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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Comme vu lors de la création des Compagnies de Garde de l'Air , au fur et à mesure de l’évolution de la guerre en Indochine , par l’action des aéronefs les bases aériennes devenaient cible prioritaire pour l’ennemi . Donc soucieuse de préserver son outil intacte , l’armée de l’Air décida de renforcer la protection même de ces base avec les CGA mais aussi d’aller voir au-delà de la limite de ses bases . C’est ainsi que la « sécurité Air » crée sur chacune d’elles , une section exploitation destinés a recueillir les renseignements indispensables à l’organisation de la défense . Mais recueillir des informations sans pouvoir « agir» n’a aucun sens , c’est pourquoi sont adjointe a ces sections des section « d’interventions » chargées d’intercepter et détruire les éléments Viet opérant à proximité des bases .
De 1946 à 1950 cette organisation donne toute satisfaction en permettant de faire face avec succès aux actions de guérilla et d’harcèlement de l’ennemi .Mais en 1950 l’action laissé auparavant a l’initiative des chef viet locaux va perdre son caractère improvisé pour des actions organisés par un ensemble de plans élaborés selon les directives données par l’état major du Nambo .
Pour faire face a cette nouvelle menace , le commandement AIR repond par la création de la Brigade de Renseignement et de Contre Sabotage ( BRCS) celle-ci sont stationnées sur chaque grande base d’indochine . On regroupe au sein des BRCS les anciennes sections Exploitation et Intervention . Les BRCS sont placées directement sous les ordres du Commandant de leur Base . En 1951 leur existence sera officiellement reconnue par le Général SALAN .
La Génése de la BRCS du Colonel SEROT :
C’est le Capitaine Meyer qui est le fondateur de cette unité , en 1951 il possède déjà un prestigieux passé de combattant de l’ombre . Il est le fils d’un officier de la grand e guerre mort au combat en Juin 1940 . Le jeune Albert s’engage des le début des hostilités . En stage a Agen au moment de l’armistice il est interné au camp d’Argelés sur mer dont il s’évade rapidement . Après avoir traversé toute la France à vélo , il rejoint Belfort puis la Suisse ou il se met à la disposition des services spéciaux de l’Etat-Major de l’Armée . Son mentor dans le domaine et le Lieutenant Colonel SEROT , camarade de son père en 14-18 et ancien chef de poste de renseignement AIR de Belfort avant guerre . En 4 ans Meyer va effectuer 179 passages de frontières clandestinement avant d’être arrêté , torturé et condamné à mort et déporté . Il parvient à s’évader de la forteresse de FRIBOURG en BRISGAU et à se camoufler parmi les ouvriers Français de l’organisation TODT jusqu'à l’arrivé des forces alliées . Après guerre il se porte volontaire pour l’Indochine comme Capitaine ORSA ou il est réintégré dans l’armée de l’Air et passera 5 ans en Extrême Orient dont deux comme patron de la BRCS et trois comme chef de l’antenne de renseignement opérationnel du Général commandant en Chef . Du BRCS il en a fait un outil de renseignement et d’action remarquablement efficace , le Capitaine Meyer s’attachera à en développer l’esprit de corps . Dans ce but il donne aux commandos le nom du Colonel SEROT en hommage a son mentor qui l’a parrainé dans les services spéciaux et qui après avoir dirigé le services de Sécurité des Forces Armée ( SSFA )est assassiné par l’IRGOUN à Jérusalem aux cotés du Comte BERNADOTTE ;
Groupe de Commandement du Commando
A suivre...
