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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Voila: un officier venant d'un régiment d'infanterie ou autres qui demande sa mutation en régiment TAP,doit t'il être breveté avant d'intégrer son régiment TAP? Ou alors il se fait breveter dans son régiment TAP,dés son arrivée?
Merci
Cordialement.
Philippe
le 6 et Dakota27 aiment ce message
Dakota27 enregistré
Sujet: Apès son affectation ! Mar 20 Aoû 2024 - 18:42
A Calvi, au 2 REP, dans les années 60/70, ils étaient brevetés après leur arrivée avec la promo d' hommes du rang en cours, mais ils étaient assez peu nombreux à être dans ce cas !
51 aime ce message
MATHEZ Daniel enregistré
Sujet: Officier et sous/off venus d'ailleurs Mar 20 Aoû 2024 - 23:05
En 1963, au 6eme RPIMa, j'ai connu un officier et un sous/officier venant d'un régiment non Para. Ils étaient brevetés en arrivant dans ma compagnie. Pas plus l'un que l'autre n'avait la ferveur de la camaraderie PARA. Un était trouillard, premier à la porte lors d'un saut d'entretien, au tout dernier moment est passé en seconde position derrière moi, à la grande surprise du largueur; je dois dire qu'il a quand même passé la porte avec quelques secondes de retard. Le second était un vrai lèche babouche. Avec le recul, je penses qu'ils étaient la pour la soide de l'air; autant que je me souvienne l'écart était d'environ un tiers de plus que dans des régiments d'infanterie.
Amitié PARA à tous, que Saint Michel vous conserve en excellente santé.
Daniel N° Brevet prémilitaire : 29797 - Militaire 192469
51 et claude.d aiment ce message
51 confirmé
Sujet: Re: Officier TAP Jeu 22 Aoû 2024 - 15:55
Bonjours Dakota27 et Daniel.
Merci pour vos réponses.
Je posais cette question, car au groupement d'instruction a saint Sulpice la pointe en Octobre 1979,il y avait un capitaine qui venait arriver et qui était souvent avec mon Capitaine a la 12 éme compagnie, peut être pour le remplacer par la suite, et d'après mes souvenirs ce capitaine n'était pas encore breveté para, il est parti aussitôt a L'ETAP se faire breveter. Donc un cas comme Dakota 27 lâ décrit au 2 REP.
Merci pour votre aide.
Cordialement.
Philippe
jacky alaux Expert
Sujet: Re: Officier TAP Jeu 22 Aoû 2024 - 18:13
De nos jours, on est plus obligé d'être dans une unité para pour obtenir le brevet para, n'importe qui dans l'armée se permet a présent de porter le fameux insigne, qui identifiait les PARAS, fier de leur appartenance a l'élite de l'Armée française . C'est devenu banal. Les paras, ceux d'entant, on perdu tout se qui faisait d'eux la différence avec les autres unités, comme leur tenue, leurs chants ( voila que même les biffins se mettent a chanter para )
51, claude.d et MATHEZ Daniel aiment ce message
Dakota27 enregistré
Sujet: On les appelait ....... Jeu 22 Aoû 2024 - 18:31
De tous temps il y a eu des gens de tous grades qui se faisaient breveter para mais qui ne servaient pas ou très peu dans les unités TAP ! Il y avait aussi ceux qui attendaient d'être gradés pour y venir, ils étaient surnommées les "vocations tardives", cette appellation les suivaient toute leur carrière TAP ! Parce que dans les régiments TAP, les périodes les plus dures était pour les hommes du rang: semaine sur le terrain à crapahuter et retour au camp pour la semaine de service régimentaire etc...etc... !
51, claude.d et MATHEZ Daniel aiment ce message
MATHEZ Daniel enregistré
Sujet: Re: Officier TAP Jeu 22 Aoû 2024 - 18:54
L'esprit et la camaraderie PARA et les vraies valeurs PARA ce sont alors dégradés, des conflits n'ont pas manqués de surgirent.
En 1963, quand il était question de supprimer la tenue camouflée et le béret rouge, de vrais chefs sont montés aux barricades. J'en ai encore un souvenir mémorable au retour du défilé du 14 juillet 1963 à Paris ou le 6eme RPIMa à été obligé de défiler en tenue été kaki claire et béret de même couleur.
