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| LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN | |
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+11guilhon Pérignon jacky alaux FOUQUET66 marcel.salvan peltier Fombecto bleu12 claude millet LAUCHERE GARD 15 participants | |
Auteur | Message |
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GARD Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Ven 21 Juil 2017 - 20:14 | |
| Mon Général, nous sommes tous avec vous Publié le 19 juillet 2017 - par Danièle Lopez -
J’ai adoré ce que j’ai entendu, le 19 juillet sur BFM.
Comme pour nous donner raison, ils ont comparé la France d’aujourd’hui, à la France d’hier, en Algérie. Etaient réunis sur le plateau plusieurs baveux et le général X, chef d’Etat-major « particulier » de Macron, commentant la démission du général Pierre de Villiers.
« Les armées connaissent, aujourd’hui, la même situation qu’elles ont connue, en 1961, pendant la guerre d’Algérie. »
Oui. Nos militaires ne supportent pas la trahison.
Et il s’avère que, comme en 1961, les présidents en exercice les ont trahis.
Je ne reviendrai pas sur cette époque d’il y a un demi-siècle, que tous vous connaissez, ni sur les raisons qui ont amené ces Chefs des Armées à se rebeller contre celui qui les avait trahis dans leur honneur de défenseurs de la France, leur patrie.
Jamais, un président qui se respecte, n’aurait dû s’adresser à un valeureux soldat, Chef d’Etat-Major des Armées, dans les termes que Macron a employés envers Monsieur Pierre De Villiers.
Mais ce qu’a fait et dit ce petit homme, imbu de sa personne, qui veut péter plus haut que son Q, est impardonnable.
Lui, ce minable petit avorton, qui n’a même jamais effectué ses trois jours, s’est permis, du haut de son mètre cinquante, de dire à ce chef guerrier : « Je suis votre chef » !
Mais chef de quoi et chef de qui ?
Chef des 8% de Français qui ont voté pour lui ? Huit pour cent de Français grugés qui commencent déjà à regretter d’avoir choisi un menteur – comme les autres prétendants au « trône » – qui promettent ce qu’ils ne pourront jamais leur donner après avoir été élus. Peut-être est-il le chef de ceux-là. Mais pas le nôtre.
Avoir dit à cet homme qui a passé sa vie à défendre son pays, la France, sur tous les fronts, qu’il doit fermer sa gueule et lui obéir, est le discours le plus minable, le plus irrespectueux, le plus bas que j’aie jamais entendu.
En un mot, c’est une ignominie. Et quand celui qui profère une ignominie, est président de la République française, il cause un grand déshonneur à la France.
Cet homme prétentieux vient de faire honte à tous les vrais patriotes français, fiers de leurs Armées. Ce petit comptable, employé de banque un temps, qui ne cherche qu’à privilégier ses amis de la haute finance sait peut-être aligner des chiffres mais il ne connait rien à la valeur d’un guerrier. Il ne sait pas ce que le mot « honneur » signifie.
Parce qu’il nous a ridiculisés aux yeux du monde entier, il s’est irrémédiablement aliéné la grande majorité du peuple français.
Quand on est devant un Monsieur de Villiers, Saint-Cyrien, ex-commandant de la Regional Command Capital pendant la guerre d’Afghanistan qui regroupait les 2.500 soldats de 15 nationalités différentes, on a le plus grand respect pour cet homme.
Si on lui confie, au nom de la France, la charge de coordonner les opérations extérieures (OPEX) Chammal en Syrie et en Irak, Barkhane au Sahel et Sangaris en République centrafricaine et la charge, dans notre pays, de la lutte antiterroriste, on a le plus immense respect pour ce Chef à qui l’on a demandé, deux mois plus tôt, de repousser son départ à la retraite pour le maintenir à son poste.
Mais, apparemment, ce macron n’a de respect qu’envers lui-même.
Eh bien ! Nous lui faisons savoir que nous n’aurons plus aucun respect pour lui, à partir de la démission, tout à son honneur, du général de Villiers.
Un homme qui refuse de courber l’échine est un homme de grande valeur, un vrai guerrier et c’est à lui, à ce valeureux guerrier, que va tout notre respect.
Mon général, nous sommes tous avec vous. Pour la France. Pour la République. Pour la victoire sur tous nos ennemis.
Daniele Lopez
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| | | guilhon Pro !
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Ven 21 Juil 2017 - 21:01 | |
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| | | claude.d Pro !
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Ven 21 Juil 2017 - 22:44 | |
| LA MESSE EST DITE ........FERMEZ LE BAN.......... Notre FRANCE est dans la merde avec ce gugus | |
| | | jacky alaux Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Sam 22 Juil 2017 - 2:41 | |
| ...Et voila ! C'est fait. On a ajouté l'étoile qui manquait au général Lecointre.
Merci, Pérignon Excellant, Gard Bien dit Jean Charles | |
| | | claude millet Fondateur
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Sam 22 Juil 2017 - 16:32 | |
| Il ne se laisse pas faire, un coté paternel taquin qui refait surface........... - Citation :
- Le général de Villiers est lui aussi fils d'officier ; Jacques de Villiers, médaillé de la Résistance, a été incarcéré après la guerre d'Algérie pour son implication dans les activités de l'OAS dans l'ouest de la France.
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| | | jacky alaux Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Sam 22 Juil 2017 - 17:53 | |
| Claude Millet, a écrit: Il ne se laisse pas faire, un coté paternel taquin qui refait surface...........
Le général de Villiers est lui aussi fils d'officier ; Jacques de Villiers, médaillé de la Résistance, a été incarcéré après la guerre d'Algérie pour son implication dans les activités de l'OAS dans l'ouest de la France....
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| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Dim 23 Juil 2017 - 18:09 | |
| Emmanuel Macron, ou l’âne vêtu de la peau du lion Notre jeune Président essaie, à l’évidence, de se servir des institutions alors que sa tâche serait de les servir.
