte-parole d’une mosquée, qui avait refusé de serrer la main à une journaliste. Le groupe « égalité » des Verts, interrogé sur ce point, n’avait rien trouvé de gênant, puisqu’il était dans sa mosquée… L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter. La Suisse n’est pas dans la situation effrayante de la France, mais elle marche lentement et sûrement dans la même direction. Entretien réalisé par Charlotte d’Ornellas lu dans Bd Voltaire | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter » Lun 20 Juin 2016 - 9:01 | |
| Que nos gouvernants et dirigeants se fondent sur nos valeurs afin d’exiger des comportements qui leur soient fidèles, qu’ils cessent d’accepter des revendications bigotes et obscurantistes. Qu’ils surveillent ces mosquées, leurs sites et leurs prêches parce que rien de cela n’est fait ; c’est même légalement interdit. Au-delà de la question des djihadistes, il y a aussi un discours de haine de ce que nous sommes qui est régulièrement tenu dans les mosquées. Qu'ils obtiennent une réciprocité de construction d'églises dans les pays arabes... | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter » Ven 29 Juil 2016 - 15:31 | |
| Très remarquable analyse d’un auteur algérien. Quelle finesse, quelle lucidité ! Aucun journaliste ou politique français n’est capable d’écrire cela (sont-ils seulement capables de le lire…et quand ils l'ont lu, de le comprendre).L’auteur Karim Akouche est poète, romancier et dramaturge. Né en Kabylie, il vit au Québec.
- « Après les horreurs , la France de demain ne sera plus comme avant.Elle ne sera plus la France d’hier. Elle sera semblable, à quelque chose près, à l’Algérie des années 90 : Paris sera Alger. Toulouse, Blida ou Média. Lyon, Ain Defla. La Kabylie, la Bretagne. Ce n’est pas difficile à prédire. C’est même une évidence pour celui qui, comme moi, a vécu la guerre civile algérienne, côtoyé la violence aveugle des fous de Dieu, marché sur des flaques de sang et des morceaux de chair. Ça a débuté comme ça : en bruit de pantoufles avant que ne retentissent les kalachnikovs et les bombes. On pensait que c’était un jeu. Comme ces pétards que les enfants faisaient exploser lors de l’aïd et de l’anniversaire de la naissance du Prophète.On riait des qamis et des barbes hirsutes des intégristes. C’étaient nos « pères Noël ».Ils n’apportaient pas de cadeaux, ne distribuaient pas de bonbons, mais ils aimaient nous raconter des histoires obscures sur l’enfer et le jugement dernier. On trouvait leur façon de s’habiller exotique. Car, à la fin des années 80, rares étaient ceux qui portaient ces accoutrements importés d’Afghanistan et d’Iran. Puis ça a continué comme ça : par l’intimidation. Avec des mots qui, certes, étaient trop violents pour mes oreilles d’enfant, mais c’était de simples mots.Les islamistes harcelaient les femmes libres, les démocrates et les laïques. Ils traitaient les progressistes de dépravés, de suppôts des croisés.Parfois, ils donnaient des coups de poing, de simples coups de poing. Puis ça a progressé. Ils utilisaient des objets, de simples objets : des galets, des cordes, des seringues d’acide, des couteaux, des haches… Ensuite ça a basculé : les islamistes ont embarqué le peuple dans un bateau ivre, pour un long voyage au bout de la nuit…Sans crier gare, ils ont sorti les armes à feu, les fusils à canon scié, les bonbonnes de gaz et tout leur attirail de guerriers.Ce n’était plus un jeu. C’était sérieux, mais c’était la folie... Les barbus tuaient les poètes, les fonctionnaires, les enseignants, les médecins… puis les gens ordinaires, le « petit » peuple.Les journalistes rasaient les murs, ils étaient devenus des nécrologues. Ils n’écrivaient plus d’articles, ils comptabilisaient les morts. Les cafés et les trottoirs se vidaient, les gens se donnaient rendez-vous aux cimetières et parfois on enterrait à la pelleteuse. Grisé par le sang, l’islamiste a redoublé de violence. On l’a vu éventrer les femmes enceintes, jeter des bébés dans des micro-ondes, égorger des villages entiers : Bentalha, Beni-Messous, Larbaa, Raïs… des toponymes qui donnent encore froid dans le dos. L’islamiste est partout