CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Bienvenue sur notre forum Chemin de Mémoire des Parachutistes...

Si vous êtes membre de notre fratrie, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de vous connecter.

Si vous avez oublié votre mot de passe, en bas de page accueil du forum, par l'icône "contact", adressez un message à l'administrateur qui trouvera pour vous une solution.

Ce message s'affiche également pour nos visiteurs qui tardent à s'inscrire...!

En attendant, bonne navigation à tous.....!
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Bienvenue sur notre forum Chemin de Mémoire des Parachutistes...

Si vous êtes membre de notre fratrie, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de vous connecter.

Si vous avez oublié votre mot de passe, en bas de page accueil du forum, par l'icône "contact", adressez un message à l'administrateur qui trouvera pour vous une solution.

Ce message s'affiche également pour nos visiteurs qui tardent à s'inscrire...!

En attendant, bonne navigation à tous.....!
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G ...
Voir le deal
599 €

 

 Militairement en perdition, le Mali, le Niger et le Burkina Faso commencent à regretter d’avoir exigé le départ de l’armée française…

Aller en bas 
AuteurMessage
Pérignon
Expert
Expert
Pérignon



Militairement en perdition, le Mali, le Niger et le Burkina Faso commencent à regretter d’avoir exigé le départ de l’armée française… Empty
MessageSujet: Militairement en perdition, le Mali, le Niger et le Burkina Faso commencent à regretter d’avoir exigé le départ de l’armée française…   Militairement en perdition, le Mali, le Niger et le Burkina Faso commencent à regretter d’avoir exigé le départ de l’armée française… EmptyDim 6 Oct 2024 - 21:06

Citation :
Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, l’on est désormais loin de l’enthousiasme des manifestations « spontanées » durant lesquelles, dans l’oubli de ce que l’armée française avait fait pour ces pays, le drapeau français était brûlé et le drapeau russe brandi. Certains reconnaissent même, et de plus en plus ouvertement, qu’à l’époque de Barkhane, les GAT (Groupes armés terroristes) ne faisaient pas la loi. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Depuis le départ des forces françaises consécutif aux putschs militaires au Mali (2020 et 2021), au Burkina Faso (deux en 2022) et au Niger (2023), en dépit de l’intervention russe, les attaques et les embuscades contre les forces de sécurité sont désormais quotidiennes. Au Burkina Faso et au Mali, les armées locales étant  en perdition, la situation  est même hors contrôle.

Au Mali, les paramilitaires russes de l’Africa Corps - anciennement Groupe Wagner -, accueillis hier en libérateurs, n’ont jusqu’à présent fait la preuve que de leur piètre valeur militaire. Ils ont même subi une humiliante et sanglante défaite les 25-27 juillet 2024 à Tinzaouaten, près de la frontière algérienne où, face aux Touareg, ils ont en effet laissé sur le terrain au moins 50 morts, deux prisonniers, ainsi que tout leur équipement (véhicules, armes, moyens de transmission etc.). Quant à l’armée malienne, les FAMA, ses pertes se comptèrent en plusieurs dizaines de morts. De plus, les mercenaires russes qui ne sont donc pas, pour le moment du moins, le joker de la junte malienne, sont régulièrement accusés de massacrer les populations, comme à Moura,  au mois de mars 2022, où 500 civils furent tués.

Le plus inquiétant pour l’Alliance des États du Sahel regroupant les juntes militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso, est que l’armée malienne et ses encadreurs russes se voient peu à peu quasiment encerclés dans Bamako. Se profile en effet le scénario catastrophe d’une conquête de la capitale par le chef touareg ifora Iyad Ag Ghali. L’homme avec lequel, et comme je n’ai cessé de le dire depuis 2013, il était nécessaire de discuter puisque, et qu’on le veuille ou non, il est à la fois la cause et la solution du problème du nord du Mali. La question de la région des Trois frontières est différente car ce ne sont pas les Touareg qui y sont à la manœuvre, mais les Peul. Toujours cette question ethnique engerbant toutes les autres, mais que les décideurs français ont obstinément refusé de prendre en compte car, selon les « africanistes » du CNRS et de Science Po qui les ont « formatés », les ethnies africaines sont des fantasmes « coloniaux » !!!

Le Mali va-t-il donc sombrer ? Les évènements récents pourraient le laisser penser. En effet, le 17 septembre 2024, la capitale Bamako a subi une double attaque coordonnée qui a permis au Gsim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), une coalition dirigée par Iyad Ag Ghali, de prendre d’assaut deux sites éloignés l’un de l’autre d’une dizaine de kilomètres, à savoir l’école de gendarmerie et l’aéroport. Si aucun bilan officiel n’a été donné par les autorités maliennes, le nombre des victimes dépasse probablement la centaine. Plusieurs mercenaires russes ont également perdu la vie, eux dont la mission primordiale était pourtant de sécuriser Bamako et son aéroport…

En réalité, le Gsim et ses alliés sont en train d’encercler peu à peu la capitale malienne, dans un double mouvement d’étranglement. Au nord, ils étendent leur tache d’huile en repoussant peu-à-peu les FAMA, détruisant systématiquement leurs positions militaires et effaçant ainsi la très fragile « légitimité » de la junte au pouvoir. Quant à l’assaut sur Bamako, il pourrait se faire à partir de la Guinée, l’armée malienne ayant récemment perdu plusieurs positions stratégiques sur la route y menant après avoir retraité en panique, abandonnant tout son armement aux assaillants.

Bernard Lugan

FOUQUET66, le 6, Michel CAVET, jacky alaux, claude.d, puma et marienneau jean-michel aiment ce message

Revenir en haut Aller en bas
 
Militairement en perdition, le Mali, le Niger et le Burkina Faso commencent à regretter d’avoir exigé le départ de l’armée française…
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» G5-Sahel : l'armée du Burkina Faso en pleine déroute
» Mali : manifestation à Gao pour accélérer le départ de l'armée française
» L’armée française s’apprête à intervenir militairement en Algérie
» Un soldat français du 4e RHFS tué dans un accident d'hélicoptère au Burkina Faso
» Madama (Niger) : l’armée française reprend son vieux fort des sables

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES :: NOS GUERRES COMPTEMPORAINES et les OPEX :: OPEX 1962 à ce jour :: BARKHANE Sahel: Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, Niger et Tchad-
Sauter vers: