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| Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE | |
| | Auteur | Message |
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claude millet Fondateur
| Sujet: Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE Mer 5 Nov 2008 - 16:20 | |
| Notre cammarade JCM nous fais renvoi de la présente qui mérite votre attention. ASSOCIATION FRANCE TURQUOISE Le 4 novembre 2008
Siège social 24 bis Bd Saint Germain 75005 Paris Tel :0143018157
Courriel :assoft@france-turquoise.com
COMMUNIQUE
Dans un Communiqué en date du 5 Août 2008, le Gouvernement Rwandais accuse la France d’avoir participé à la préparation et à la mise en exécution du génocide commis au Rwanda en 1994.
Les militaires ayant servi au Rwanda de 1990 à 1994, et en particulier ceux qui ont participé à l’Opération Turquoise, auraient «pleinement pris en charge le projet génocidaire», plusieurs d’entre eux étant désignés nominativement comme comptant parmi les « personnalités militaires françaises les plus impliquées dans le génocide ». Ces accusations graves et infondées ne peuvent rester sans réponse.
C’est pourquoi, une dizaine d’officiers mis en cause, atteints dans leur honneur, ont décidé de donner une suite judiciaire aux accusations ainsi portées, devant la Justice de notre pays. Ils ont déposé plainte le 4 novembre pour diffamation contre X devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Les soldats français ont rempli de manière digne et exemplaire, sous les yeux de nombreux observateurs, la mission qui leur a été assignée au Rwanda par le Gouvernement et le Président de la République. Les Nations Unies et la Communauté internationale leur en ont donné acte en 1994.
En 1998, une Commission Parlementaire française a écarté toute ambiguïté possible sur leur action.
Les accusations portées sont indignes et inacceptables. Elles visent des hommes qui ont mis fin au génocide, sauvé des milliers de vies et permis d’éviter une catastrophe humanitaire en persuadant trois millions de personnes fuyant au Zaïre de rester au Rwanda. Ces accusations s’appuient sur le contenu et les conclusions d’un rapport de commande dit « Rapport Mucyo ». Présents sur le terrain, nous sommes en mesure d’affirmer que ces accusations reposent sur de nombreux faux témoignages.
Les officiers requérants font confiance à la Justice française pour donner à leur requête la suite qui conviendra.
Association France Turquoise
Le Président : Jean Claude Lafourcade | |
| | | Sergent LOMBART Expert
| Sujet: Re: Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE Mer 5 Nov 2008 - 20:13 | |
| Merci parrain!!
C'est quand même un comble que se soit les officiers français qui portent plainte, alors que se devrait être le ci-devant gouvernement .....
Tous des Pons Pilate !!!! | |
| | | claude millet Fondateur
| Sujet: Re: Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE Mer 5 Nov 2008 - 20:33 | |
| L'ETAT mettrait la main à la poche pour ce qui est des frais de justice, - Citation :
- "mais ne veux pas être mélée à la défense de nos militaire"
, à vérifier ?????? | |
| | | Langenargen Pro !
| Sujet: Re: Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE Jeu 6 Nov 2008 - 11:54 | |
| On en attendait pas moins des journaleux du Monde en date du 5 novembre 2008
Un témoignage décrit "une femme enceinte que l'on éventre" devant "deux soldats français qui rigolaient"
L'article du monde dans sa première partie est à vomir...les "porteurs de valises" anti-France sont troujours là!!!!
Le rapport Mucyo d'initiative Rwandaise est rédigé par sept juristes et historiens choisis par le pouvoir rwandais, présidé par l'ancien ministre de la justice Jean de Dieu Mucyo.
Ce rapport apparaît comme une riposte à ces mises en cause qui entravent la liberté de circuler de plusieurs dignitaires rwandais. A l'origine, les mandats d'arrêt délivrés par le juge Bruguière contre de hauts responsables du régime actuel visés dans l'attentat de 1994 contre l'avion présidentiel.
