Ils regardaient le terre sans frémir.

Pour ce 6 juin en l'Honneur de ceux tombés pour notre Liberté, ce petit poème que j'ai composé il y a quelque années.
Roger



Ils regardaient la terre sans frémir.
Et le ciel sans rougir.*
Se lançaient dans l’azur infini.
Ou dans un ciel d’orage
Chevauchaient les vagues
Dans de frêles esquifs.
Grimpaient des falaises abruptes
Franchissaient des torrents furieux.
Moral d’acier, volonté inébranlable.
Ils étaient nos frères d’armes.

En mission ou à l’entraînement
Ils ont fait le sacrifice suprême
La camarde les a enserrés dans ses ailes.
Et leur sang s’est répandu
Sur cette terre qu’ils regardaient sans frémir
Contemplant une dernière fois le ciel sans rougir.

Où se trouvent leurs Ames immortelles ?
Ont-elles été emportées par les Walkyries
Sur leurs chevaux ailés
Vers le Walhalla des Guerriers Vikings
Morts les armes à la main.
Ont-elles pris un dernier avion
Pour une lointaine destination.

Tant qu’un seul Para-Commando
D’eux la Mémoire gardera.
Immortels ils seront.
La terre sans frémir.
Et le ciel sans rougir ils regarderont.