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  Soul Flyers : ils sautent… et rentrent dans un avion en plein vol. Ils sont parachutistes, parapentistes, base jumpers et adeptes du vol en wingsuit. Et adorent repousser les limites.

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bebe rose
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bebe rose



 Soul Flyers : ils sautent… et rentrent dans un avion en plein vol. Ils sont parachutistes, parapentistes, base jumpers et adeptes du vol en wingsuit. Et adorent repousser les limites. Empty
MessageSujet: Soul Flyers : ils sautent… et rentrent dans un avion en plein vol. Ils sont parachutistes, parapentistes, base jumpers et adeptes du vol en wingsuit. Et adorent repousser les limites.    Soul Flyers : ils sautent… et rentrent dans un avion en plein vol. Ils sont parachutistes, parapentistes, base jumpers et adeptes du vol en wingsuit. Et adorent repousser les limites. EmptyJeu 30 Nov 2017 - 17:24

GRAZZIA a écrit:

Soul Flyers : ils sautent… et rentrent dans un avion en plein vol


Ils sont parachutistes, parapentistes, base jumpers et adeptes du vol en wingsuit. Et adorent repousser les limites.



 
C'est leur second saut de la journée depuis l'arrête située juste sous le sommet de la Jungfrau une montagne qui cumule à 4.158 mètres dans les Alpes suisses. Ils attendent le passage du petit avion de tourisme et le go du copilote pour s'élancer à leur tour dans le vide, armés seulement d'une wingsuit - une combinaison ailée qui permet de "voler" dans les airs - et d'une voile de parachute. Leur but : sauter, se rapprocher au plus près de l'avion et monter à l'intérieur en plein vol. Ces deux "fous" des airs, sponsorisés par Red Bull, c'est Fred Fugen et Vince Reffet, surnommés les Soul Flyers. A leur actif, quelque 7.000 sauts en freefly (chute libre) et cinq titres de champions du monde dans cette discipline.
L'idée a germé dans la tête de ces deux Français en hommage à Patrick de Gayardon, l'inventeur de la wingsuit moderne, qui est mort en 1998 à Hawaï lors d'un accident de parachute. Un an plus tôt, en 1997, il avait réussi un exploit unique : sauter en wingsuit d'un avion en plein vol, planer quelque temps et... remonter dans l'avion. Une cascade reproduite une seule fois en 20 ans, par un Brésilien. Les Soul Flyers viennent de réitérer cette performance mais en y ajoutant une difficulté supplémentaire : le départ en basejump depuis une montagne. La vidéo de leurs exploits a été vue plus de 50 millions de fois en moins de 24 heures. Grazia les a rencontrés pour tenter de comprendre comment cela a été rendu possible.

Racontez-nous votre saut comme vous l'avez vécu...



Vince Reffet : Nous nous sommes fait déposés en hélicoptère au plus près du sommet de la Jungfrau pour garder toute notre énergie pour le saut. Nous avions des repères visuels pour caler le timing et nous étions en liaison radio avec le copilote. Un peu plus tôt ce jour-là, nous avions fait un premier saut et ça c'était joué à peu de chose pour que ça passe. Mais j'ai touché la porte, on le voit d'ailleurs sur la vidéo. Un de nos amis nous a dit : "Une pour voir, une pour faire". Une heure après, on est reparti sur cette idée et ça a marché.
Fred Fugen : Quand on a été en place et qu'on a eu le go, nous nous sommes élancés et avons commencé à descendre en survolant le glacier, à environ 150 km/h, en attendant que l'avion soit à notre hauteur. Nous nous sommes rapprochés petit à petit jusqu'à se retrouver à un peu plus de 5 mètres de distance de l'avion. Ensuite, il fallait se placer un peu en arrière et en dessous du Pilatus. Nous avions quelques repères visuels pour cela : la plaque d'immatriculation et les volets de l'avion, le coin de la porte ouverte... Une fois en place - entre 800 et 1000 mètres au-dessus du sol en moyenne, et au moment opportun, il ne nous restait plus qu'à se lancer. Pour cela, il fallait décambrer le dos, rentrer un peu les épaules et tendre la wingsuit pour prendre un peu plus de vitesse. Ensuite, en un seul mouvement, nous remontions vers l'avion et il ne restait plus qu'à rentrer dans l'avion en basculant un peu. De la mousse à l'intérieur du Pilatus amortissait notre arrivée, un peu violente. La difficulté était d'avoir assez de vitesse pour passer au travers de la dépression créée autour de la porte de l'avion et ainsi rentrer sans toucher. Tout se jouait sur un fil.

En tout, cela dure combien de temps ?



Vince Reffet : On a eu 7 minutes de vol pour se faire déposer en hélicoptère. Pour la descente en rappel jusqu'au lieu du saut, il faut compter 20 minutes. On attend un peu l'avion et ensuite, entre le moment où on s'élance dans le vide et celui où on rentre dans l'avion, il y a 1 minute 30. Ça va tellement vite quand on y repense a posteriori... Des mois de préparation, à avoir la boule au ventre, à ruminer, à visualiser... et puis en 1 minute 30, le projet est fini. C'est dingue.