La Fontaine est décidément indémodable ! « De la peau du Lion l’Âne s’étant vêtu Etait craint partout à la ronde, Et bien qu’Animal sans vertu, Il faisait trembler tout le monde. Un petit bout d’oreille échappé par malheur Découvrit la fourbe et l’erreur. »
En campagne pendant un an et élu depuis deux mois, monsieur Macron laisse, à son tour, progressivement voir ce qu’il est, et d’actions en incidents, il semble bien en effet que le « petit bout d’oreille découvrit le fourbe et l’erreur ». Il veut, dit-on, redonner du lustre à la fonction présidentielle. Son attitude face au général de Villiers montre simplement qu’il manque d’élégance, voire de la plus élémentaire éducation qui sied à un chef d’État. Saint Jean bouche d’or, il souligne même qu’à ce niveau, il est indigne d’étaler ses différends sur la place publique. En effet, monsieur ! On ne vous le fait pas dire. Il se veut des compétences managériales (sic). Tous les patrons (les vrais) et leurs DRH savent que, quand un dirigeant se mue en « petit chef », c’est le symptôme de son incapacité à assumer les responsabilités relevant de son poste. Le premier talent d’un manager est de savoir choisir ses collaborateurs, de les animer et d’en tirer le meilleur. À peine élu, il constitue son gouvernement. Moins d’un mois plus tard, il doit se séparer de quatre ministres majeurs (Justice, Armées, Europe et Territoires). Quel jugement ! Passent quelques semaines et il confirme le chef d’état-major des armées (CEMA). Il l’humilie moins de deux semaines plus tard et se fait ainsi claquer la porte au nez par ce grand militaire fidèle serviteur de la France. Il se veut républicain. Mais méprise ouvertement le Parlement devant lequel, répondant à sa convocation, le CEMA s’est exprimé. Le lui reprocher, c’est mépriser la souveraineté incarnée par la représentation nationale. Notre jeune Président essaie, à l’évidence, de se servir des institutions alors que sa tâche serait de les servir. Élu, lui aussi à 39 ans, se prendrait-il pour Badinguet, la fibre populaire et sociale en moins ? Son prédécesseur se voulait normal mais s’est contenté d’être insuffisant ; lui se veut jupitérien mais semble se contenter d’être suffisant. Qui osera lui rappeler qu’en tout domaine, l’enthousiasme et l’ambition n’ont jamais remplacé le talent, voire même qu’en politique, « une ambition dont on n’a pas le talent est un crime » (Chateaubriand) ! Chateaubriand, La Fontaine : décidément, nos classiques sont indémodables. Monsieur Macron, que ses amis nous disent fin lettré, doit en savoir quelque chose. Xavier de Boissard | |
| | | jacky alaux Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Dim 23 Juil 2017 - 22:29 | |
| Jean Charles. :king: : Nos militaires ne supportent pas la trahison... Pour la 3e fois le POUVOIR POLITIQUE vient de matter voir humilier un haut responsable militaire. Il y eut: le Général Bertrand Soubilet de la Gendarmerie, le Général Christian Piquemal commandant la Légion Étrangère et voila que maintenant le " petit chef " s'attaque au Général (5 étoiles ) Pierre de Villiers Chef d'État Major des Armée. On se croirait en 61 durant la Guerre d'Algérie quand la Grande ZORA, trahissant sa parole, fit le ménage dans l'armée...
MACRON. Quel amateur dangereux. Si seulement, les Français en étaient conscient ! | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Lun 24 Juil 2017 - 11:53 | |
| Flop Gun Il y eut des augures. Des symboles d’abord, le déplacement initial en command-car, la visite aux soldats blessés, le déplacement au Mali, toutes choses qui apparaissent désormais comme des figures imposées d’un Président de la république-chef des armées d’un pays en guerre. Hormis le command-car, François Hollande (qui voulait trancher avec les maladresses de son prédécesseur vis-à-vis des armées) avait fait de même et Emmanuel Macron y a ajouté quelques touches plus « américaines », voire « poutiniennes », avec ses visites « en panoplies ». Tout cela était sympathique mais restait quand même de l’écume.
Le changement de dénomination du ministère redevenu, celui « des armées », c’est-à-dire celui de l’outil mais plus celui de l’emploi fut un indice plus sérieux. Trois types de personnalités ont occupé traditionnellement ce poste : les ambitieux frustrés, les fortes personnalités sans ambition présidentielle et les purs techniciens. Avec le remplacement de Jean Yves Le Drian par Sylvie Goulard et surtout Florence Parly, on glissait de la seconde à la troisième catégorie sans le poids politique du premier mais sans non plus l’appétence et la connaissance de la chose militaire qu’avait pu avoir un André Giraud dans les années 1980. Surtout, la capacité de résistance de ministère se trouvait volontairement affaiblie.
S’il ne faut pas négliger le chef d’état-major particulier ou le délégué général de l’armement (DGA), qui vient de quitter ses fonctions sans avoir encore été remplacé, le troisième personnage important du triangle plus ou moins amoureux de la politique de défense est le chef d’état-major des armées (CEMA). Là encore, on a connu plusieurs personnalités sur le poste : les techniciens sans grands pouvoirs sous de Gaulle ou les opérationnels aux pouvoirs successivement élargis par six décrets. Avec celui de 2009, le CEMA, outre le commandement des opérations militaires, conseillait le gouvernement, assurait les relations internationales militaires, définissait les besoins des armées et en contrôlait la satisfaction. Il conduisait également les travaux de planification et de programmation. Tant de pouvoirs effraya sans doute. Nicolas Sarkozy contourna le problème d’un CEMA trop fort en nommant l’amiral Guillaud. Avec François Hollande et au nom du « recentrage sur le cœur de métier », on dépouilla le CEMA de la plupart de ses prérogatives qui furent confiées au ministre, un ami qui ne pouvait constituer un danger politique. Dans ce cadre restreint, on pouvait donc nommer un homme de personnalité, ce qui fut le cas avec le général Pierre de Villiers en 2014. Tant que la direction civile du ministère fut forte (et écoutée du Président de la République), cela a permis au moins, dans une alliance entre le CEMA et le ministre, de résister aux assauts réguliers de Bercy. Rappelons l’épisode, qui paraît désormais si lointain, de mai 2014 lorsque le ministre (oui, c'est incroyable), le CEMA et les trois chefs d’état-major d’armées menacèrent ensemble de démissionner.
Le problème de cette configuration est qu’elle dépendait trop de la personnalité de Le Drian et de son chef de cabinet Cedric Lewandowski, ce dernier aussi peu apprécié des militaires que de Bercy. Lorsque ceux-ci ont été écartés et remplacés par un poids plume politique, le CEMA s’est retrouvé seul en ligne et avec des pouvoirs réduits. L’occasion était trop belle alors que Bercy prédominait jusqu’au secrétariat-général de l’Elysée, occupé par Alexis Kohler, ex-directeur de cabinet du ministère de l'économie et ex-vaincu des affrontements précédents. L’assaut fut mené très vite, plaçant le Président de la République, qui venait juste de reconduire le général de Villiers pour un an en lui donnant des assurances, devant le choix de trahir le CEMA ou d’arbitrer en sa faveur. Il a choisi de trahir sa parole et, c'est le plus surprenant, en ne comprenant visiblement pas ce qui allait suivre.
Le général de Villiers s’est toujours légitimement préoccupé des moyens qui lui étaient accordés pour exécuter les missions dont il avait la responsabilité. Comme il en a le droit (faut-il rappeler une nouvelle fois que l’autorisation préalable à l’expression publique des militaires a été supprimée il y a douze ans ?) et même parfois le devoir puisque le Code de discipline générale impose aux militaires de « rendre compte immédiatement » lorsqu’ils constatent que l’on n’a pas les moyens d’accomplir une mission, le général de Villiers s’est exprimé plusieurs fois pour expliquer la situation déplorable dans laquelle se trouvent les armées. Comme nous sommes au XXIe siècle et qu’il sait qu'un rapport de forces est le meilleur moyen de faire pencher un pouvoir politique, il a également utilisé les instruments d’influence à sa disposition et qui ne se trouvent que dans l’espace du débat public. Ajoutons par ailleurs que le général de Villiers a toujours clairement expliqué qu’il ne voulait pas être considéré comme le « fossoyeur des armées » et que, n’attendant rien au-delà de ce poste, on ne pouvait le tenir de cette façon. Il est toujours dangereux de trahir et d'humilier des gens qui n'ont rien à perdre.
Tout cela était bien connu. On reste donc sidéré par la maladresse de la séquence qui a suivi.
La perspective de la démission était donc évidente du moment que, contre toute promesse et attente, on décidait d’accentuer encore la crise des armées. Elle le fut encore plus lorsque l’humiliation s’est ajoutée à la trahison de la parole donnée. Difficile de faire plus maladroit à l’égard des militaires que le discours d’Emmanuel Macron le 13 juillet, démontrant qu’il ne suffit pas d’endosser une tenue militaire pour comprendre ce que cela signifie concrètement. Entre l’affirmation inutile d’autorité, l’humiliation du premier des soldats...devant des soldats et l’ordre de fermer sa gueule tout manquait de classe et d'intelligence de situation. Ce n’est pas ensuite l’affirmation des promesses sur le budget de l’an prochain qui a vraiment arrangé les choses, en exposant à la fois qu’il n’y aurait pas d’augmentation significative par rapport à celle prévue par la loi de programmation (encore heureux que l’on applique la loi), que le prochain budget des opérations serait à nouveau largement sous-provisionné (avec donc à la clé au milieu de 2018 le même psychodrame) et, qui plus est, que ce budget serait désormais adossé à celui des armées, en contradiction donc avec le programme du candidat Macron. Après la diminution du budget en cours, c’était donc un nouveau coup porté aux pieds des promesses de réinvestissement.
Dès lors, la démission du général de Villiers était inévitable et les militaires ont spontanément fait en sorte qu’elle soit le plus spectaculaire possible dans les médias. La contre-offensive habituelle est venue, mélange un peu kitsch d’antimilitarisme, d’évocation (si, si !) du putsch de 1961 et des « armes qui cèdent à la toge » (comme si cela avait été la question à un seul moment), jouant même la carte de « cause de la fachosphère » ou des « fonctionnaires empêchant la France de se réformer ». Tout cela restait manquait quand même de force et de cohérence, sinon évidemment d’intelligence. Cela a surtout suscité un malaise parmi certains parlementaires (vous savez, ceux qui depuis l’origine votent les budgets, et qui, pour cela, de temps en temps, auditionnent qui ils veulent en leur demandant de parler librement), plus largement chez tous ceux qui s’intéressent un minimum à notre armée et à sa situation y compris dans les rangs de la majorité, et plus largement encore parmi tous ceux qui ne comprendront décidément jamais pourquoi dans un monde plus dangereux il faut absolument réduire les moyens des ministères qui assurent la sécurité des Français.
Le discours du Président à Istres, est resté finalement le même que celui du 13 juillet, promesses inclues, l’hommage au général de Villiers remplaçant l’insulte à peine voilée, mais avec l’ajout de la non acceptation des « discours de défaite » (dont on ne sait pas très bien de quoi il s’agit). Malgré une nouvelle parade en tenue et surtout la nomination d’un nouveau CEMA aux brillants états de service, la confiance était clairement rompue et il faudra beaucoup de temps et surtout d’actes concrets pour la renouer. Il faudra d’autant plus de temps qu’une nouvelle charge, probablement la plus stupide de toutes, est venue dès le lendemain avec l’interview de Christophe Castaner dans Le Figaro, cherchant peut-être à transformer un fiasco en démonstration ratée d’autorité et en menace pour les éventuels haut-fonctionnaires rétifs. Les derniers sondages de popularité ne semblent pas montrer en tout cas que cela n'a pas été perçu comme tel.
Au bilan, une séquence d’une incroyable maladresse et qui, au lieu de modernité cool, paraît ramener les rapports entre le politique et les militaires des dizaines d’années en arrière. Si, pour reprendre les propos d’Emmanuel Macron, c’est le « sens de la réserve qui a tenu nos armées où elles sont aujourd'hui » (phrase un peu étrange quand même), on voit effectivement où cela mène lorsqu’on ferme sa gueule. A bientôt donc pour de nouveaux « discours de défaite ».
Michel Goya à 7/23/2017 | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Emmanuel Macron n’a rien de militaire. Lun 24 Juil 2017 - 16:11 | |
| Emmanuel Macron n’a rien de militaire. Le chef de l’État a géré cette crise seul, sans écouter ses conseillers. Tous les médias, depuis deux semaines, parlent de malaise dans l’armée sans en désigner les données spécifiques, seul Paris Match a tenté d’approfondir celles-ci. Voici, pour moi, les cinq maux qui touchent aujourd’hui la Défense. 1) Coupe dans le budget et départ du général Pierre de Villiers. Mercredi 19 juillet, en fin d’après-midi, de très longs applaudissements du personnel de l’état-major saluaient, à Balard, le départ du CEMA. Ce n’est pas simplement ses subordonnés qui lui rendaient hommage, derrière, c’est toute l’armée qui honorait ce général pour son geste courageux. Il est peu fréquent, dans le milieu militaire, qu’un chef mette ses actes en conformité avec ses idées, créant ainsi un vaste élan de reconnaissance. 2) L’inexistence de l’actuel ministre de la Défense. Je suis sûr que vous n’avez pas retenu son nom : Florence Parly est la patronne de la Défense – patronne est un bien grand mot. Cette énarque, successivement secrétaire d’État au Budget puis, en 2016, directrice générale de SNCF Voyageurs n’a rien dans son CV pour rassurer les personnels de la Défense. Pour elle, le domaine militaire, c’est le néant et son silence est là pour le confirmer. Silence doublé d’une absence inqualifiable lors de la passation de pouvoir entre les deux chefs d’état-major des armées à l’hôtel de Brienne. 3) Le général François Lecointre, homme du Président. Cet ancien de la « Coloniale », qui a commandé le 3e régiment d’infanterie de marine (RIMa) de Vannes, a été présenté par les journalistes comme un héros. Pourtant, il n’a pas laissé une image aussi unanime après son dernier passage à Matignon où il était, depuis 2016, le chef de cabinet militaire de Valls. On le dit proche de Macron et de l’actuel Premier ministre Édouard Philippe. Il l’est moins de différentes personnalités, figures reconnues de l’institution militaire. Loin d’éteindre la grogne, la nomination du général Lecointre exacerbe les tensions. Les trois chefs d’état-major Jean-Pierre Bosser (Terre), Christophe Prazuck (Mer) et André Lanata (Air), pour ne citer qu’eux, pourraient réserver un accueil glacial au nouveau CEMA. « Confiance rompue », « institution militaire choquée, stupéfaite » : l’ancien général de l’armée de terre Vincent Desportes n’a pas mâché ses mots contre l’État sur Europe 1. D’ailleurs, des officiers auraient été approchés et auraient refusé, par loyauté, de prendre la place du général de Villiers. Ce serait peut-être même le cas du général Bosser, para avéré, qui fit une grande partie de sa carrière au 8e RPIMa. 4) Emmanuel Macron n’a rien de militaire. Le chef de l’État a géré cette crise seul, sans écouter ses conseillers. Ses interventions successives contre le général de Villiers et sa nomination de Lecointre dénotent un ego surdimensionné. Notre caméléon de vestiaire a cru qu’il allait amadouer l’armée en s’habillant tantôt en sous-marinier de la « Royale » tantôt en combinaison Top Gun de l’armée de l’air. C’est l’inverse qui se produit, les cadres qui ont pu l’approcher se gaussent de ce Président qui n’a jamais servi dans un corps militaire mais qui aime jouer au petit soldat. Surtout, ils se méfient d’un chef qui, inféodé à Merkel et au 3 % de déficit de l’Union européenne, n’a pas son libre arbitre et aime manipuler ses interlocuteurs en expliquant tout et son contraire. 5) Enfin, sur le terrain, la situation se détériore. Ainsi dans le Sahel, où l’essentiel de nos forces est mobilisé, des pans entiers du territoire malien sont laissés à la coalition terroriste menée par le chef touareg Iyad Ag Ghali. Des raids meurtriers et une embuscade ont été menés ces derniers jours contre l’armée malienne, obligeant les militaires de l’opération Barkhane à gérer une nouvelle fois en urgence une situation d’autant plus difficile que notre matériel est à bout de souffle. Macron se prend pour le « petit caporal ». Un petit caporal qui ne tardera pas d’être épinglé par les Français… J.-P. Fabre Bernadac Ancien officier de Gendarmerie Diplômé de criminologie et de criminalistique | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Plus dure sera la chute! Lun 24 Juil 2017 - 16:19 | |
| Le nouveau pouvoir vient de commettre une bévue monumentale, au point qu’on se demande s’il ne faudrait pas renvoyer tous les conseillers de M. Macron.
