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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 les paras en AFGHA.

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MessageSujet: les paras en AFGHA.   les paras en AFGHA. EmptyLun 1 Juin 2009 - 16:16

Beaucoup n'avaient jamais connu le feu. Pour la première fois, ils ont l'impression de faire vraiment leur métier. Trois mois après la mort de 10 des leurs, les soldats français, malgré les risques et un adversaire qu'ils ne sous-estiment pas, croient toujours en leur mission.

"Regardez les pieds", lance le lieutenant. Sous ses ordres, une quarantaine de paras, lourdement armés, investissent lentement l'axe principal et les ruelles de terre d'un petit bazar, entourés d'enfants au regard défiant. Six suicide bombers pourraient se dissimuler sous une burqa. Les militaires scrutent avec vigilance les hommes portant des vêtements amples, les voitures arrêtées, les portes closes... La menace peut venir de partout. Le caporal-chef Michel(1), qui ouvre la voie, vérifie le téléphone portable d'un passant. Cet objet est fréquemment utilisé par les insurgés pour déclencher des engins explosifs. Le lieutenant Guillaume, lui, se méfie des femmes, que l'on ne peut pas fouiller. Justement, il en passe plusieurs, masquées sous leur long voile bleu, dans un taxi jaune. Mais personne ne les arrête... La patrouille rentre bredouille. Une heure plus tard, elle regagne les véhicules blindés. "C'était bien court", regrette un jeune engagé. Un peu d'action ne lui aurait pas déplu!

La vie aux aguets... En patrouille dans un bazar du district de Kapisa, la section du 8e RPIMa reste sur ses gardes.



Les soldats du 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine (RPIMa) n'en manquent pourtant pas. Dans le district de Kapisa, 1 900 kilomètres carrés au nord-est de Kaboul, par où transitent les insurgés pour rejoindre la capitale, les marsouins ont essuyé une centaine d'incidents en quatre mois, dont 45 actions de combat.
Si les paras sont fatigués, leur ardeur n'a pas flanché. Au contraire, leurs sentiments d'aujourd'hui semblent en décalage avec ce que l'on en avait perçu après l'embuscade de la vallée d'Uzbin, dans le district de Surobi, le 18 août, où huit de leurs camarades du 8e RPIMa-et deux autres soldats-sont tombés. Après la tristesse, cette élite s'est sentie rabaissée par les polémiques sur sa jeunesse et son manque d'expérience. Elle attendait un soutien plutôt que des doutes, un élan patriotique à la place d'un débat.

"J'ai enfin connu le meilleur du métier"
Car, aux yeux des soldats, l'Afghanistan offre une occasion unique, depuis la guerre d'Algérie, d'accomplir pleinement leur métier de combattant, de démontrer la valeur d'une troupe de contact. Il ne s'agit plus de maintenir la paix, mais de sécuriser des zones face à une guérilla protéiforme. "C'est pour cela que nous avons été formés, pas pour distribuer des rations et des couvertures", résume un officier.

Il est 6 heures, le soleil se lève. L'hygiène du corps est une priorité.


Les plus anciens vivent l'aboutissement d'une carrière. Certains ont bien connu le feu en Afrique, mais jamais avec une telle ampleur sur une aussi longue durée. Ainsi le 35e régiment d'artillerie parachutiste, qui appuie les fantassins du 8e RPIMa. "C'est ma plus belle mission, souligne un adjudant. Je me dis que je ne me suis pas entraîné dix-huit ans pour rien. La dernière fois que le régiment a tiré un obus, c'était en 1996, en Centrafrique. Et encore, c'était un éclairant. Ici, on en a tiré plus de 400!" Michel pourra bientôt prétendre à la retraite, après dix-sept ans et demi de service ; il ne rempilera pas. "Je partirai sans aucune frustration, car j'ai enfin connu le meilleur du métier, j'ai touché le Graal", dit-il. "Pour un soldat, c'est le paradis", se réjouit un autre. Des mots qui sonnent étrangement dans cet univers.

Coucher de soleil à 18 heures. La détente participe à la cohésion du groupe et à l'équilibre personnel.

