Relevé des Accidents des Noratlas...

Bonjour à tous,
Un relevé des Noratlas qui se sont crashés...



Amitié,JPC

Le n° 59, je m'en souviens, il s'est crashé au dessus de Foix dans la vallée de la Barguilhière aux environs du col des Marrous.
A l'époque mon père était à la gendarmerie de Foix et les GMC de la BA 101 stationnaient dans la cour de la caserne avec les  débris. La neige n'avait pas facilité la récupération.

Au sujet du n° 49 qui s'est crashé en Juillet 1971 à Pau en bout de " Wright " . La cause en serait, le renversement d'une thermo de café sur l'élément central du tableau de bord : début d'incendie dans celui - ci, court - circuit général provoquant l'arrêt de ses deux moteurs .

Information officieuse communiquée par un ex officier " sécurité vol "

La version officielle, fait état d'une manœuvre pour enlever la fumée qui avait envahie le cockpit ...

Il est vrai que je n'ai pas lu, le rapport qu'on du faire les deux survivants, qui ont sauté 2 mn avant le crash...

Sergent LOMBART a écrit:

La version officielle, fait état d'une manœuvre pour enlever la fumée qui avait envahie le cockpit ...

Il est vrai que je n'ai pas lu, le rapport qu'on du faire les deux survivants, qui ont sauté 2 mn avant le crash...

La version officielle mentionne un fait bien réel . Le court - circuit dans le tableau de bord à entre autre provoqué un feu ou du moins une combustion dégageant de la fumée . La version officielle pèche seulement par omission : cause de cette fumée .

Les deux survivants qui ont sauté avant le crash ( passage siki je ne me souviens bien ), n'ont à priori rien vu . La cause a été déterminé lors de l'expertise du cockpit, cela peu après le crash . Une bouteille thermo ouverte contenant encore un peu café et des gobelets ont été retrouvé dans le cokcpit . Il semblerait qu'il y avait aussi des traces de café dans le tableau de bord ( information au conditionnel, je n'ai eu qu'un résumé oral du rapport d'enquête ) .

A l'époque et bien que cela était prohibé par la réglementation, les équipages buvaient fréquemment le café à bord lors des vols de largage . Le mécanicien navigant faisait office de barman et servait le café au pilote et co pilote . Les enquêteurs savaient très bien cela et ce jour là : trou d'air ou geste malencontreux ?

On comprend aisément pourquoi la version officielle ne pouvait mentionner la cause exacte . De plus, les St Cyriens qui étaient à bord n'étaient pas réellement en " service commandée " . A cette époque, ceux volontaires pour être brevetés effectuaient ce stage pendant une période de permission .

Merci pour ces précisions Trekker !!

Citation :

Le mécanicien navigant faisait office de barman et servait le café au pilote et co pilote

!!!

Sans doute, mais je me rappelle avoir vu des membres d'équipages, de Noratlas ou de Transall au mess des s/off ou Off de l'ETAP ou ils venaient manger, boirent autre chose de la flotte ou du fanta à table ...... :lol!: :lol!: :lol!:

En qualité de secrétaire de la promotion général Koenig (EMIA 1970-1971)

merci de bien vouloir prendre en considération que le stage était composé d'éleves de la promotion de l'Ecole Militaire Interarmes (EMIA) dont la plupart étaient des anciens sous officiers (et non de Saint Cyriens comme il l'a été écrit quelque part) et qu'à ce titre nous faisons perdurer le devoir de mémoire pour nos 23 camarades disparus, pour les officiers et sous officiers de l'encadrement des écoles et pour l'équipage de l'armée de l'Air.

En mémoire de ces 37 morts, inutile d'affabuler avec des suppositions... non avérées.

Quant à nous ayant quitté le service actif, nous entretiendrons la flamme jusqu'au souffle du dernier.

colonel (er) Claude PARIS

Tout à fait d'accord .

Inutile d'affabuler et laissons les reposer en paix. Leur proches souffrent déja suffisemment sans sans avoir à leur faire courir le risque qu'il viennent sur le forum et lise se type de conversations, ce qui ajouterai à leur douleur.

Je venais d’avoir 14 ans à l’époque et je me souviens parfaitement de cet accident ayant causé la mort de ces militaires aux environs du col de Marous. J’étais alors élève au lycée de Foix et avais été invité avec mes camarades à nous recueillir devant la chapelle ardente où tous les cercueils avaient été disposés à l’angle des allées de Vilotte et de la rue du lieutenant Paul Delpech.