Gouverner ne consiste pas seulement à prendre des décisions et à les appliquer. Il faut aussi estimer à l’avance la façon dont les sujets, je veux dire les Français, percevront une mesure. Le gouvernement est comme un médecin. Deux praticiens donnant exactement les mêmes médicaments peuvent avoir des résultats radicalement différents sur un même patient, car le premier, en expliquant mieux, jouira d’un effet placebo que ne possédera pas le second.
Le nouveau pouvoir vient de commettre une bévue monumentale, au point qu’on se demande s’il ne faudrait pas renvoyer tous les conseillers de M. Macron et de M. Philippe. Ponctionner de 60 euros par an 20 millions de personnes dont beaucoup touchent moins de 7.000 euros par an, tout en allégeant l’ISF, semble tout bonnement hallucinant et va faire plonger de 20 points la cote de popularité de notre Président ; il va apparaître comme l’anti-Robin des bois, celui qui vole les pauvres pour donner aux riches.
Contre cette image dévastatrice, aucun contre-feu ne marchera. Les arguments du pouvoir sont, en outre, pitoyables et pétris d’arrogance : la mesure aurait été décidée par M. Hollande, ce qui est complètement faux, ce dernier n’ayant qu’envisagé de diminuer l’APL de ceux qui ont un patrimoine de plus de 30.000 €, ce qui était moralement justifiable à défaut d’être simple à mettre en œuvre (un pur cauchemar bureaucratique !). L’autre argument est tout simplement hallucinant de morgue. Le pouvoir nous assène « Pourquoi vous plaignez vous ? Nous aurions pu supprimer les APL ! » Je traduis : on vous vole de 60 € par an alors que nous aurions pu vous prendre 2.800 €…
Taxer uniformément et faiblement les pauvres est de loin le prélèvement le plus efficace et celui qui rapporte le plus. Il y a un mauvais moment à passer et, une fois les esprits habitués, les récriminations s’estompent, mais la facture est présentée au prochain scrutin, car l’électeur a la mémoire longue. M. Macron partira en 2022 avec un lourd handicap. Au point que sa réélection est déjà compromise.
Après s’être efforcé de dépasser ces premières considérations épidermiques, que peut-on dire ? D’abord, la suppression de l’ISF sauf sur l’immobilier rapportera sans doute de l’argent à terme, car les « riches « reviendront ou resteront en France et ils dépenseront. Il ne s’agit nullement d’un cadeau fiscal, mais d’une mesure de saine gestion. Ensuite, vu le trou dans nos caisses, il faut bien économiser quelque part. Hurler « taxer le voisin et surtout pas moi » est un réflexe logique, mais qui ne nous mène pas loin. La baisse de 5 € rapportera 360 millions par an. Pour atteindre cette somme, il existait un moyen simple qui n’aurait fait bondir personne : décréter qu’on ne peut pas toucher de la CAF plus que ce qu’on verse à son propriétaire. En effet, selon un rapport sénatorial, 30 % des foyers perçoivent plus d’APL que de loyer. Indéfendable ! C’est là qu’il fallait chercher les économies. Et voilà pourquoi M. Macron doit virer tous ses conseillers Dommage, tout de même, qu’il n’ait pas connu cette sentence sans appel de Napoléon Bonaparte : « La plus grande immoralité est de faire un métier qu’on ne sait pas. »
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| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Lun 24 Juil 2017 - 16:20 | |
| Emmanuel Macron : la chute commence Une chute de 10 points, ce n’est pas rien. Surtout après deux mois de communication régalienne non-stop. Ah ! Comme on en a entendu, de ces tirades, aussi longues que les mauvaises consciences ou que les cous d’autruche : « Marine Le Pen : quelle horreur ! La catastrophe ! Et puis, vous n’y pensez pas ! Et l’euro ! Et nos assurances-vie ! Et ce débat ! Beurk ! » Et les mêmes se pâmaient, macronisés du premier ou du second tour : « Il est jeune, brillant ! Et puis la droite et la gauche, c’est fini ! Et regardez comme il a redoré le blason de la France, comme il parle à Poutine, comme il serre la main de Trump ! » Il paraît qu’il y avait même des militaires pour s’abandonner à cette euphorie. Chez eux, on sait qu’avec le sabre budgétaire et le numéro déplacé du Président plus chef que le chef d’état-major des armées, Macron a perdu tout le crédit qu’il avait et pouvait espérer au sein du milieu militaire, bien plus étendu que nos seuls soldats. C’est d’ailleurs peut-être ce foutu 14 Juillet, qui devait pourtant être le point d’orgue de l’état de grâce du nouveau Président, et la gestion calamiteuse de l’affaire de Villiers qui ont produit dans l’opinion un véritable renversement. Dans le dernier sondage IFOP pour le JDD, Macron perd 10 points d’opinions favorables. Certes, il reste crédité de 54 %. Mais une chute de 10 points, ce n’est pas rien. Surtout après deux mois de communication régalienne non-stop, et alors qu’aucune véritable mesure n’a été prise qui viendrait impacter la vie et le bonheur macronien du bon peuple de France. Eh bien, justement, les Français, selon les analystes, commenceraient à ouvrir un œil : « Certains sondés critiquent à voix haute une présidence fondée sur la com’ », indique Jérôme Fourquet. Et les premières mesures annoncées déplairaient au cœur de l’électorat qui a plébiscité Macron. Les retraités, à peine soulagés d’avoir sauvé la France et leurs petits-enfants en votant Macron, découvrent que la hausse de la CSG va les obliger à la sauver plus concrètement que par un vote gratuit et facile de printemps. Macron perd 11 points chez les plus de 65 ans et 14 chez les 50-64 ans. Chez les fonctionnaires, le rétablissement de la journée de carence, les réductions de postes et de budgets ainsi que les efforts demandés à la fonction publique territoriale entraînent une chute de 12 points chez les sympathisants socialistes et de 18 points chez les agents du secteur public. Mais M. Macron perd vraiment sur tous les tableaux, car les rétropédalages successifs sur les mesures fiscales ont déstabilisé les classes moyennes, entraînant la perte de 25 points des sympathisants MoDem et de 11 % des Républicains. C’est le problème d’un pouvoir ne disposant pas d’un socle politique clair et solide. Quand tout va bien, vous bénéficiez d’un plébiscite d’indifférence, comme l’ont montré les législatives, avec un niveau d’abstention considérable. Mais, dès qu’il faut entrer dans le dur, l’indifférence se retourne en mécontentement. Et le dur, c’est non seulement la situation budgétaire dramatique (n’oublions pas l’ardoise de huit milliards laissée à M. Macron Président par M. Macron ministre de l’Économie), mais aussi tous ces sujets poussiéreux qu’on a remis sous le tapis : immigration, islamisation, terrorisme islamiste, restauration effective de notre outil de défense. Pour le moment, c’est le portefeuille qui réveille un peu les Français, les retraités aujourd’hui, les étudiants demain, avec leur APL rabotée, et d’autres encore. Et puis viendront d’autres réveils, d’autres gueules de bois. La chute ne fait que commencer…. | |
| | | jacky alaux Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Lun 24 Juil 2017 - 19:41 | |
| N'ayons pas PEUR de le dire: le mec déguisé en TOP GUN, n'est qu'une merde qui n'a sa place qu'aux chiottes ! Quant au général Lecointre que certain tentent de faire passer pour un héro, n'oublions pas que celui ci a vite accepté la promotion, alors que par solidarité au général de Villiers d'autres généraux approchés avant lui aient refusé ce prestigieux commandement... Dans ce sens, j'ai bien peur que le général Lecointre se retrouve avec un cadeau empoisonné . | |
| | | GARD Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Mar 25 Juil 2017 - 9:04 | |
| Respect total au général De Villiers qui a eu la cohérence de ses idées dans ses actes, il voulait continuer à pouvoir regarder ses hommes droit dans les yeux... | |
| | | claude millet Fondateur
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Mar 25 Juil 2017 - 11:53 | |
| - GARD a écrit:
- Respect total au général De Villiers qui a eu la cohérence de ses idées dans ses actes, il voulait continuer à pouvoir regarder ses hommes droit dans les yeux...