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Michel Expert
Sujet: Re: Brigade de Renseignement et de Contre Sabotage ( BRCS) Mar 21 Oct 2008 - 21:51
LA BRCS Colonel SEROT :
Donc mise sur pied par le Capitaine Meyer , la BRCS « Colonel SEROT » est l’héritière des sections Exploitation et Intervention de la BA 191 de TAN-SAN-NHUT . Sa mission est d’empêcher toutes activités rebelle dans les domaines de l’espionnage et du sabotage sur les bases civiles et militaires et de prévenir toute attaque d’envergure venant de l’extérieur . La zone d’action initiale de la BRCS est fixé à un rayon de 20 à 30 Km autour de la base aérienne , qui elle-même étant incluse dans un quartier constituant la zone de défense rapprochée aux ordres du Colonel commandant la BA 191 .Hélas cette zone d’action se révèle insuffisante pour exploiter efficacement le renseignement , c’est pourquoi l’action de la BRCS s’étend rapidement au delà des limites prévues . Mais cette « élargissement » du rayon d’action fait qu’elle rayonne sur les quartiers et secteurs de l’Armée de Terre avec qui elle va toujours coopérer de façon exemplaire . A sa création la BRCS comprend d’un coté un service « mission exploitation » chargé d’orienter la recherche et de planifier les missions , d’implanter des informateurs et d’exploiter les renseignement . Puis d’autre part un commando composé d’une quarantaine d’hommes , chargés d’exécuter les missions « Action » . Le recrutement est a base de combattant Viet-Minh ralliés . Pendant les 6 premiers mois les nouveaux ralliés sont utilisés comme informateurs et sont rémunérés au rendement . Si leur action donnent satisfaction ils se voient alors confirmer dans leur fonctions et reçoivent alors une solde fixe . Au bout de 12 à 18 Mois dans ce nouveau poste et sous réserve d’un comportement exemplaire , le ralliés est alors engagé comme combattant officiel . Sur le Plan opérationnel la BRCS agit de manière autonome à partir des renseignement qu’elle a recueillis soit à partir du réseau d’informateurs qu’elle entretient ou alors auprès des prisonniers capturés lors de patrouilles ou d’embuscades . La règle est de travailler uniquement sur renseignements recoupés . Les principes d’actions sont simples et peu nombreux . - Précision du renseignement - Mobilité , rapidité , effet de surprise dans l’exécution - Action en souplesse , exceptionnellement en force . Les opérations sont conduites dans un esprit de coopération totale avec les unités de l’Armée de Terre . Les renseignements n’intéressant pas l’A.A ( attaques de tours , de postes , projet d’élimination de personnes )sont immédiatement communiqués aux services compétents . Ainsi si les renseignement recueillis ne sont pas directement exploitable par la BRCS à cause des effectifs concernés ou des modes d’actions à mettre en œuvre , les commandants de quartiers n’hésitent pas à mettre à sa disposition certains de leurs éléments . c’est ainsi que la Compagnie indochinoise du quartier de BAC-QUEE ( Capitaine LIMOZIN ) et le groupe spécial du 31 BMTS ( Lieutenant de PREVILLE ) apportent à plusieurs reprises , une aide précieuse à la BRCS . Il arrive même que les renseignements obtenus nécessitent le déploiement de moyens considérables pour pouvoir être exploités : Des opérations combinés sont alors déclenchées , aux ordres du Commandement du sous secteur , pouvant alors engager jusqu'à 3000 Hommes .Dans ce cas , la BRCS constitue avec la Brigade de contre espionnage opérationnel (BCEO ) du Sud Vietnam ( Capitaine DAUGREILH ) l’élément de choc du dispositif . La BRCS participera ainsi à de nombreuses opérations dans la marais de la plaine des Joncs et dans la région de Thudaumot .
Un Groupe de Combat du Commando
Biographie du Colonel Sérot
André Sérot (24 juillet 1896, Xertigny - † 17 septembre 1948, Jérusalem, Israël)
Militaire. . Le colonel Sérot avait une devise « Servir sans se servir ». Ceci caractérisait bien ce militaire mort pour la paix en Terre Sainte au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son épouse née Berthe Grünfelder (1898-1971) est arrêtée le 23 juin 1943 par la Gestapo de Clermont-Ferrand puis déportée en Allemagne à Ravensbrück. Elle sera libérée par le comte Folke Bernadotte. Engagé volontaire en 1914, André Sérot passe à l’aviation et durant la « drôle de guerre » accomplit des missions suicides sur le sol allemand. Il connait six langues, aura dix-huit noms d’emprunt, le crâne rasé et la nuque prussienne. Médiateur des Nations-Unies à la Libération, il est assassiné à Jérusalem aux côtés du Suédois Folke Bernadotte par le groupe STERN (ou Lehi groupe choc de la Hagana dont le chef était Menahem Begin). Le corps de ce grand chrétien repose au cimetière de Xertigny après avoir eu des obsèques nationales tant aux Invalides à Paris que dans sa ville natale.
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Brigade de Renseignement et de Contre Sabotage ( BRCS)