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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 In the moood for Caroline Guiela Nguyen. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996

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5 participants
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claude millet
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claude millet



In the moood for Caroline Guiela Nguyen. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996 Empty
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In the mood for Caroline Guiela Nguyen
Paris Match| Publié le 29/01/2018 à 02h22
Benjamin Locoge
In the moood for Caroline Guiela Nguyen. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996 In-the-mood-for-Caroline-Guiela-Nguyen


In the mood for Caroline Guiela Nguyen Claire Delfino/Paris Match

A 36 ans, la metteuse en scène crée un spectacle émouvant sur la communauté vietnamienne exilée en France. Rencontre. 
Non, ce n’est pas une pièce autobiographique. Non, Caroline Guiela Nguyen ne raconte pas la vie de sa mère dans « Saigon », qui se joue actuellement au théâtre de l’Odéon. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996. Mais mon spectacle prend entièrement le point de vue des Français. Je ne me mets jamais à la place des Vietnamiens. »
« Saigon » navigue donc entre deux temporalités : 1956, quand, deux ans après la bataille de Diên Biên Phu, les Français doivent quitter Saigon. Certains ont tissé des liens, d’autres ont rencontré l’amour, mais tous sont contraints de partir. Quarante ans plus tard, en 1996, les blessures ne sont pas refermées, les cicatrices sont encore béantes chez ceux qui ont dû tout abandonner. Mais cette année-là, le gouvernement de Hanoï décide d’« inviter au retour » les exilés. « Ces deux dates étaient évidentes pour moi. Je voulais parler du départ, bien sûr, mais aussi évoquer le possible retour. » Caroline a mûri ce projet pendant deux ans avec sa troupe, Les hommes affranchis.
Voir la suite de l'article ICI
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Pérignon
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Pérignon



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Claude, ton lien ne veut pas s'ouvrir, j'ai fait ventral :

http://www.parismatch.com/Culture/Spectacles/In-the-mood-for-Caroline-Guiela-Nguyen-1446770
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claude millet
Fondateur
claude millet



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Alain, j'ai refais la capture du lien: http://www.parismatch.com/Culture/Spectacles/In-the-mood-for-Caroline-Guiela-Nguyen-1446770
Les deux liens sont actifs...
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le 6
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le 6



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Heureux Parisiens, Ils ont tout ...

j'espère que la tournée passera par le centre Auvergne , le communauté Vietnamienne de Noyan saurait apprécier ...

Période difficile pour l'honneur de la France ...

Giap , Ho, avaient oublié la spiritualité Asiatique... la clémence ... le pardon ... Le sauve qui peu n'a pas été possible pour tout le monde , hélas, l'accueil et l'intégration fut glaciale grace au régime en place à l'époque ...

Soixante ans plus tard, "L'association" de cette poulation est une réussite ...
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FOUQUET66
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FOUQUET66



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MessageSujet: Re: In the moood for Caroline Guiela Nguyen. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996   In the moood for Caroline Guiela Nguyen. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996 EmptyJeu 8 Fév 2018 - 17:51

Merci pour le lien,Claude.
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http://www.legionetrangere.fr/
le 6
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le 6



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MessageSujet: Re: In the moood for Caroline Guiela Nguyen. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996   In the moood for Caroline Guiela Nguyen. « Ce qui m’intéresse, c’est de dire une histoire dont on ne parle pas. Celle de ces Vietnamiens exilés en France qui sont partis en 1956 et qui n’ont pu revenir dans leur pays qu’en 1996 EmptyMer 17 Mar 2021 - 19:05

" Ce qui m'intéresse, c'est de dire une histoire dont on ne parle pas . Celle de ces Vietnamiens exilés en France, qui sont partis en 56 de leur si belle INDOCHINE ... "

Une injustice qui fait honte à a France, il est vrai que dans l'ingratitude, nous sommes les meilleurs ...

Septuagénaire, dans ma région , je suis  à la veille de voir un Indochinois en prison ... Ce qui n'est pas le cas, hélas, des "invités " actuels ...


Extraits, ci dessous, d'un poste magistral  sur l'Indo, tiré  de  notre défunt forum " PARACHUTITES MILITAIRES" :

[i]Longtemps, un curé zélé, ancien missionnaire en Indochine, a veillé au salut des âmes. «Un jour, le prêtre a expliqué à ma mère que si ses enfants n'étaient pas baptisés, ils ne pourraient pas aller à l'école et que les allocations familiales seraient supprimées», se souvient Claudine Cazes...

Va pour le baptême, quitte à continuer d'honorer les ancêtres à la maison. Jusqu'au milieu des années 1960, les gamins étaient scolarisés à l'intérieur du camp. Il fallait marcher à la baguette: hommage au drapeau tricolore matin et soir. Jusqu'en 1997, le Cafi a été supervisé par un directeur, généralement issu de l'administration coloniale. Une secrétaire, quatre agents d'entretien, un médecin et deux assistantes sociales complétaient le dispositif.

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La fidélité au drapeau ...

Aujourd'hui, le Cafi vit encore à l'heure indochinoise. Deux épiceries regorgent de produits asiatiques. A midi, un carré de fidèles avale une soupe ou une assiette de tripes parfumées à la coriandre Chez Gontran, dont l'arrière-boutique fait office de restaurant. A la maison, les grand-mères allument un bâton d'encens avant de regarder, grâce au satellite, les émissions de la radio-télévision vietnamienne.