Le chef de corps à certainement payé très cher sa rebellion, c'est pour cela qu'il est resté un an seulement à la tète du 6. 6e RPC - 6e RPIMa 1955-1958 : lieutenant-colonel Jacques Romain-Desfossés 1958-1959 : lieutenant-colonel Ducasse 1959-1962 : lieutenant-colonel Balbin 1962-1963 : lieutenant-colonel Picherit 1963-1965 : lieutenant-colonel Bley 6eme RPIMa
Dakota27 et claude.d aiment ce message
jacky alaux Expert
Sujet: Re: Officier TAP Jeu 22 Aoû 2024 - 20:03
Après le PUTSCH de 61 la moitié des Unités paras furent ou dissoute ou purgée de leur meilleurs officiers et sous off s. Il fallait briser ce fameux ESPRIT PARA né en INDO et en Algérie. De gaulle ordonna même de supprimer, béret et tenue camouflée aux PARAS. A l'avenir il devaient ressembler a la BIFF . Hélas, je pense que c'est ce que sont devenu nos fameux paras... Dernièrement j'ai vu sur internet une section de biffins défiler au pas lent de la Légion et, la meilleur, il chantaient un chant typiquement para.Quant a ce qui reste de nos paras, ils ont même disparut des défilés du 14 Juillet .
claude.d et MATHEZ Daniel aiment ce message
MATHEZ Daniel enregistré
Sujet: Respect à l'ancien Jeu 22 Aoû 2024 - 21:25
Bonsoir l'Ancien,
Nous sommes de la même période, toi né en 1937, moi en 1941. Écart en n° de brevet para = 55187, je suppose que tu as servi de l'autre côté de la bleue ! Pour ma part, l'institution armée me la refusée au motif pas deux de la même fratrie en dehors de l'hexagone, mon frère ainé était à Abidjan. J'ai fait 3 demandes pour aller de l'autre côté, les trois refusées, la dernière avec sanction de 8 jnours de gnouf, au motif 'L'intéressé n'as pas a faire de demande."
Bonne soirée amiclales salutations PARA et respect l'ancien.
jacky alaux aime ce message
jacky alaux Expert
Sujet: Re: Officier TAP Jeu 22 Aoû 2024 - 22:14
Si j'ai servi en Algérie ? Tu parles ! mon frère, 3 ans aux 14e RCP et 2 ans dans l'OAS jusqu'en 62 ou condamné a mort par les barbouzes gaulliste... que nous avions pratiquement exterminés je du me réfugier au Canada. Ce pays qui m'accueilli les bras ouverts, ou j'ai refait ma vie. Aujourd'hui je suis Canadien et fier de l'être . A Alger, chaque semaines nous avions a la maison des paras du 3 et du 6. A l'époque la plupart étaient des engagés. Les Paras étaient les enfants chéris des Algérois. Lors de leur permission en ville, rare étaient les fois ou ils devaient payer leurs verres dans un bar d'Alger . Notre camarade JUNKER ancien du 3 sous Bigeard pourrait t'en parler .
Santé, mon Frère ,
FOUQUET66, claude.d et MATHEZ Daniel aiment ce message
MATHEZ Daniel enregistré
Sujet: Re: Officier TAP Ven 23 Aoû 2024 - 13:49
Bonjour Fréro,
Je reçois ce jour sur le média Dreuz info "Papy, c'est quoi l'OAS ?", article de Manuel Gomez. Certains noms vont te catapulter en 1961. Amicales salutations Paras. Daniel.
Papy, c’était quoi l’OAS ? PUBLIÉ PAR MANUEL GOMEZ LE 22 AOÛT 2024
OAS : organisation fasciste ? C’est totalement faux. • Qui a créé l’OAS ? • Comment a-t-elle fonctionné ? • Qu’en pensaient les Pieds Noirs ? • Pourquoi était-elle numériquement faible ? • Pourquoi a-t-elle duré si peu de temps ? • A-t-elle subi des dissensions politiques ? Je pense être mieux placé que quiconque pour éclairer vos esprits car je me trouvais justement à Madrid, au domicile de Pierre Lagaillarde, Résidence La Torre, Plaza d’España à l’époque de Pâques 1961, afin de représenter M. Georges Bidault lors de la création officiel de l’OAS (dont le sigle avait, officieusement, fait son apparition à Alger dès février de cette même année) et que, par la suite, j’ai participé à la création du « Bulletin de liaison du CNR/OAS », à Paris, toujours sous les ordres de Georges Bidault qui, quelques mois plus tard, prenait la responsabilité de l’OAS en lieu et place du général Salan, arrêté par les autorités françaises.