L'attentat fut le signal du génocide. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: A propos du rwanda Jeu 6 Nov 2008 - 13:22 | |
| bonjour Les époques changent mais pas les mentalités , une fois encore la bave des porteurs de valise frappe nos militaires, toujours les mêmes mensonges, les mêmes saloperies, pourquoi on nous fait pas voir se que furent les massacres commis par ses ordres de sauvages, les bras et jambes couper, les femmes violer et éventrer, les gosses assassiner, et autre, ces gens ne mérite pas une carte de presse, surtout que pour une bonne parti d'entre eux, ils restent en rédaction à Paris et récolte leurs infos par ordinateur sans vérifier, tout est plus ou moins envoyé par France presse, à tout les médias, on va encore en manger plein la gueule à la télé, et nous demander des dommage et intérêts pour génocide, avec l'appui des pseudo intellectuels français. Amicalement |
| | | Pérignon Expert
| Sujet: Re: Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE Mer 19 Fév 2014 - 19:03 | |
| Lettre ouverte du général Lafourcade à la directrice d’I-Télé :(Extrait)" Rwanda : La désinformation reprend " (A-t-elle jamais cessé ?)Le 4 février, Olivier Ravanello, journaliste à i Télé, ânonnait à partir d’un papier qu’il semblait ne pas maîtriser pleinement les habituels poncifs de la désinformation sur les responsabilités de la France dans le génocide rwandais. Vu ses hésitations, on peut se demander quel est le véritable auteur de ces commentaires. Quoi qu’il en soit, le Président de l’association France Turquoise a exprimé son indignation à la chaîne dans la lettre ci-dessous en date du 5 février. - Citation :
- Madame,
A l’occasion du procès du capitaine rwandais Simbikangwa, I>Télé a diffusé à plusieurs reprises dans la journée du 4 février, une analyse et des commentaires du journaliste Olivier Ravanello sur les événements survenus au Rwanda dans les années 1990-1994. Sous un titre choc « La honte de la France », ce journaliste accuse la France et l’armée française d’avoir participé au génocide. Le résumé des événements survenus dans cette période dramatique relaté par ce journaliste est, au regard de l’histoire, proprement scandaleux. Les omissions, les amalgames, les contre vérités de ce commentaire sont indignes et inacceptables. Il suffit, pour une information objective , de se référer aux conclusions de la mission parlementaire Quilés de 1998, aux procédures du Tribunal pénal international d’Arusha et aux travaux de nombreux chercheurs, historiens et universitaires français et étrangers, pour comprendre la complexité de ce dossier. … La pauvreté et la malhonnêteté du contenu éditorial de l’intervention d’Olivier Ravanello sont indignes d’une grande chaîne d’information télévisée et je vous demande de bien vouloir rétablir à l’avenir un minimum d’objectivité et de rigueur dans l’information diffusée par votre chaîne. Général Jean Claude LAFOURCADE Ancien commandant de l’opération Turquoisehttp://www.asafrance.fr/actualites/3419-2014-02-14-14-49-59 | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE Jeu 20 Fév 2014 - 14:49 | |
| Hélas,les "porteurs de valises" existent toujours.... | |
| | | Pérignon Expert
| Sujet: Re: Le Général JC Lafourcade communique le 4 novembre 2008 - OPERATION TURQUOISE Mar 8 Avr 2014 - 21:09 | |
| Interview du général Lafourcade : l’opération Turquoise au Rwanda - Citation :
- Ancien chef de l’opération Turquoise, le général Jean-Claude Lafourcade s’est entretenu le 31 mars avec le ministre de la Défense. Lors d’une interview exclusive accordée à Armées d’Aujourd’hui, il revient sur l’opération qu’il a commandée entre juin et août 1994 au Rwanda.
Pour le général Lafourcade, l’opération Turquoise est intervenue dans un nouveau contexte de crises et conflits, caractérisé par des conflits ethniques et religieux où il est difficile pour une force d’intervention d’identifier l’adversaire. Une mission d’autant plus difficile lorsque la France se retrouve seule à assumer ses responsabilités internationales face à des crises humanitaires majeures.
La France était-elle légitime pour intervenir en 1994 au Rwanda ?
Dans le cadre des accords d’assistance militaire avec le Rwanda, l’armée française avait apporté sa coopération pendant trois ans aux Forces armées rwandaises (FAR) face à l’offensive du Front patriotique rwandais (FPR) venant d’Ouganda. S’étant retirée du Rwanda fin 1993, conformément aux accords d’Arusha qui prévoyaient un partage du pouvoir entre les deux parties, elle était donc mal placée pour intervenir. Mais elle l’a fait malgré les risques, et c’est tout son honneur : face à la passivité de la communauté internationale devant le génocide – que la France a été la première à dénoncer – déclenché par l’attentat qui a coûté la vie au président Habyarimana le 6 avril 1994, la France décide en juin d’intervenir. Elle obtient un mandat des Nations unies qui lui donne mission, pour une durée de deux mois, d’arrêter les massacres en cours et de protéger les populations, en toute impartialité.
Comment parler d’impartialité alors que se produisait un génocide ?