Je ne serais pas aussi violent que Jacky de par mes responsabilités, mais je n'en pense pas moins! TOP GUN....! | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: L'armée n¹est pas une start-up ! Mer 26 Juil 2017 - 16:18 | |
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Une analyse intéressante...
Avec Sarkozy et Hollande, nous avons eu les premiers présidents qui n’ont pas vécu la guerre. Macron, lui, inaugure la première génération d’occupant de l’Elysée n’ayant pas connu le service militaire, ce qui n’est pas anecdotique. Le service militaire avait, outre la vertu de brasser socialement des jeunes très différents, d’apprendre le sens de la hiérarchie, du devoir, du respect des anciens dont souvent le corps portait encore les cicatrices des blessures reçues au combat. L’effet bénéfique de cette école, parfois rude mais nécessaire, perdurait au-delà du temps de service. Même redevenu civil, le citoyen disait « Mon général» en saluant l’officier, et non pas « monsieur » ou « général », soulignant que le lien d’obédience subsistait hors du cadre strictement militaire. Le chef n’avait pas besoin de dire « je suis le chef » pour imposer son autorité, ni d’exhiber les insignes de son grade pour rappeler à l’ordre un subordonné, comme si l’autorité n’émanait pas autant de sa personne que de son statut hiérarchique. Ce qu’a affiché le président de la République, face au chef d’état-major des Armées, n’est pas de l’autorité mais ce que le général Vincent Desportes a appelé « un autoritarisme juvénile », lequel n’est point une autorité portée à son paroxysme mais l’aveu d’une impuissance à s’imposer par sa stature et sa valeur personnelles.
Il n’est pas question de contester à Emmanuel Macron son rôle constitutionnel de chef des Armées mais de lui rappeler que le bénéfice de cette fonction, il le doit à une campagne électorale de quelques mois, tandis que la nomination du chef d’état-major des Armées est le couronnement de campagnes autrement plus périlleuses et glorieuses pendant des décennies où le général a risqué sa vie et non point de perdre une élection. Aux yeux des militaires, ses hommes, cela fait une singulière différence sans mettre en péril leur loyauté à l’égard de l’autorité légitime. Laquelle, en la personne du chef de l’Etat, a ignoré, ou feint d’ignorer, ce principe que lui rappelle son propre conseiller militaire lors de sa campagne électorale, le général Trinquant : « Un chef n’est jamais remis en cause devant ses subordonnés. » Le prédécesseur du chef d’état-major, le général Bentégeat, s’en indigne : - « Recadrer le chef d’état-major devant un parterre de généraux et de subordonnés, c’est l’horreur absolue, on ne doit jamais remettre en cause un chef militaire comme cela. »
Mais Emmanuel Macron est un homme auquel l’univers militaire est étranger, ainsi que son mode d’organisation et de commandement. « En marche », c’est sa start-up, conçue et développée sur ce modèle et qui a été couronnée de succès. La start-up procède d’un homme, s’organise autour de lui : il lance une innovation, crée un « concept » qui rencontre l’attente du consommateur, alors, cette idée « géniale » fait de lui un chef charismatique, un gourou, que l’on doit continuer à suivre. Mais il est sévère avec ceux qui doutent, refusent ou rejettent ce qu’il a déclaré bon pour sa petite entreprise. Ces dissidents sont alors rejetés dans les ténèbres extérieures. C’est ce que Macron a fait avec le général Pierre de Villiers. Mais la France n’est pas son entreprise et l’armée n’est pas une start-up.!!
Guy Rouvrais
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| | | marcel.salvan Pro !
| Sujet: LE GENERAL DE VILLIERS Jeu 27 Juil 2017 - 14:50 | |
| L'homme qui se prend pour JUPITER le DIEU de la planète, l'homme invincible, nous avons le meilleur, le plus fort, mais à l'analyse du profil du personnage nous nous rendons compte qu'il a endormi de nombreux électeurs par ses discours, un grand communicateur mais pas du tout un homme d'action. Il a été élu que par 15% DU CORPS ELECTORAL uniquement. En plus il a un nombre important de ministres d'une grande nullité en commençant par la ministre des ARMEES et une cohorte de députés aux abonnés absents. Avec ça la FRANCE va prospérer. | |
| | | Michel CAVET Pro !
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Sam 29 Juil 2017 - 9:30 | |
| Macron n'au aucune valeur ni expérience militaire, mais chef des armées par sa fonction , ce qui ne lui donne pas la compétence pour autant. Dans ces cas là, un individu "normal", doté d'une intelligence minimum se moulerait dans le système, se reposerait sur les personnels en place et d'expérience pour s'imprégner du système, des rouages, des principes. Au lieu de ça, ce kéké croit se hausser à coups de "ferme ta gueule", un peu comme lors du congrès de Valence en 1981, où à l'époque un certain Paul Quilès, parachutiste par accident, voulait déjà que des têtes tombent. Rappelez vous ses propos:« il ne suffit pas de dire que des têtes doivent tomber, mais dire lesquelles et le faire rapidement » Quelle grandeur pour ce jeune trou du c.l devenu aujourd'hui le tyran de la commune de Cordes sur Ciel. Les socialistes , qu'ils se disent en marche, au repos à Tulle ou à Laché, ou à la soupe, ce sont tous les mêmes. Macron oublie la règle élémentaire du commandement, commander c'est commencer par écouter les autres pour se faire une opinion et respecter les subalternes. Celui qui respecte pas ce principe se ch.e dessus. | |
| | | Pérignon Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Sam 29 Juil 2017 - 11:17 | |
| - Michel CAVET a écrit:
- Dans ces cas là, un individu "normal", doté d'une intelligence minimum se moulerait dans le système, se reposerait sur les personnels en place et d'expérience pour s'imprégner du système, des rouages, des principes.