Les plus jeunes, en revanche, connaissent leur baptême du feu. Au sens propre. Notamment les lieutenants. Ils ont entre 26 et 28 ans et, pour la première fois, commandent des sections. Ces unités de base (de 30 à 40 fantassins) sont au plus près du terrain. Après Saint-Cyr, Bruno est sorti parmi les meilleurs de l'école d'application de l'infanterie, à Montpellier, ce qui lui a permis de choisir le 8e RPIMa, pour son esprit de "fraternité". Il vit cette expérience comme une chance. Adolescent, en Afrique, il dévorait les récits d'anciens soldats. Ses rêves d'aventures et de voyages se concrétisent au travers du contact, un brin magnifié, qu'il entretient avec la population. Un autre, engagé sous contrat, parle, avec exaltation, des opérations d'infiltration, la nuit, à la tête d'un petit groupe de tireurs de précision, derrière les lignes ennemies. Chacun, à sa manière, projette son imaginaire du baroud et son sens du devoir, à la recherche d'une expérience humaine, d'héroïsme, de bravoure ou d'adrénaline.

Un militaire du 17e RGP téléphone à sa femme en France. Sa fille est née quelques jours après son départ.

Le danger n'est sans doute pas étranger à ces sensations fortes. Ici, le mot d'ordre est PPMP : "Pas parano mais presque"! Les Français savent qu'ils sont épiés par d'invisibles ennemis, paysans le jour, taliban la nuit, que chacune de leurs sorties est immédiatement signalée, qu'ils peuvent être accrochés à tout moment dans les vallées. La plupart du temps, c'est d'ailleurs l'adversaire qui engage le feu le premier. Pour ces montagnards, la guerre est le quotidien depuis trente ans. "Ce sont d'excellents combattants, qui maîtrisent le terrain. Ils sont maigres, affûtés, rapides, capables de monter un col à 3 000 mètres à 7 kilomètres à l'heure en traînant un blessé", révèle un officier. Un soldat ajoute, en plaisantant: "Même un vieux taliban avec une canne grimpe plus vite que nous!" Avec leur nouveau gilet pare-balles - plus protecteur et ergonomique - une douzaine de chargeurs pour leur Famas, les vivres et l'eau, les Français portent entre 30 et 50 kilos. Au mieux, ils progressent à 4 kilomètres à l'heure, sur le plat. Les insurgés, eux, n'ont qu'une liquette sur le dos, un lance-roquettes RPG-7 et une vieille kalachnikov...
La mort fait partie des risques. Nul ne l'ignore. "Le coin est pourri. Si l'on doit y passer, on y passera. On évite d'y penser, c'est tout", lâche, fataliste, un sous-off. Dans son petit bureau en bois, au centre de la base opérationnelle avancée de Nijrab, le colonel Jacques Aragones, chef de corps du 8e RPIMa, a accroché les portraits de ses gars tombés le 18 août. Trois mois après le drame, il raconte comment il a préparé au mieux ses hommes, notamment au "secourisme de combat"-une innovation, qui a déjà permis de sauver un militaire blessé par balle. Il confie aussi avoir envisagé le pire: "Nous savions que nous serions face à des gens, potentiellement fanatiques, qui n'ont rien à perdre. Croire qu'ils nous feraient des cadeaux parce que nous sommes français aurait été une grossière erreur." C'est bien la guerre qui attendait les paras. Il ne l'a pas caché. Au cours de leur préparation, un officier britannique leur a montré des photos de ses tués. Avant de partir, le colonel Aragones a également pris soin de réunir les épouses. "Je crois que c'était clair pour chacun qu'ici on peut perdre la vie à tout moment", dit-il. Si les souvenirs sont encore douloureux, le rythme des missions a effacé la période de deuil.

La chambre du caporal-chef Laurent. A droite, une peluche pour la fille d'un camarade, un des morts du 18 août.

