Hélie de Saint Marc - Un homme d'honneur - document exceptionnel de notre histoire en Algérie française

Document exceptionnel

Merci Claude, ce document vidéo est exceptionnel!

Merci, en retour, je vous joins un document sonore chantés par les officiers du 1er REP emprisonnés...
C'est le chant que les légionnaires parachutistes du 1er REP chantais après la dissolution du régiment en quittant leur cantonnement de ZERALDA.

Je revois encore ces paras légionnaires patrouillant a pieds dans les rues d'Alger... Bien sure, nous les paras en général nous étions impressionnant, a la fois menaçants mais aussi rassurants lorsqu'on nous voyait en ville... Mais ceux du 1er REP, ceux la, c'était autre chose. Quelle gueule ! Je vous assure qu'ils vous foutaient la trouille. Imaginez les fells qui les avaient en face lors d'un accrochage.  Alors que la moyenne d'âge chez les Bérets rouge était de 20 ans, chez eux c'était la trentaine, 70 pour cent étaient allemands dont nombreux qui avaient fait la campagne de Russie... Dans la Waffen SS, puis l'Indo. J'en ai connu personnellement 2 qui venaient régulièrement a la maison. Incontestablement les paras des deux REP en Algérie étaient de terribles combattants. Je les ai vue a l'œuvre alors que nous étions dans la merde, venir nous sortir de la. Leur méthode était toujours la même, l'assaut, peu importait les pertes. Comme dans leur chanson ' Nous sommes les troupes d'assaut '

jacky alaux a écrit:

Leur méthode était toujours la même, l'assaut, peu importait les pertes.

Lors de la bataille des frontières en février 1958, l'adjudant Laszlo Tasnady du 1er R.E.P, avait mis au point une méthode d'assaut très efficace qui porta son nom :

envoi d'une volée de grenades par les voltigeurs en ligne suivi d’un bond en avant avec balayage aux P.M, nouvelle volée de grenades, bond en avant et rafales de P.M. et ainsi de suite. Le rouleau-compresseur !

D'origine hongroise, l'adjudant Tasnady, 2 séjours en Indo, blessé dans la casbah d'Alger en 1957 lors de l'arrestation de Yacef Saadi, fut tué au combat le 14 mai 1959 près de Molière dans l’Ouarsenis.

A titre postume, il fut promu officier de la Légion d'honneur.

Merci, Pérignon.

Mes hommages!

Un homme d'honneur.