- Citation :
- " Il [Macron] est entouré par une génération à son image, des hyper-diplômés hyper-sûrs d'eux-mêmes. Il lui faudrait cet adjudant-chef sorti du rang, dont l'expérience chevronnée de la conduite des hommes lui permette de lui dire : non, mon capitaine, ne faites pas ça ! " François d'Orcival - Le Figaro Magazine 28/07/2017
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| | | claude millet Fondateur
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Lun 31 Juil 2017 - 19:00 | |
| Alexis Arette à Emmanuel Macron : "La gauche Française n’a jamais aimé nos soldats"Lettre ouverte d’Alexis Arette, paysan, combattant volontaire, Chevalier de la Légion d’honneur, au président de l’actuelle République, chef des armées : Monsieur Emmanuel Macron : - Citation :
"Monsieur le Président, Je viens d’assister sur le petit écran, aux cérémonies commémoratives de notre fête nationale, et je vous ai quelque reconnaissance de la façon parfaite dont elles se sont déroulées, jusqu’au moment ou vous avez pris la parole pour clôturer les cérémonies. En effet, vous avez cité comme date représentative de ce qu’a voulu le peuple Français, le 14 Juillet 1789. Or ce 14 Juillet 1789 fut un sanglant malentendu attisé par les fausses accusations portées par des révolutionnaires comme Camille Desmoulins, avec l’appui des bas-fonds, et, selon Marat, une bande d’émeutiers Allemands. Les défenseurs de la Bastille qui s’étaient rendus sur la promesse de la vie sauve furent égorgés ; 7 prisonniers furent libérés : Quatre faussaires qui attendaient leur jugement, deux qu’il fallut ré-interner, et un incestueux qui avait violé sa sœur. Je ne pense absolument pas Monsieur le Président que vous ayez voulu célébrer cette libération. Après ces tristes évènements, la sagesse sembla prévaloir, et le 14 Juillet 1790, la fête de la Fédération, parut ouvrir une ère nouvelle, celle d’une monarchie Constitutionnelle. C’est cette date qui fut retenue en 1880, comme notre fête Nationale. Le Symbole fut cependant trahi, et la République ne fut jamais fédérale. Il est vrai que le fête de la Fédération ne put contrer le travail des sectes, et ce fut, avec les guerres de religion, l’épisode le plus honteux de notre histoire que l’instauration de la terreur sous l’égide de la déesse Raison : Ce fut donc le génocide de la Vendée, avec les premiers fours crématoires, la persécution anti-Catholique, la guillotine pour les suspects, et le pillage de l’Europe par les soldats de l’an II, avant que la révolution bottée de Napoléon n’inaugure de plus vastes charniers. Je pense Monsieur le Président que vous devriez reconnaître votre erreur de datation, et ne point laisser penser que les atrocités de 1789, furent dans l’esprit de ce qui fut tenté lors de la fête de la Fédération. Peut-être même est-ce de cette dernière que vous devriez vous inspirer. Permettez-moi d’ajouter une remarque à la liberté dont j’ai usé pour vous reprendre. J’ai appartenu, et aux postes les plus exposés, à cette armée Coloniale, suspecte d’avoir soutenu cette colonisation dont vous avez dit tout le mal que vous pensiez à Monsieur Boutéflika, qui en pense autant, au point qu’il a trouvé juste de faire crever les filles pied-noires dans ses bordels, après avoir dépecés et les avoir émasculés un certain nombre de nos soldats prisonniers. J’ai totalement désapprouvé vos propos. Il est vrai que vous êtes le chef des armées, donc maître de la stratégie républicaine, mais en tant qu’amateur assez éclairé de la chose, je pense avoir un mot à dire : L’un de mes petits-Fils à qui j’ai pu, en tant qu’ancien, remettre la fourragère à St Maixent, 60 ans après y avoir reçu la mienne, n’a pas renouvelé son engagement, après avoir vécu le désarroi d’une armée, dont la crapule socialiste avait entrepris le démantèlement. Ce n’est pas nouveau. La gauche Française n’a jamais aimé nos soldats. C’est Clémenceau qui, lors des révoltes des « Poilus » en 1917, proposait d’en fusiller un sur 10 ! Pour l’exemple ! De même, lors de la guerre d’Indochine, mes camarades parachutistes du 5e Bataillon, durent se faire effectuer à leurs frais les cartouchières correspondantes aux chargeurs de leurs armes, celles livrées étant des vieilleries conçues pour d’autre dimensions. Il fallut attendre le général de Lattre pour mettre de l’ordre. Mais le général avait les pleins pouvoirs. C’est vous aujourd’hui qui les détenez. Et vous en usez vis-à vis de notre armée de la façon qui convient le plus à nos ennemis ! C'est-à-dire Monsieur le Président que je partage entièrement la position du Général de Villiers, en fonction de cette solidarité qui unit les hommes décidés à mettre leur peau au service de la patrie. C’est immédiatement que vous devriez rogner sur les dépenses festives de la République, rabattre les émoluments de vos députés, de vos hauts fonctionnaires, supprimer les honteuses faveurs et les prébendes sectaires du gouvernement précédent, et ramener le tout au niveau nécessaire pour donner au budget de notre armée les moyens de sa mission. Sinon ? Et bien Monsieur le Président cela me rappelle une opération dans les monts du Tonkin, ou un chef de bataillon imbécile nous avait engagés, dans une gorge qui me rappelait le val de Roncevaux. Légitimement inquiet de ce qui pouvait survenir du haut des pitons, je demandai son avis à l’adjoint au chef de section, mon camarade Rafaldi qui avait déjà une longue expérience : « Franchement, qu’en pensez-vous Rafaldi ? ». Il tourna vers moi un visage tragique, et fut précis : « Je pense que nous allons nous faire couper les couilles ! » Nous sûmes le lendemain, que les bataillons Viets qui tenaient les hauteurs avaient reçu l’ordre de se réserver pour l’attaque générale du Jour suivant. Ce qui ne fut pas triste. Je crains, Monsieur le président, que nos soldats n’ayant pas les moyens de leur mission, soient exposés au pire quand les ennemis le décideront. Et je crains qu’après nos soldats, comme nous en a averti le massacre de Nice, ce ne soit la population civile qui paie les frais de notre gabegie. Je crains encore que dans le désastre économique qui se prépare pour l’Algérie, nous ne puissions résister au déferlement de millions de jeunes Algériens sur notre sol. Car la guerre, et la guerre de défense immédiate, monsieur le Président, ne se fait pas avec de l’humanisme en bouche, mais avec en main de bonnes armes ! Au cas où votre majorité faiblirait devant les sacrifices nécessaires, il vous sera facile de la remplacer ! Tant d’aspirants attendent au portillon : Mais vous ne remplacerez pas une armée découragée. Les gens qui acceptent de risquer leur vie ne courent pas les rues. Vous ayant dit ce que j’ai cru devoir vous dire en qualité de vétéran désireux d’épargner le pire à ses jeunes camarades et a la nation, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à mes meilleurs souhaits pour l’exercice de vos hautes fonctions." Lu dans le "Salon Beige"
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| | | bleu12 Pro !