Des excès de vitesse au-delà de... 10 km/h
La vie continue, avec ses soucis et ses petits bonheurs. Un officier "environnement humain" est arrivé en octobre. L'installation d'Internet a été sa priorité. Trois salles de 12 postes équipés de webcams viennent d'ouvrir. Le lien avec les familles est indispensable, tout comme la qualité de la nourriture et des lieux de vie. A Nijrab, lieu perdu au milieu des montagnes, quand les 600 Français se sont installés, cet été, il n'y avait que les bastion walls, ces murs remplis de pierres et de sable. La base hébergeait 200 soldats américains. 4 000 mètres cubes de gravier ont été apportés pour recouvrir la poussière. Puis ce furent les climatiseurs-il faisait jusqu'à 50 degrés sous les tentes! Pour supporter l'hiver, celles-ci viennent d'être "wintérisées", avec des planches de bois et de la laine de verre. Une vraie cuisine a ouvert il y a peu. Au bout de deux mois, les soldats n'en pouvaient plus des rations. Des appareils de musculation ont été installés, des salles de télé, un terrain de volley. Les soldats ont dû tout bâtir, une tâche qui s'est ajoutée à leurs missions. C'est aussi ce qui les rend fiers. Un sous-officier fanfaronne: "Au 8, on aime être les premiers sur un théâtre. C'est le boulot des paras." D'ici à Noël, tous seront rentrés.


Dernière édition par para60 le Lun 1 Juin 2009 - 16:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: les paras en AFGHA.   les paras en AFGHA. EmptyLun 1 Juin 2009 - 16:20

SUITE ET FIN:


Pendant ce temps, la relève trépigne. Les chasseurs alpins d'Annecy attendent de partir en Kapisa. Et c'est la 2e compagnie du 3e RPIMa, actuellement au camp de Warehouse, à Kaboul, qui basculera sur la base de Tora, en Surobi. A son arrivée dans le camp, en septembre, ce régiment a commencé par déchanter. "On nous avait vendu la guerre et on s'est tapé la garde!" grogne un sergent. La fouille, matin et soir, des visiteurs et des travailleurs afghans embauchés par le bataillon français constitue une vraie corvée. Plus de 1 200 soldats résident à Warehouse, dont 400 étrangers. La vie est certes plus confortable, avec ses baraques type Algeco à double vitrage, ses six magasins militaires, ses restaurants français, italien et turc, et son foyer où l'on peut jouer au billard. Mais elle reste contraignante, comme à la caserne. Le port du béret est de rigueur et la vitesse limitée à 10 kilomètres à l'heure-les Croates, qui assurent la police, passent leur temps à la jumelle et à coller des PV. Certains soldats français ont perdu des points de permis! On comprend mieux pourquoi le départ vers la base, pour une vie autonome, entièrement tournée vers l'opérationnel, représente une aventure, un petit paradis...

Contribuer à réanimer l'économie locale

Depuis son arrivée, le 35e régiment d'artillerie parachutiste a tiré plus de 400 obus.

A Warehouse, les missions, essentiellement des patrouilles au Nord de Kaboul, paraissent moins exaltantes. Ce matin, la section du lieutenant Philippe, 25 ans, du 3e RPIMa, se rend dans le secteur de Deh Sabz. Une équipe Cimic (civilo-militaire dans le jargon de l'Otan) l'accompagne: elle expérimente une action dans deux villages pauvres afin de développer une petite économie locale. Les paras sont stupéfaits: ils doivent distribuer des poules! La zone a été choisie à dessein. Elle est réputée tranquille, ce qui ne signifie pas qu'elle soit acquise. Elle longe le massif de Koh-e Sofi, derrière lequel se trouve la Kapisa. Quelques incidents mineurs ont eu lieu récemment.
La camionnette devant livrer les gallinacés a du retard. Ce qui déplaît au lieutenant, qui aurait voulu s'acquitter rapidement de sa tâche. Ne jamais rester longtemps au même endroit est l'une des premières règles de sécurité. Le chef du village, le malek, fait visiter les maisons où des poulaillers ont été installés. Puis il monte sur les coteaux où des amandiers doivent être plantés. Tout à coup, les soldats se retrouvent à découvert sur le flanc de la montagne. "Chouffez les points hauts", ordonne aussitôt le lieutenant, qui s'accroupit arme sur l'épaule. En un instant, une tension extrême succède à l'apparente quiétude. Le calme revient dès que la petite troupe redescend. Finalement, les Français resteront quatre heures, plus deux autres dans un second village, patientant au pied de leurs blindés dans une plaine digne du désert des Tartares. Au retour, un soldat moqueur lance: "Tous des héros!"

