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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 La France en opex

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2 participants
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Alerte Guépard
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MessageSujet: La France en opex   La France en opex EmptyVen 28 Aoû 2009 - 20:23

La France en opex, par François d'Orcival Valeurs Actuelles.

À Kaboul, des élections sous le feu ; à la frontière libanaise, une paix si fragile ; au Tchad, des braises jamais éteintes ; au Kosovo, une guerre civile qui menace... Mais la France est là.
La France en opex 707143755
La France envoie chaque année plus de 40.000 de ses soldats hors de ses frontières.
Compte tenu des rotations, c'est en effet le nombre total d'hommes et de femmes qui servent sous nos couleurs pour que nous puissions entretenir, en permanence, quelque 12.000 soldats en opérations extérieures - les "opex". Les États-Unis mis à part, la France est la seule nation à consentir un tel effort.

D'autant que nos hommes sont déployés dans cinq opérations majeures, alors que les Britanniques, qui engagent des effectifs un peu supérieurs, se concentrent sur deux théâtres. Les Français sont partout, sous le drapeau des Nations unies, de l'Otan ou de l'Union européenne : au Kosovo ; en Côte d'Ivoire, au Tchad et au Darfour ; au Liban ; en Afghanistan. À un moment ou à un autre de leur histoire, les Français avaient été dans les Balkans, au Levant ou en Afrique. En Afghanistan, jamais.

Il a donc fallu combler les distances (Kaboul est à 6.000 kilomètres de Paris) et se faire à des combats très durs. On n'est plus dans le "maintien de la paix".
En trois ans, le coût de ces opex a augmenté de 40%. Benoît d'Aboville, à la Cour des comptes, et Louis Giscard d'Estaing, à la tête d'une mission parlementaire de l'Assemblée, viennent de rédiger deux rapports qui se confirment l'un l'autre sur le sujet ; ils évaluent le total des coûts à 1.232 millions d'euros répartis entre le ministère de la Défense (852) et celui des Affaires étrangères (380).Un tel effort n'est justifié que par la volonté de la France de tenir son "rang" et de conserver son influence sur les affaires du monde.

La première cause des hausses de coûts s'intitule "indemnité de sujétion pour service à l'étranger", une prime qui double la solde. Le même capitaine qui perçoit 30.400 euros par an sur le territoire national touche une prime de 18.000 euros s'il commande une compagnie pendant six mois en Afghanistan. Même écart pour un sergent : 16.450 euros en métropole, 27.600 en opex de six mois. Les rapporteurs ont comparé ces soldes à celles des Britanniques : le capitaine d'un régiment de Sa Majesté perçoit 44.000 euros en opération et le sergent 38.000 (primes non imposables, nien France ni en Grande-Bretagne).
Mais, naturellement, c'est la logistique, le ravitaillement, l'entretien du matériel, les carburants, et maintenant les munitions, qui pèsent de plus en plus lourd. «On a mis le fantassin français au standard américain », dit le colonel Le Nen, qui commandait le 27e bataillon de chasseurs alpins durant le premier semestre de cette année en Afghanistan. Tenue de combat, gilet pare-balles, rangers, équipement radio, tout a été adapté. Car, tout s'use plus vite dans la rocaille d'une vallée afghane ou libanaise que sur le bitume d'un quartier métropolitain. Détail rapporté par la mission Giscard d'Estaing : « Les militaires eux-mêmes acquièrent sur leurs propres deniers des équipements jugés utiles, bien que non fournis par le ministère de la Défense : effets d'habillement, lampes, gants spéciaux pour le tir d'élite... »
Autre détail, en opex, un soldat ne se sépare pas de son arme individuelle - d'où usure plus rapide mais aussi, vols. Lesquels finissent par coûter cher, souligne le rapport, « surtout lorsque les forces spéciales sont amenées à racheter discrètement les armes dérobées pour éviter de les retrouver dans de mauvaises mains »...

Usure aussi, et surtout, pour les matériels. Un Vab, ce gros véhicule blindé à quatre roues, roule trois fois plus en opération qu'en métropole, et en plus sur de méchantes pistes : il faut changer plus souvent leur boîte de vitesses, leurs pneus, leurs équipements, doubler leur blindage, les équiper de brouilleurs antimines ; il faut aussi disposer de camions de détection des engins explosifs... Et l'entraînement des hommes ? Il va de soi dans ces unités très professionnelles qui partent pour l'Afghanistan. Et pourtant, il n'a pas été jugé suffisant par l'état-major. Celui-ci y a ajouté une préparation supplémentaire : pour 2.700 fantassins en opération dans les vallées afghanes, on envoie chaque année 7.500 hommes et femmes en stage de 6 mois en « centre d'aguerrissement en montagne ».
Aguerrissement, la clé. Résistance, endurance, effort de tous. Et pour le chef, non seulement savoir se mettre devant et donner l'exemple, mais « éclairer, rassurer, stimuler », « donner confiance », « être toujours présent pour les petits ». Ce qui est typiquement le credo des paras à béret rouge du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa).
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sgt8
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MessageSujet: la France en pex   La France en opex EmptyVen 28 Aoû 2009 - 23:59

On a oublié ses fondamentaux ,comme on dit aujourd'hui.Pourtant ,on l'avait predit que les temps changent,mais pas les hommes.Le "8" le sait depuis qu'il est né,et ,ne l'a jamais perdu de vue.
Mais, la routine ,la routine........

sgt8
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