Les anciens ne demandent qu'à finir leurs jours en paix. «Pour nous, c'est trop tard maintenant. Mes filles veulent que j'aille habiter chez elles, mais, moi, je suis bien ici», glisse Joséphine Le Crenn, qui continue de rendre visite à ses «copines», dont la plupart ne parlent que quelques mots de français. Plus d'amertume. Juste une vague nostalgie d'un temps révolu. D'un pays mythique qui s'appelait Indochine et non Vietnam. A 84 ans, Emile Lejeune, profondément bouddhiste, est considéré comme le sage du camp. Fils d'un magistrat français reconverti dans les plantations de café et d'une princesse annamite, il a grandi entouré d'un précepteur et de plusieurs domestiques. Aux murs du vieil appartement qu'il occupe dans le bâtiment A, des photos montrent un beau jeune homme aux cheveux gominés.

On le surnommait «le Tino Rossi de Saigon»: il n'avait pas son pareil pour pousser la chansonnette auprès des filles. Incorporé à 18 ans, il a surtout connu l'air de la guerre. Prisonnier des Japonais en 1945, il échappe de peu à la décapitation, avant de s'évader. Un an plus tard, il tombe aux mains du Viet-minh. Six ans et demi de captivité, notamment au terrible camp de rééducation 113. Avec sa pension d'ancien combattant, il s'est aménagé un intérieur douillet, contrastant avec la laideur des baraques. Chaque jour, Emile nourrit les chats du camp, puis rend visite à son copain de toujours: à 77 ans, Charles-Pierre Maniquant raconte ses campagnes avec une précision digne d'un rapport militaire. Il a fait toutes les guerres coloniales.

Résistant à 17 ans contre l'invasion japonaise. Agent de renseignement en zone «viet». Engagé dans les paras en 1954, il voulait sauter sur Dien Bien Phu: «On savait que c'était perdu, mais j'avais des amis là-bas.» Rapatrié, il sautera sur l'Algérie. Cinq ans dans le djebel. Une flopée de médailles, quatre citations. A sa retraite, en 1966, il a choisi de venir vivre au Cafi. «Je ne connaissais personne en France, je voulais retrouver une ambiance.» L'attachement au drapeau est intact. Le 19 juin 2004, Charles-Pierre Maniquant se fait photographier au côté de Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens Combattants, en visite à Sainte-Livrade-sur-Lot. Mais une question taraude le vieux guerrier: «Pourquoi ne fait-on rien pour ces mamies trop humbles pour espérer un simple merci ?»

A la Mission interministérielle aux rapatriés (MIR), créée en mai 2002, on concède que «les habitants du Cafi ont pu avoir le sentiment d'être oubliés». Mais la future loi de reconnaissance entend revaloriser l'œuvre et la mémoire de tous les Français originaires des anciennes colonies. «Pendant des décennies, ce sujet est resté très sensible. Le moment est venu de présenter, sereinement, les échecs mais aussi les réussites de notre histoire coloniale», explique Marc Dubourdieu, président de la MIR. Cet hommage se concrétisera notamment par l'ouverture, en 2006, à Marseille, du Mémorial de la France d'outre-mer, un lieu combinant muséographie et pôle de recherche universitaire.

Pourtant, une fois encore, les Français d'Indochine risquent de rester au second plan. Pour eux, pas d'indemnisation complémentaire prévue à ce jour. De plus, le Haut Conseil des rapatriés, créé en 2003, ne comprend aucun de leurs représentants parmi ses 40 membres. Lors du premier examen de la loi de reconnaissance à l'Assemblée nationale, le 11 juin 2004, on avait même omis de les mentionner explicitement dans le texte. Un oubli réparé à la suite d'un amendement déposé par Yves Simon, député (UDF) de l'Allier. «Voilà bien une caractéristique française: on donne à ceux qui réclament et l'on oublie ceux qui n'osent rien demander», tranche le parlementaire.

A la mi-février, plusieurs associations représentatives des Français d'Indochine envisagent de manifester à Paris pour exiger une «reconnaissance pleine et entière». Quelques jours auparavant, le 9 février, au camp de Sainte-Livrade-sur-Lot, on fêtera le Nouvel An chinois. Les pétards, aujourd'hui interdits au Vietnam, chasseront des vieux baraquements les démons et leurs mauvais sorts. A minuit, l'année du Singe - animal malicieux, débrouillard et doté d'une mémoire infaillible - laissera place à celle du Coq, créature fière, voire orgueilleuse et sûre de son bon droit. Le coq gaulois de l'histoire de France ?
Longtemps, un curé zélé, ancien missionnaire en Indochine, a veillé au salut des âmes. «Un jour, le prêtre a expliqué à ma mère que si ses enfants n'étaient pas baptisés, ils ne pourraient pas aller à l'école et que les allocations familiales seraient supprimées», se souvient Claudine Cazes.




Par par Boris Thiolay
L'EXPRESS 2005
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"  «Vous savez, nous les Eurasiens, on ne s'est senti réellement Français que lorsque le camp d'origine, le CARI est devenu le CAFI : les rapatriés d'Indochine étaient eux devenus des Français d'Indochine.» Et tout était changé " ... ( Vous voyez ce que je veux dire et à qui je pense ??? )

Je voue à ces Français, lointains d'origine , un profond respect, et une sympathie sans égale pour leur conviction et mentalité ...

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guilhon
Pro !
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guilhon



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une honte pour ces oublies qui ne reclament rien;par rapport a certains tres "bruyants et presents" avec le soutient des organisations!!!
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