| Sujet: Ce qu’a dit le général de Villiers lors de son audition par les députés de la commission de la Défense. Jeu 10 Aoû 2017 - 11:12 | |
| LIBRE OPINION de Laurent LAGNEAU : Ce qu’a dit le général de Villiers lors de son audition par les députés de la commission de la Défense. Posté le dimanche 06 août 2017 Que n’a-t-on pas lu et entendu après le « recadrage » du général de Villiers, alors chef d’état-major des armées (CEMA) par le président Macron! On a vu des éditorialistes, prendre l’air docte en rappelant que, dans notre République, les « armes cèdent à la toge » (sans pour autant le dire en latin – Cedant arma togae – ce qui aurait eu plus de classe), faire des parallèles plus que douteux avec le putsch des généraux à Alger, assimiler les militaires à de la chair à canon pour mieux affirmer que, après tout, le budget des Armées était déjà bien suffisant, si pas trop élevé, etc… Même un ministre y est allé de son couplet en parlant de « poète revendicatif ». Bref, tout ce beau monde, dont on ignorait qu’il s’intéressait d’aussi près à la chose militaire, aurait mieux fait d’attendre (faute de réfléchir) le compte-rendu de l’audition du général de Villiers par les députés de la commission de la Défense plutôt que de commenter un phrase sortie de son contexte et rapportée à la presse au mépris des règles. Audition, tenue à huis-clos, à l’origine de son « recadrage » et de sa démission. Ainsi, alors qu’il venait d’apprendre, par voie de presse, que le budget des Armées allait être amputé de 850 millions d’euros, le général de Villiers a rappelé aux députés les quatre principales responsabilités d’un CEMA lesquelles sont, « sous l’autorité du président de la République », le commandement de toutes les opérations militaires, la définition du format d’ensemble des armées et de leur cohérence capacitaire et les relations avec les armées étrangères et les structures militaires de l’Otan ainsi que de l’Union européenne. Après avoir fait l’état des menaces et de leurs caractéristiques, le général de Villiers a fait part de ses préoccupations, en rappelant les efforts fournis par les Armées depuis 10 ans. « Le ministère de la Défense a été le plus important contributeur de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Le modèle s’est alors contracté autour d’un cœur de métier minimaliste, fragilisant du même coup sa cohérence d’ensemble, au moment même où il était davantage sollicité. Lorsque les engagements sont en hausse et le budget, en baisse, j’appelle cela un grand écart. À ceux qui en douteraient, je le dis et je le répète : on a déjà donné, on a déjà tout donné », a-t-il dit, comme il avait d’ailleurs déjà fait lors d’une audition précédente. « Il faut maintenant revivifier notre modèle, ce qui, d’ailleurs, n’exclut pas de poursuivre notre transformation permanente et nos réformes de structure pour être toujours plus efficients. Je souscris à la feuille de route qui a été envoyée par la ministre des Armées au Premier ministre en ce sens », a continué le général de Villiers. Puis, l’ancien CEMA a abordé les questions budgétaires, sous l’angle de la condition des militaires. « En ce domaine, nous ne pouvons différer les mesures concrètes. Nos armées sont composées à 63 % de contractuels. À l’horizon 2025 – date à laquelle le budget de la défense devrait atteindre la cible de 2 % du PIB –, une majorité d’entre eux aura déjà quitté l’institution. C’est donc dès 2017-2018 que l’effort doit être fourni! », a-t-il dit. Et d’insister : « Les familles, elles aussi, attendent un geste. Elles souffrent de l’absence accrue de leur conjoint et de l’imprévu. À cela s’ajoutent des difficultés d’accès à l’emploi ou au logement, notamment en région parisienne, où de jeunes officiers et sous-officiers n’ont pas les moyens de se loger! […] on ne va pas continuer comme cela et attendre 2025! » Ensuite, le général de Villiers a fait valoir que la fin de gestion 2017 devait être « absolument être préservée ». « En opérations extérieures comme sur le territoire national, nos armées assurent la sécurité des Français au quotidien, dans des conditions souvent très difficiles. Comment imaginer ne pas leur donner les moyens nécessaires pour remplir leurs missions? Les exécutions budgétaires ont été préservées en 2015 et 2016. Cela doit être le cas également en 2017, car les armées ne sont pas moins sollicitées, loin s’en faut », a-t-il dit. Ensuite, l’ancien CEMA a souligné que, pour tenir l’objectif des 50 milliards d’euros pour 2025 (hors pensions et hors surcoûts des opérations extérieures), il était essentiel de ne pas rater la première marche, c’est à dire la loi de finances 2018. « Je ne suis pas un lapin de six semaines : je sais bien que, si l’objectif de 50 milliards est fixé à 2025 et que la courbe d’évolution du budget démarre très bas, l’élévation de cette courbe ne se produira qu’en fin de période. Nous connaissons la ficelle de cette ‘remontée tardive’ et l’avons déjà expérimentée sous les deux quinquennats précédents », a-t-il affirmé. L’équation pour la loi de finances 2018 est « simple », a enchaîné le général de Villiers. « Après mise sous contrainte, le socle budgétaire ressort à 34,8 milliards d’euros, dont 32,8 milliards ouverts en loi de finances initiale auxquels il faut ajouter, d’une part, le milliard d’euros décidé par le président Hollande lors du conseil de défense du 6 avril 2016 et correspondant aux besoins supplémentaires indispensables pour faire face à la menace terroriste […]; plus 200 millions d’euros décidés ces derniers mois pour financer le service militaire volontaire, la garde nationale avec l’augmentation du nombre de réservistes et les mesures de condition du personnel », a-t-il énuméré. En outre, il faudra également ajouter « 600 millions d’euros pour soutenir le surcroît d’engagement de nos forces et atténuer le sous-dimensionnement chronique de certains soutiens, dont l’infrastructure et enfin, 200 millions d’euros pour renforcer à très court terme la protection de nos hommes, à titre individuel et pour les équipements. » Puis, le général de Villiers a été interpellé par plusieurs députés sur le coup de rabot de 850 millions annoncé la veille de son audition par le ministre de l’Action et des Comptes publics. « Je ne peux guère vous en dire davantage sur les conséquences qu’aurait l’annulation de 850 millions d’euros de crédits, non pas parce que je cherche à éviter le sujet, mais parce que la décision n’a pas encore été officiellement prise par le président de la République. Attendons qu’elle le soit; en attendant, j’ignore si nous appliquerons la batterie de mesures possibles, car cela dépendra, encore une fois, du niveau de report de charges et de crédits, de la manière dont cette annulation s’articulera avec d’autres annulations et gages dans le cadre de la gestion budgétaire globale et du niveau des opérations extérieures », a répondu l’ancien CEMA. « À l’évidence, le budget ne correspond pas à ce que j’avais demandé […] ni à ce qu’a demandé la ministre des Armées. Cela étant dit, je ne peux guère vous apporter davantage de précisions tant que la décision n’est pas officiellement prise; lorsqu’elle le sera, si elle devait l’être, votre président [Jean-Jacques Bridey] sera informé des mesures concrètes de décalage qui seront prises – puisqu’il faudrait procéder à des décalages, étant donné que je ne vois pas d’autre solution que de faire porter de telles demandes d’économies sur l’équipement des forces », a toutefois lâché le général de Villiers. Et si une phrase devait être retenue contre lui dans le procès que quelques éditorialistes lui ont fait, c’est celle-ci : « La souveraineté économique ne s’oppose pas à la souveraineté de défense, bien au contraire. Reste qu’il faut trouver entre les deux une voie juste et équilibrée. » Mais le général de Villiers s’en est expliqué : « Le coût du renoncement serait potentiellement très élevé. Comme chef d’état-major des armées, je ne vois pas d’autre alternative que celle du désengagement opérationnel inéluctable, par manque de moyens. Se résoudre à l’option du désengagement ne se résume pas à la seule décision de quitter un théâtre d’opération. Se désengager, c’est choisir en réalité quel dispositif, intérieur ou extérieur, alléger. C’est décider quel théâtre quitter alors que les opérations qui y sont conduites contribuent à notre sécurité. C’est accepter de peser de façon moins déterminante sur la protection des Français. C’est laisser à d’autres le soin d’influer sur les grands équilibres internationaux. » Bref, « ce serait revoir nos ambitions à la baisse, au moment même où de très nombreux États, déraisonnables pour certains, aspirent à faire entendre leur voix dans le concert des nations. Une telle décision serait respectable, mais il faut que, politiquement, les choses soient claires », a-t-il fait valoir.
