Un rapace au 17e RGP...! Les animaux dans les guerres.

Oui, reçu hier la Chartre avec cette étonnante photo.

MALIZIA, magnifique et un émouvant souvenir de BAC KAN, quoi de plus beau qu'un aigle pour représenter un parachutiste... longue vie à MALIZIA !

Merci, Claude .

Magnifique photo... L'AIGLE ET LE PARA . Quoi de plus symbolique ?.  BRAVO !

Merci, Claude ,pour cette magnifique photo,comme le dit Jacky... L'AIGLE ET LE PARA . Quoi de plus symbolique et quelle complicité entre l'homme et l'animal .

C'est un couple parfait, un binôme royal , quand je vois la puissance que représente cette bête c'est impressionnant ! une complicité de tout les instants, le guerrier et l'oiseau ne font qu'un !!

Merci, Pérignon

Remarquez la puissance des serres de l'Aigle
L'AIGLE PARA .

Les rapaces sont très prisés...

Bravo à tous les rapaces !

Publié le 07/10/2004 à 08:47 La Dépêche du Midi

Un aigle couronné pour le 1er régiment de rapaces

Il s'appelle « Djihi » (prononcer Dji) et ils sont fous de lui… C'est presque ça. Il faut dire que la présence de cet oiseau majestueux dans les rangs d'un régiment de chasseurs parachutistes n'est pas ordinaire. Mais quoi de plus normal, après tout, pour des parachutistes qui portent déjà le surnom de rapaces. Cet argument a fait pencher la balance en leur faveur, quand il a été question de rapatrier l'animal en France. Car il n'est pas simple de faire rentrer un tel oiseau sur le territoire. Les autorisations de détenir un animal dans un régiment, sans utilisation à des fins de travail, non plus.

Mais là, il s'agissait d'un sauvetage, et en définitive, d'une très belle histoire.
moins une, il finissait à la casserole

Djihi, qui veut dire aigle en dialecte ivoirien du Nord, est né dans la ramure d'un arbre, près de Mongolo.

On y vit de l'abattage du bois, et c'est ainsi qu'un bûcheron a délogé l'oisillon de son nid douillet. Âgé d'environ 3 mois et trop jeune encore pour voler, il n'a pu échapper aux mains de l'homme, qui s'apprêtait à le vendre au même titre que les quelques poules présentées au marché local. Belle affaire, l'aiglon pesait déjà 4,5 kg !

Heureusement, les militaires du 1er RCP, faisaient ce jour-là, une mission de reconnaissance dans le secteur. La présence du rapace ne leur a pas échappé, et c'est comme cela qu'il est arrivé dans les mains de l'adjudant Didier Kerouedan, maître-chien au quartier Beaumont.

Après avoir rapidement examiné l'animal, il l'a ramené au campement. « J'ai toujours vécu avec des animaux. Mes parents avaient des chevaux, puis ce fut les chiens, et j'ai même recueilli un petit rapace. Alors, je l'ai d'abord nourri plusieurs fois par jour à la seringue, car il était très faible. Si nous ne l'avions pas ramené, il aurait fallut trouver quelqu'un sur place qui veille bien le nourrir. Mais nous avons eu le feu vert pour le ramener, alors fin juin, il est arrivé après un long trajet en camion, avion, puis bus. Il a qu'il s'habitue à son nouvel environnement, et qu'il reprenne confiance. Il va rester ici comme mascotte. Je l'apprivoise mais ne le dresse. Tout d'abord, je n'en ai pas l'autorisation, c'est très réglementé, et puis ce serait très risqué de faire un tel travail avec un animal qui n'est pas indigène. »

De sorte, Djihi aura une très grande volière à sa disposition, mais ne sera pas lâché en pleine nature. Longue vie à lui !
Valérie Cusset

En voila une histoire qu'elle est belle ! Et qui fini bien !

Finir à la casserole pour un pygargue à tète blanche ne serait pas digne d'un tel oiseau ...  Longue vie au cartier Beaumont en compagnie de quelques canidés certainement .
J'avais oublié la présence de ce volatil sous ces contrées africaines ...

Quelques photos de " l'objet" en question seraient les bienvenues ...

Non, les soldats ne sont pas des pigeons !



Différentes espèces animales ont été, et sont encore utilisées dans l’armée. Si les pigeons voyageurs ont longtemps permis aux stratèges d’obtenir des renseignements avant l’invention du télégraphe et des avions, les rapaces ont encore un rôle à jouer pour protéger les pistes d’aviation.