L’OAS s’est organisée après l’échec du « putsch » des généraux. Les quatre plus prestigieux généraux de l’armée française avaient pris la décision de se révolter contre le chef de l’État français qui s’était parjuré et les avait trahis. Cette trahison mettait en danger la vie de leurs soldats qui allaient tomber pour une politique d’abandon de l’Algérie, alors que la guerre était gagnée sur le terrain. Le général Challe, chef d’état-major de toutes les armées, refusait de dresser une partie de l’armée contre l’autre et ne souhaitait pas que les Unités Territoriales (200.000 hommes Pieds Noirs), qui avaient été dissoutes un an plus tôt, lors de la semaine des « barricades », en janvier 1960, soient réarmés. Il jetait donc l’éponge et se rendait aux autorités. Dès lors certains officiers et leurs régiments prenaient la décision de se dresser contre l’État français et sa politique incompréhensible et désastreuse. En février 1961, les généraux Jouhaud, Gardy, les colonels Godart, Gardes et le docteur Jean-Claude Pérez, lançaient l’opération OAS et les premiers messages s’affichaient sur les murs d’Alger. Un mois plus tard, l’organisation se constituait officiellement à Madrid, sous le commandement du général Salan, de Pierre Lagaillarde, de Jean-Jacques Susini, du capitaine Ferrandi et de quelques autres patriotes qui refusaient l’abandon de l’Algérie française. Il est totalement faux d’adhérer aux informations véhiculées par le gouvernement de l’époque et une certaine presse au service exclusif des communistes et des gauchistes qui alarmaient les citoyens en proclamant que l’OAS était une organisation de fascistes d’extrême droite. Il suffit de rappeler que son chef, le général Salan, était plutôt étiqueté à gauche, au point même qu’un attentat avait été organisé afin de l’éliminer physiquement, justement par la droite française, et notamment Michel Debré qui pensait qu’il avait été placé à ce poste de gouverneur militaire de l’Algérie dans l’objectif d’un rapprochement avec le FLN, et ce fut le commandant Rodier qui fut tué. Quant aux autres officiers ils n’avaient aucune autre idéologie que de servir la Patrie et défendre la présence française. L’OAS Algérie était confiée au général Paul Gardy et l’OAS Métropole au capitaine Pierre Sergent. L’action était confiée aux commandos « Delta », sous les ordres de Jean-Claude Pérez et du lieutenant Degueldre. Or 80% des membres de ces commandos, et notamment le plus actif, celui de « Jésus de bab-el-Oued » étaient des sympathisants de la gauche socialiste et communiste, qui dominaient ce quartier. Il n’y avait au sein de l’OAS aucune agressivité contre l’ensemble des musulmans, leurs ennemis étaient les terroristes du FLN et les traîtres français qui étaient leurs complices, les « porteurs de valises » qui aidaient à assassiner et à organiser des attentats, aussi bien en Algérie qu’en métropole. 90% de la population approuvait l’action de l’OAS, sans participer aux actions armées ni aux exécutions nécessaires, mais, effectivement, trop peu nombreux furent ceux qui participèrent activement à la défense de leur pays. La France avait connu une situation identique lors de la dernière guerre 39/45 où il y eut bien peu de résistants contre l’occupant nazi et beaucoup plus dès la Libération ! Si l’action de l’OAS n’a duré que 16 mois (février 61 à juillet 62) c’est qu’il n’y avait plus rien à espérer après le départ de la presque totalité des européens d’Algérie qui n’avait le choix qu’entre la valise ou le cercueil, promis par le FLN et l’ALN qui ne voulaient en aucun cas qu’il ne reste un seul non musulman sur la terre algérienne. Il n’y a eu aucune dissension d’ordre politique au sein de l’OAS, seulement une divergence de tactique entre l’un des dirigeants, Jean-Jacques Susini (qui nous a quitté il y a quelques années) et qui, manipulé par le maire très libéral d’Alger, Jacques Chevalier (qui se convertira à la religion musulmane), et œuvrait sous les ordres de la CIA et de Washington, souhaitait une entente de dernière heure avec certains dirigeants du FLN (Farès et Mostefaï) et la quasi-totalité des autres dirigeants qui considéraient que « c’était foutu », qu’il fallait dégager, alors que l’armée française se mettait, sur ordre du chef de l’État français, au service des nouveaux dirigeants du pays en pratiquant un « cessez le feu » unilatéral. Ce qui a permis les massacres du 26 mars 62, rue d’Isly à Alger et du 5 juillet 62 à Oran. Jamais l’OAS n’a conseillé le départ des européens d’Algérie, bien au contraire, preuve en est les nombreux plasticages des entreprises et des commerces de ceux qui abandonnaient le pays pour se mettre à l’abri en métropole et cela dès 1960 et 1961. Je terminerai par ce dernier hommage, bien involontaire, rendu par de Gaulle à l’OAS : « Les gens de l’OAS me haïssent parce qu’ils sont aveuglés par leur amour de la France. » Reproduction autorisée avec la mention suivante : :copyright: Manuel Gomez pour Dreuz.info. Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
FOUQUET66, Dakota27, claude.d et marienneau jean-michel aiment ce message