le même. Il carbure à la haine.Son vocabulaire est pauvre.Il ne maîtrise que quelques verbes, souvent équivalents : tuer, exécuter, massacrer, violer, brûler, détruire…Il ne lit qu’un seul livre, le Coran. Il n’obéit qu’aux seules lois d’Allah et de son Prophète.Il dort avec un seul mot dans la bouche : vengeance. Il ne se réveille qu’avec un seul désir : éliminer un maximum de mécréants. L’islamiste joue au sourd et au muet. Toute tentative de dialogue avec lui est vouée à l’échec. Il préfère le monologue. Il refuse le débat d’idées. Il préfère le terrain de la menace. Gare à celui qui le contredit. L’islamiste n’a pas d’arguments, mais il a des versets. Il n’a pas de cœur. Il ne connaît pas la peur. Si les balles tombent sur lui, il les affrontera avec le sourire.Sa devise : la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la mort.Pour lui, la mort, c’est l’éternel bonheur : il s’y abreuvera aux rivières de vin (breuvage interdit sur terre !) et à la tendre chair des houris. L’islamiste n’est pas un animal de compagnie. On ne doit pas le caresser dans le sens de la barbe, ni lui faire confiance. Il a le cerveau malade. Les crocs acérés. La gâchette facile.Son entreprise s’appelle la terreur. L’islamiste ne réfléchit pas, ne recule pas, il fonce. Il ne rafistole pas, il achève.Son objectif : soumettre l’humanité à la Oumma, la nation islamique mondiale. Son droit chemin lui a été tracé par Allah et Mahomet. Les autres voies lui sont impénétrables. Jouer avec lui, c’est comme badiner avec un serpent. Il glisse. Il mord. On ne peut pas le dompter, il tue. En voulant l’instrumentaliser dans leur stratégie contre leurs démocrates, les dirigeants algériens l’ont payé cher lors de la décennie noire. Le serpent leur a échappé des mains. Bilan : plus de 200 000 morts. L’islamiste est perfide. Il affectionne la ruse. Il brouille les pistes. Il peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute.Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert. Il déteste la liberté, mais il en abuse pour propager son idéologie. Il n’aime pas les technologies, mais sait remarquablement s’en servir afin de faire avancer à cause. L’islamiste a repéré les failles des démocraties occidentales. Il sait qu’il est un bourreau, mais il joue à la victime. S’il brandit le spectre de l’islamophobie, c’est pour culpabiliser le démocrate et le pousser à céder du terrain où il sèmera ses graines. L’islamiste gagne chaque jour des batailles contre l’Occident. Il a réussi à restreindre la liberté de pensée, à séparer les femmes des hommes dans certaines piscines, à halaliser les menus scolaires et même les rations militaires, à fragiliser la laïcité, à ouvrir des mosquées dans les universités, à gagner des procès contre des États, à verrouiller plusieurs institutions internationales… L’islamiste a deviné le gouffre spirituel dans lequel est plongé l’Occident. Il compte le combler. Il sait que le capitalisme sauvage crée des solitudes et que celles-ci tuent dans les villes. Il a trouvé un remède au stress et à l’ennui : son prosélytisme dynamique et le mirage de sa fraternité. L’Occident est en train de perdre sa guerre contre l’islamisme.Sans courage ni lucidité, il perdra aussi son âme.La France, quant à elle, risque de devenir très vite l’Algérie des années 90. Puis, vint le 14 juillet 2016…" | |
| | | Juan confirmé
| Sujet: Re: « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter » Sam 30 Juil 2016 - 7:38 | |
| - FOUQUET66 a écrit:
- Aucun journaliste ou politique français n’est capable d’écrire cela (sont-ils seulement capables de le lire…et quand ils l'ont lu, de le comprendre).
Notre Président a un style beaucoup plus profil bas, mais tout autant manipulateur: par devant il semble gentil, mais c’est pour mieux nous enfiler par derrière. Ça n’inspire que du mépris.
Quant aux médias, peu leur importe qui gouverne, leur rôle reste de manipuler l’opinion au profit de leurs commanditaires et intérêts.
Cette technique de manipulation grossière marche très bien, on en voit les conséquences désastreuses pour notre pays la France. | |
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