Laurent LAGNEAU _________________ "Nous avons eu l’impression d’être trahis, ce qui explique notre révolte" Commandant Hélie de Saint-Marc dernier Chef de Corps du 1er REP
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| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Ven 11 Aoû 2017 - 16:14 | |
| Les vérités ne sont jamais bonnes à dire...surtout à des cons et devant des cons!!! Bravo à notre CEMA de les avoir exprimées : au moins lui, il en a encore entre les jambes!!
Avec Macron, les Français ont élu une page blanche, un ministre éphémère - fils spirituel de hollande - dont le bilan n’avait rien de glorieux. Ensuite, cette autorité sous vide s’est affirmée de façon ridicule face à un général d’armée, à la carrière prestigieuse, et son aîné de beaucoup : le général Pierre de Villiers. Qu’un civil, dénué de la moindre expérience militaire, le premier Président à n’avoir pas accompli son service militaire, mais se pavanant en uniforme d’aviateur pour imiter Obama, ait cru pouvoir humilier un grand soldat particulièrement compétent, en se croyant obligé de rappeler qu’il était le chef, est exactement le contraire de ce que de Gaulle appelait l’autorité… Grand chef ? Non,tout petit bonhomme, plutôt !
Certains attendaient un de Gaulle et un Obama déclassé est arrivé !
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| | | le 6 Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Sam 12 Aoû 2017 - 9:26 | |
| BIEN DIT FOUQUET !
ON ne peut dire mieux... Et , hélas, pour ce genre d'actualité , nous sommes en France ... | |
| | | GARD Expert
| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN Ven 1 Sep 2017 - 8:13 | |
| Emmanuel Macron persiste et signe par ces propos humiliants qui sont indignes d’un chef des armées. Georges Michel Colonel à la retraite
Article 1 : le chef a toujours raison. Article 2 : lorsque le chef a tort, se référer à l’article 1.
Emmanuel Macron, qui n’a pas fait de service militaire – mais on ne le lui reprochera pas -, l’a bien compris. Dans l’entretien-fleuve qu’il a donné au Point, le Président est revenu sur ce qu’il est convenu d’appeler l’« affaire Villiers ». Pour lui c’est « une tempête dans un verre d’eau ». On ne refera pas ici le film de cette polémique mais Emmanuel Macron oublie de préciser que cette tempête, c’est bien lui, le Neptune de l’Élysée, qui l’a déclenchée et personne d’autre, le général de Villiers n’ayant fait que son devoir en s’exprimant à huis clos devant la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.
La légèreté avec laquelle le Président traite cette affaire est plutôt déconcertante : « Il y avait trois milliards de crédits gelés, sur lesquels on a annulé 850 millions. » Rien que ça ! Et d’ajouter : « Aucune opération n’a été bloquée pour cela. Aucun de nos soldats n’a eu à en pâtir. On a simplement reporté des commandes de matériel. » Là, on frise la mauvaise foi la plus totale. Évidemment que l’on n’a pas retiré un centime d’euro sur les soldes des militaires ou rapatrié un seul soldat de nos théâtres d’opérations extérieures pour essayer d’économiser ces 850 millions. « On a simplement reporté des commandes de matériel » relativise Emmanuel Macron.
Dire cela alors qu’on est chef des armées et, à ce titre, comptable de la vie de nos soldats est tout simplement honteux. Nos soldats sont engagés sur de nombreux théâtres, souvent dangereux, meurtriers. Les matériels sont à bout de souffle et lorsqu’un véhicule, qui a parfois deux fois l’âge des hommes qui y sont embarqués, saute sur un engin explosif, on pense alors à ces véhicules, mieux protégés, plus performants dont on a « simplement reporté » [les] « commandes » et qui auraient pu épargner des souffrances, des vies… Le chef des armées est aussi comptable du sang de nos soldats qui serviront demain, après-demain sous nos drapeaux. Car le budget de la Défense ne se pilote pas comme une barcasse mais comme un navire au long cours.
Mais au-delà de cette désinvolture, le Président, à travers cette interview, dévoile un peu plus le mépris qu’il a pour les armées. « Les armées ne font pas ce qu’elles veulent, elles ne sont pas autopilotées », a-t-il osé déclarer. Qui imaginait cela ? Existe-t-il une seule institution dans l’État qui soit aussi loyale, dévouée, disciplinée, obéissante que l’armée ?
Emmanuel Macron persiste et signe par ces propos humiliants qui sont indignes d’un chef des armées. Il dit ne nourrir aucun regret. Heureux homme. Heureux l’homme aussi qui trouve un grand plaisir à ses commandements ! Souhaitons à Emmanuel Macron de n’avoir jamais de remords…
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| | | marcel.salvan Pro !
| Sujet: LE GENERAL DE VILLIERS Ven 1 Sep 2017 - 9:41 | |
| Emmanuel MACRON se prend pour l'homme providentiel, imbu de sa personne, s'est moi et les petits oiseaux, comme le dit parfaitement le Colonel Georges MICHEL le président de la République dans son interview au journal le Point montre le mépris qu'il a envers l'Armée et la manière de le dire démontre une fois de plus que cet homme n'a aucun respect vis à vis d'une institution respectée par la nation toute entière. N'oublions pas le passé de notre ARMEE dans les nombreux conflits qu'elle a du faire face malgré les erreurs dues à nos gouvernants au cours des années passées. Obéissant aux ordres d'hommes politiques incompétents, malgré les conséquences mettant leur vie en jeu. La FRANCE est fière d'avoir une ARMEE sur laquelle elle peut compter et qui sert notre pays avec servitude et loyauté. | |
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| Sujet: Re: LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN | |
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| | | | LE GÉNÉRAL DE VILLIERS A DONNÉ SA DÉMISSION CE MATIN | |
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