Un fusilier Anglais chez les rapaces

Pamiers. Un fusilier anglais chez les rapaces

Le lieutenant Robert Weale a passé trois semaines chez les rapaces. /Photo DDM

Durant trois semaines, le lieutenant Robert Weale, de la Royal Gurkha Rifles, a officié au sein du 1er RCP dans le cadre d’un échange entre les régiments britannique et français.

Avec sa tenue plus claire et son pull vert symbole de l’armée britannique, on le repère de loin chez les rapaces. Depuis trois semaines, le lieutenant Robert Weale, de la Royal Gurkha
Rifles est en immersion au 1er RCP au sein de la 5e compagnie. Au moment où il n’est question que du Brexit, les deux régiments d‘élite continuent de tisser des liens toujours plus forts. Un officier du 1er RCP est parti commander la compagnie du lieutenant à Douvres. Et la dirigera la semaine prochaine à l’occasion de manœuvres militaires.

Les liens sont anciens entre les deux régiments. Le lieutenant Robert Weale était déjà venu l’an dernier à Pamiers dans le cadre des commémorations de la victoire de 1918.

Comme le 1er RCP, les fusiliers royaux Gurkhas sont un des plus prestigieux régiments britanniques. Il s’est illustré dans tous les conflits majeurs auxquels a participé le Royaume-Uni. Seconde Guerre mondiale, Malouines, Golfe, Afghanistan…

Particularité et héritage de l’histoire, il est composé de Népalais. "Une partie des officiers sont anglais. Pour les exercices tactiques, nous parlons en anglais sinon avec mes gars je parle en népalais", explique le lieutenant.

Durant trois semaines, ce dernier a donc officié au sein du régiment parachutiste. Il a observé et appris les techniques françaises. Il a notamment été intéressé par la manière de commander, par le mode opératoire en zone urbaine, la rédaction des ordres…

En dehors de petites différences, la tactique reste la même. "C’est assez facile de comprendre, c’est assez similaire", souligne-t-il.

La grande différence réside dans la vie quotidienne des soldats, notamment au sein d‘une section. "Ici, les chefs de section ont plus de responsabilité, chez nous c’est plus centralisé. Il commande notamment la formation de ses soldats", commente-t-il.

Le lieutenant a apprécié son passage au 1er RCP et a pu constater de la valeur de ce régiment "qui s‘entraîne dur et pratique beaucoup le tir".

Quant à la vie à la française, il n’a pas eu beaucoup de mal à s’y adapter, ses parents ont une maison dans l’Aveyron. Il connaît la région et maîtrise bien la langue.
E.D

Merci Yvon!
Et bravo au lieutenant Robert Weal!

Merci Yvon!

Beau partage entre deux nations, bravo et il faudrait même que cela devienne de plus en plus des liens courants (out brexit)