Une vraie cuisine a ouvert il y a peu. Au bout de deux mois, les soldats n'en pouvaient plus des rations.

"Que l'insécurité change de camp"
Ces actions, moins glorieuses aux yeux des fantassins, sont le prix à payer afin de ne pas passer pour une armée d'occupation. "Il s'agit d'humaniser notre présence en apportant un peu d'aide et de développement là où l'on passe", explique le capitaine Geoffroy, patron de la 2e compagnie du 3e RPIMa. C'est, bien sûr, la tâche la plus difficile. Beaucoup disent une gageure. Au passage des convois, et même lors des patrouilles à pied, dont se vantent tant les Français, l'attitude des Afghans demeure ambiguë, tantôt accueillants et chaleureux, tantôt distants et muets. Les enfants peuvent aussi bien sourire, faire de petits gestes de la main que jeter des pierres...
Aucune opération n'est anodine. Les troupes peuvent se faire surprendre à tout moment. Comme dans la vallée d'Uzbin, dans la province de Surobi, le 18 août. Trois jours avant, une patrouille était passée pour reconnaître le terrain et recenser les besoins de la population pouvant justement faire l'objet d'une action Cimic. Cela ne les a pas protégés.

Des hommes du 3e RPIMa distribuent des poules dans un village de la plaine de Deh Sabz (Nord de Kaboul).

RETROUVEZ LE REPORTAGE PHOTO COMPLET ICI

Les leçons du drame ont été tirées. Le 18 octobre, les Français y sont retournés. En force. Plus de 600 hommes (dont l'Armée nationale afghane et des Américains) ont mené une action offensive afin de repousser les insurgés au fond de la vallée. Le 30 octobre, dans la vallée de Tizin, dans le sud du district de Surobi, un dispositif tout aussi impressionnant a été déployé au petit matin: environ 400 hommes et 90 véhicules blindés, appuyés par quatre mortiers de 120 mm et par des tireurs d'élite héliportés sur les points hauts; deux avions de chasse assuraient la couverture aérienne. Objectif affiché: offrir des kits scolaires et prodiguer des soins médicaux. Un déploiement a priori démesuré mais jugé désormais indispensable pour assurer la sécurité des troupes dans une vallée qui s'étire en longueur. "Nous voulons que l'insécurité change de camp", explique le colonel Jean-Pierre Perrin, chef de corps du 3e RPIMa et patron du bataillon français, qui compte revenir souvent dans ces endroits reculés afin d'élargir, petit à petit, le périmètre de la coalition. Le but, à terme, est de transmettre le secteur à l'armée et à la police afghane. "Je veux empêcher que la population ne bascule du côté obscur de la force", dit-il. En espérant que de telles démonstrations de puissance ne créent pas l'effet inverse.(1) Pour des raisons de sécurité, nous ne citons que les prénoms et les grades, à l'exception des colonels.




ps: souce L'EXPRESS.
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MessageSujet: Re: les paras en AFGHA.   les paras en AFGHA. EmptyLun 1 Juin 2009 - 22:59

Oui, c'est sur 'est un aboutissement!! A part le Tchad pendant un temps et qques opérations de courtes durées et le Liban en 78 avant que l'on ne coupe les ailes au 3ème RPIMa ( p...de politiques !)l Afgha est l'OPEX où il faut aller car là, les mains ne sont pas liées et on ne nous donne pas de visières opaques !! Nombres d'entre nous fulminent et regrettent de ne plus être de la partie c'est sur !! Comme disait l'adjudant du 35, c'est l'aboutissement....Comme je disais à ma femme ( qui ne comprend pas !) je suis né trop ou trop tard !
Donc... longue vie à nos soldats et puissent ils repousser le taliban jusqu'au plus profond de la terre.
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