Le respect de l’impartialité de la Force Turquoise a constitué une difficulté majeure. En effet, tout en protégeant les populations et en arrêtant les massacres, il n’était pas question de s’opposer au FPR qui poursuivait sa progression à l’intérieur du Rwanda et qui affichait son hostilité, ni d’apporter un soutien aux FAR que nous avions assistés pendant trois ans et qui nous demandaient de l’aide. Par ailleurs, la population hutu accueillait la force avec liesse, convaincue qu’on venait à son seul secours. Il a fallu une grande rigueur et une grande discipline aux soldats sur le terrain pour respecter cette impartialité et je rends hommage à leur intelligence de la situation et à leur professionnalisme, car ils ont sauvé des milliers de vies sans prendre parti, ce qui n’était pas évident. D’autant que la crédibilité de la France était en jeu car l’intervention se déroulait sous le regard de plus de 200 journalistes du monde entier et de nombreuses organisations humanitaires, tous convaincus que la France venait prêter main-forte aux Hutus contre le FPR.
Mais pourquoi les Français étaient-ils seuls à ce moment-là ?
Inexplicablement, le Conseil de sécurité de l’ONU, huit jours après le début du génocide, avait retiré 2000 soldats de la force de l’ONU appelée Minuar chargée de contrôler la mise en œuvre des accords d’Arusha. Il restait donc sur place 200 soldats sous les ordres du général canadien Roméo Dallaire, qui avaient assisté impuissants au déroulement du génocide car leur mandat était resté sous chapitre VI de la charte des Nations unies. Lors de la planification de l’opération à Paris, compte tenu des expériences précédentes, nous avons réclamé et obtenu que l’intervention soit placée sous chapitre VII avec autorisation du recours à la force. Par ailleurs, suite à l’expérience malheureuse des Américains en Somalie, nous avons constitué une force robuste capable de faire face à toute éventualité, même pour une opération à but humanitaire. J’avais donc les moyens de remplir cette mission mais il fallait maîtriser l’emploi de la force, ce qu’ont admirablement fait nos soldats.
Comment se passait la coopération avec ces Casques bleus ?
Nous étions en contact permanent avec la Minuar pour coordonner notre action, mais en fait les relations ne furent pas bonnes car le général Dallaire a fait preuve de parti pris et s’est montré très peu coopératif avec les Français. Mais cela n’a pas eu d’incidence sur le déroulement de l’opération Turquoise qui avait son propre mandat en prise directe avec Paris et New York.
Mais de ce fait, la France a concentré les critiques…
La France a été accusée d’avoir pris parti pour les Hutus contre les Tutsis. En réalité, il nous a fallu un certain temps pour que la majeure partie de la force acheminée exclusivement par voie aérienne au Zaïre soit engagée au Rwanda. J’ai ainsi dû attendre de rassembler les moyens suffisants pour pouvoir intervenir sur des massacres en cours dans les collines de Bisesero sachant que le FPR, à proximité, affichait son hostilité. On nous a plus tard accusés d’avoir refusé d’intervenir afin de laisser massacrer les Tutsis, ce qui n’a aucun sens.
Un autre reproche fait à Turquoise est celui d’avoir protégé les génocidaires dans la zone de sécurité installée par mandat de l’ONU dans le sud ouest du Rwanda et de les avoir incités à fuir au Zaïre. Les principaux responsables du génocide n’avaient pas attendu l’arrivée des soldats français pour quitter le Rwanda. Il ne restait que des « seconds couteaux », contre lesquels les gendarmes de la force ont établi des dossiers judiciaires qui ont été transmis à l’ONU. Mais j’en profite pour souligner le principal succès de l’intervention française : Turquoise a permis de maintenir à l’intérieur du Rwanda plus de 4 millions de personnes qui auraient fui au Zaïre devant l’avancée du FPR et les exactions des deux camps. Cet exode, inévitable si les soldats français n’avaient été déployés, aurait provoqué la plus grande catastrophe humanitaire de tous les temps. Rien que pour cela, l’action de la France devrait être saluée.
Pour vous Turquoise a donc été une opération positive ?
A la fin de la mission en août 1994, l’ensemble de la communauté internationale et les médias du monde entier ont salué le bilan positif de l’opération Turquoise. Mes soldats sont rentrés éprouvés par les horreurs des massacres et du génocide mais fiers d’avoir sauvé des vies et d’avoir amélioré le sort des populations. Les critiques contre leur action sont indignes, surtout que toutes les autres grandes puissances ont failli et portent finalement une grande part de responsabilité dans le drame rwandais. L’opération Turquoise s’est inscrite dans une nouvelle forme de crises et conflits, caractérisée par la faillite des États, des guerres civiles internes, des conflits ethniques et religieux où il est difficile pour une force d’intervention d’identifier l’adversaire. Plus que jamais nos soldats doivent faire preuve d’intelligence de situation, de maîtrise de soi et de professionnalisme. C’est bien ce que nous avons prouvé avec l’opération Turquoise. Propos recueillis par le lieutenant-colonel Dupas, rédacteur en chef d’Armées d’Aujourd’hui http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/interview-du-general-lafourcade-l-operation-turquoise-au-rwanda | |
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