L’utilité des pigeons voyageurs n’est plus démontrée aujourd’hui que pour entretenir la mémoire, mais aussi un savoir-faire qui pourrait revenir sur le devant de la scène militaire au cas où tous nos réseaux de communications deviendraient indisponibles ou neutralisés. C’est la raison pour laquelle un colombier existe toujours sur l’emprise du fort du Mont-Valérien. Comme l’explique le chef de corps du8ème régiment de Transmissions :

« C’est une décision à la fin des années soixante de maintenir un colombier de tradition qui n’a plus de vocation opérationnelle ».

Mais ce choix n’a sans doute pas été fait sans l’expérience de la préparation au débarquement du 6 juin 1944, où des pigeons voyageurs ont été utilisés par les agents des services secrets britanniques et de la Résistance pour se transmettre des informations stratégiques avant le D Day, alors que l’usage du pigeon voyageur a été interrompu après l’armistice de 1918. L’exemple donne une illustration de la capacité des militaires à utiliser des ressources naturelles, et leur propension à conserver les traditions… Aucune arme de guerre n’est destinée à disparaître complètement, son utilité pouvant se révéler à nouveau de façon inopinée !

Parallèlement, d’autres oiseaux ont pris du service dans l’armée française, comme les rapaces qui protègent les abords des pistes d’aviation. Plusieurs techniques sont utilisées pour éloigner les volatiles des aéroports, mais l’expérience a montré que la fauconnerie était la plus efficace, avec 80% des collisions évitées entre les aéronefs et les oiseaux de passage. C’est la présence des rapaces qui les éloigne, bien plus que les prélèvements qu’ils effectuent sur les oiseaux migrateurs. Il ne leur faut pas longtemps pour comprendre que la zone est dangereuse, et ils finissent par l’éviter :

Au-delà des métiers militaires usuels qui font référence au combat et au soutien des forces, on a la possibilité de découvrir des spécialités originales qui maintiennent des savoir-faire sans nécessité pratique dans la vie civile.

Le 1er RCP eut un autre animal comme mascotte en Algérie. celui la était un chien du nom de GOLIATH ... une légende pour le régiment dont on peut lire l'histoire de GOLIATH et le 1er RCP.

                                                     

November 22, 2023
Rencontre avec le fauconnier du 17e RGP
7 min de lecture - 2011 mots
Dans ce nouvel épisode nous vous emmenons pour une rencontre insolite avec le caporal-chef Fabien, le fauconnier du 17e RGP et de la mascotte du seul régiment de génie parachutiste de la 11e BP, dont il a la charge : Malizia.

Du Sahara à l'Elysée : mémoires d'un parachutiste

Christian Quesnot

Balland Editions | mai 2020
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Ce que dit l'éditeur Du Sahara à l'Élysée Ce témoignage d'un parachutiste du Sahara à l'Elysée est celui d'un soldat qui pendant 37 ans s'est consacré à la défense des intérêts de la France et de ceux de « la veuve et de l'orphelin » sur les théâtres d'opérations d'Afrique et du Proche Orient. Soldat qui a toujours cru et croit toujours que le service national est le creuset de la citoyenneté et de l'intégration des minorités. De lieutenant parachutiste à général d'armée l'auteur a participé aux engagements extérieurs de la France des cinquante dernières années. Acteur et témoin de première main il peux témoigner de la politique et des engagements français en Afrique et au proche Orient dans les cinquante dernières années : Tchad - Beyrouth - Guerre froide - La Bombe - Élysée - Rwanda - Yougoslavie... peu d'ouvrage couvre une telle période sous tous ses aspects stratégiques, économiques, sociaux au plus près des décideurs politiques.

Résumé Le témoignage d'un lieutenant parachutiste devenu général d'armée qui, pendant trente-sept ans, s'est consacré à la défense des intérêts de la France sur les théâtres d'opérations d'Afrique et du Proche Orient. Cet homme, qui a été au plus près des décideurs politiques, analyse les engagements extérieurs du pays d'un point de vue stratégique, économique et social. :copyright:Electre 2024

Caractéristiques Auteur(s) Christian Quesnot (Auteur) Éditeur(s) Balland Editions Date de parution 28 mai 2020 Collection(s) Documents Rayon Histoire militaire EAN 9782940632473 Nombre de pages 249 pages Reliure Broché Dimensions 23.0 cm x 14.0 cm x 2.0 cm Poids 348 g

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