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Irak : les troupes britanniques commenceront leur retrait à partir du 31 mai 2009

Posté par patrick



22décembre 2008

Des land-rover britanniques effectuent une patrouille de contrôle dans des rues désertées de Bassorah



Jeudi 18 décembre à la Chambre des Communes, le premier ministre britannique Gordon Brown s’est adressé solennellement aux députés pour leur annoncer un départ progressif des troupes britanniques présentes en Irak.

Ce retrait effectif commencera à partir du 31 mai 2009. Voici un extrait des déclarations de l’euro-mondialiste pro-américain Gordon Brown : « Nous allons commencer un retrait rapide de nos troupes, en les réduisant de 4.100 hommes à moins de 400 avant le 31 juillet 2009. La majorité de ceux qui y resteront travailleront dans la formation de la marine. »

Actuellement le contingent britannique, fort de quelques milliers de soldats stationnés à Bassorah (sud de l’Irak, zone chiite frontalière de l’Iran et du Koweit), est le deuxième par son importance derrière les États-Unis.

Il semblerait donc, que les autorités politiques britanniques cherchent à se sortir du guêpier inextricable de l’Irak, laissant l’oncle Sam s’enliser dans une occupation contestable et un conflit interminable.

D’autres nations à l’instar de l’Albanie (218 militaires stationnés dans la ville septentrionale de Mossoul) retirent progressivement leur contingent présent dans différentes zones géographiques de l’Irak.

Dans les prochains mois, nous observerons attentivement la politique étrangère au Moyen-Orient de Barack Obama, après qu’il se sera installé définitivement à la Maison Blanche en janvier 2009. Étant donné l’influence néfaste et pernicieuse des néo-conservateurs et des faucons sionistes, la politique étrangère et diplomatique du nouveau président démocrate risque d’être étroitement contrôlée et placée sous la tutelle des différents lobbies (Council of Foreign Relations, Bildelberg, Trilatérale