Comment vous êtes-vous entraînés ?



Fred Fugen : C'est quatre mois d'entraînement à temps plein. Nous avons fait une centaine de sauts environ. Cet été, en Espagne, où l'avion est basé habituellement, nous nous sommes entraînés à sortir et rentrer dans l'avion. Nous y sommes parvenus une vingtaine de fois de manière propre mais nous avons aussi tapé la porte de l'avion un bon paquet de fois. Ce geste d'entrée dans l'avion, on le fait de manière assez instinctive mais il faut aussi se faire violence et aller à l'encontre de toute logique pour se lancer à la rencontre d'un avion en plein vol. C'est un vrai travail mental, évidemment soutenu par des points de visée et notre habitude de la chute libre. Ce qui était rassurant aussi, c'est qu'on savait qu'on avait de la hauteur derrière pour ouvrir le parachute et se poser tranquillement. Une fois tout cela en place, nous avons fait quelques tentatives dans les Alpes. Il a fallu retrouver les repères entre les températures plus basses, les montagnes autour, la tenue de basejump, etc. [la combinaison et une seule voile au lieu de deux et sans le système d'urgence des sauts en parachute classiques, ndlr]. Nous avons fait une première tentative qui s'est jouée de peu début octobre mais la météo n'était pas optimale. Et puis fin octobre, ce fut la bonne.

Comment cela se passe pour calculer les trajectoires et parvenir à retrouver l'avion à l'endroit prévu ?



Vince Reffet : On peut faire des calculs mathématiques, imaginer des trajectoires... dans les faits, c'est notre expérience celle du pilote et du copilote, Philippe Bouvier et Yves Rossy, qui ont permis de donner vie à ce projet. Nous savions que le Pilatus, ce modèle en particulier avec ce réglage en particulier, est aujourd'hui le seul avion adapté pour ce genre de record. Car il est le seul à pouvoir freiner en descente comme il le fait. Nous sommes entrés en contact avec Philippe et on a voulu faire un saut avec lui, pour voir. Nous nous sommes élancés en wingsuit de l'avion et on a pris notre trajectoire. Quelques dizaines de secondes plus tard, on a entendu dans le micro qu'il était en place, sur notre droite. On a tourné tous les deux la tête et on a découvert le Pilatus, juste à côté de nous, qui volait à notre hauteur. Là on a su qu'on tenait le bon avion et le bon pilote. Ensuite, quand on est arrivé dans les Alpes suisses, c'est avant tout une question de repères visuels pour être synchro. On sait qu'on descend le glacier en 45 secondes, que l'avion doit nous rejoindre au moment où on passe tels repères, etc. Avec nos très nombreux sauts, on sait d'instinct comment faire en sorte que toutes les étoiles s'alignent au bon moment. Après, il faut que la météo soit avec nous. C'était le cas ce jour-là.

Vous avez sauté en wingsuit à 10.000 mètres d'altitude au-dessus du Mont-Blanc, fait du basejump depuis la Burj Khalifa à Dubaï, volé en formation avec la patrouille de France... vos projets sont toujours un peu plus fous mais votre sport est considéré particulièrement dangereux. Comment vivez-vous cela ?



Fred Fugen : Le problème, en wingsuit notamment, c'est que ce sport est devenu de plus en plus "facile" à pratiquer. Les technologies se sont tellement améliorées que cela devient de plus en plus accessible. On voit des jeunes qui font une petite semaine de formation en parapente puis qui se lancent en basejump avec une wingsuit ! Les ailes se gonflent maintenant si facilement et vous mettent dans la bonne position qu'on peut assez vite réaliser un premier saut. Le problème, c'est que les gens ne se posent pas de limites alors qu'il y a plein de paramètres qu'il ne maîtrisent pas. L'autre jour, un ami a arrêté un type qui s'apprêtait à sauter alors qu'il n'avait pas correctement accroché son harnais. Il se serait tué à coup sûr. Mais sa seule préoccupation était de savoir si sa GoPro était allumée pour pouvoir diffuser ses exploits sur YouTube et les réseaux sociaux... Ce sont souvent des gens peu expérimentés qui prennent des risques inconsidérés et non calculés en amont qui se tuent. Nous, nous avons 20 ans de parachutisme et 15 ans de pratique de la wingsuit derrière nous. Nous prenons des risques, oui, mais ils sont pesés et calculés.

Quel est votre prochain projet ?



Vince Reffet : Nous avons toujours plein d'idées mais c'est sûr qu'on se dit qu'on se verrait bien voler au dessus de Paris. On imagine sauter et passer au-dessus des Champs-Elysées puis voler jusqu'à la tour Eiffel pour atterrir au Champs de Mars. Ça aurait de la gueule ! Il faut qu'on obtienne tout un tas d'autorisation pour que ça devienne réalité. Ça risque d'être un long parcours du combattant sans qu'il soit doit qu'on y arrive. Mais si c'était facile, ça ne nous intéresserait pas.
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