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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Fait rarissime aujourd’hui pour un sous-officier, l’adjudant-chef honoraire Hubert Lame est élevé à la dignité de Grand officier de la légion d’honneur par le général Cann, qui fut chef de section à ses côtés au 3 e RPC en 1956-1958 . Fondée par Napoléon Bonaparte en 1802, cette distinction n’a pas été remise à plus de cinq sous-officiers depuis cette date. La cérémonie s’est déroulée le 30 juin au 3 e RPIMa (régiment d'Infanterie de Marine) à Carcassonne. Hubert est né à Chenicourt le 21 août 1927. Homme ayant le sens du devoir, à 17 ans, il s’engage au 23 e RIC pour les campagnes de France et d’Allemagne. Il effectuera ensuite trois séjours en Indochine. Le premier au 21 e RIC, où il est blessé et cité quatre fois. Le 2 e au 5 e bataillon de parachutistes coloniaux où à 25 ans il reçoit la médaille militaire après avoir été promu sergent-chef. Il accomplira son 3 e séjour au 7 e Bataillon de parachutistes coloniaux où il sera cité. En juillet 1956, il rejoint le 3 e régiment de parachutistes, « mon régiment préféré », confie t-il, basé en Algérie.
Sous les ordres du Colonel Bigeard, il y opère comme chef de section chez « Bir Hakeim », la 4 e compagnie. Il est cité quatre fois et nommé chevalier de la légion d’honneur en 1959 comme adjudant. L’adjudant Hubert Lame, passera 17 années de sa vie en campagne avec toujours cette même envie, celle de servir la France. « Un sacré chef de section para au feu », soulignera le général Cann en lui remettant sa distinction.
Hubert a quitté le service actif en 1961. Âgé de 85 ans, il réside à Ajoncourt (57), l’homme est resté très humble et très discret. Deux fois blessé, 11 fois cité, Hubert a été promu officier de la légion d’honneur en 1992, puis commandeur de la légion d’honneur en 2001, au titre des réserves, mais il n’aime pas parler de lui. « J’étais là au moment là… Comme beaucoup d’autres soldats, mais hélas tous non pas eu ma chance, c’est comme ça », conclut Hubert avec beaucoup d’émotions.
Par décret du 26 avril 2018, un autre adjudant-chef para, Henri Kostecki, ancien de Dien Bien Phu ayant connu les camps viets, ancien du 3e RPC blessé à Agounennda, avait lui aussi été élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d'honneur; malheureusement, il quitta ce monde deux mois avant la parution du décret...
Nous avons conservés à plusieurs le culte de nos anciens et de leurs histoires atypiques :: En voici une bien croustillante: Chef de section a la 4eme Compagnie du capitaine Florès dit Bir-Hakeim, appelés les "Fanas-fanas" Nous étions en opération de plusieurs jour et pour changer de secteur pour une nuit nous avons été hébergé dans une caserne vers Constantine, et bien entendu les têtes fortes de la bande a Lame sont sortis pour quelques heures avec l'obligation d'être la avant 23 heures, mais c'était sans compter la tournée des bistrot du coin! la caserne gardée par une escouade de soldat et un aspirant responsable de l'ouverture des portes de la caserne ! ( il faut dire en passant que l'adjudant Lame est un fin boxeur et même conquis quelques titres en Indo)
Vers minuit la bande trouve porte close, est malgré des palabres rien à faire, Lame demande a la sentinelle d'appelé son supérieur, donc l'aspirant arrive et après discussion négative il demande a lui parler en particulier de choses importantes ! l'officier se laisse fléchir et ouvre la porte, il reçoit alors un magistral coup en uppercut qui le met KO et la bande joyeuse s’infiltre en vitesse jusqu'aux chambrées! le lendemain, rassemblement de l'ensemble des compagnie, devant un Bigeard en furie, qui annonce une punition exemplaire au para qui a frappé l'aspirant, celui-ci a porté plainte à son colonel qui s'est empressè d'aller voir Bigeard en lui disant de trouver le coupable avant que cela monte au général de la zone ! Il rassemble à lui les capitaines de compagnie et intime de dévoiler l'abruti qui a cognait l'officier ? Silence dans les rangs, alors Bigeard élève le ton , enfin Florès lève la main en disant : " c'est chez moi mon colonel !" Bigeard hurle " qui c'est ?? Qui c'est ?? que je le vire au trou " Alors florès confus annonce : "C'est l'adjudant Lame mon colonel" Bigeard change de figure et réfléchi un instant bref , on aurait entendue une mouche volée !!!! Et relevant la tête lance à la ronde un phrase inattendue : " Mais qu'il est con cet aspirant, mais qu'il est con !!"
L'affaire arrêta là : il savait que l'Adjudant Lame était le meilleur combattant de la compagnie et un très bon meneur d'hommes, et avait un peu de favoritisme envers lui !!
Nous avons aussitôt pliés bagages en vitesse et retourner dans le djebel pour y dormir, Bigeard dû donner un explicatif à son supérieur en l’occurrence Massu et toute l'histoire fut mise au panier !!
Je m'attendais à une autre chute à ton histoire...
J'ai lu quelque part, certainement en Indo, dans une situation vaguement similaire: le lendemain matin, lors de prendre la décision de la sentence ,le gradé chargé d'officier à vu s'avancer d'un pas unanime toute la compagnie, à sa demande de dénonciation. Ce qui a sauvé les fautifs de quelques exemplaires corvées...
Et la méme conclusion s'imposa... On avait surtout besoin de combattants, pas de taulards...
C'est vrai ce que tu dis, au "3" il y avait une prison, mais souvent cette prison était réservé au taulard moyen c'est à dire ceux qui ne sont pas indispensables dans l'opération en cours , autrement il était en tête de la compagnie de jours , c'est à dire celui qui risque le plus !!!