Vols de paras au dessus de la plaine du Ramierou

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Publié le 07/10/2009 13:57 | LaDepeche.fr Vols de paras au dessus de la plaine du Ramierou

Armée de terre. La journée d'hier fut incontestablement teintée de kaki avec d'une part la signature de nouveaux engagés auprès du Cirfa et d'autre part, le critérium interarmées de parachutisme en précision d'atterrissage.

Zéro, zéro… Les anciens conscrits du service national ont bien connu ce cri de guerre au moment de la quille. Mais hier sur la plaine du Ramierou, le « zéro zéro » ne marquait pas la fin d'une époque, mais signifiait au contraire la poursuite d'une histoire. Celle d'une compétition qui ne gardera que les meilleurs, éliminant les autres. Le double zéro est en effet la meilleure note que peuvent enregistrer les paras dans le cadre d'un championnat. Zéro zéro signifie que le compétiteur a fait mouche sur la cible… large de 2 centimètres au terme d'une chute de 1000 mètres, largué par le Pilatus de la 11e Bsmat. Seuls les meilleurs y parviennent… Des militaires totalisant pour certains plus de 8 000 sauts, les moins expérimentés ne revendiquant « que » 300 ou 400 sauts.

Une première à Montauban

Bref du beau monde était présent sur le site du Ramierou hier (1) pour le critérium interarmées de parachutisme de précision d'atterrissage. « Un événement sportif majeur », explique l'adjudant Peyrono du 17e RGP, puissance invitante de cette compétition qui fait date au sein de la grande famille des parachutistes militaires. Une première pour Montauban, ce championnat se déroulant régulièrement à Pau bien que l'an dernier, il avait eu lieu à Gap. La compétition montalbanaise réunit donc pendant trois jours une centaine de paras des 3 armes (air, terre, marine) et de la gendarmerie. Six cents sauts seront ainsi réalisés à Montauban jusqu'au terme de cette compétition.
Un des grands attraits de ce championnat réside sans hésitation dans sa visibilité au cœur d'un quartier où les jeunes et la population peuvent assister aux sauts en ayant une réelle proximité avec les compétiteurs. Ajoutons à cela, un cadre extrêmement sécurisé, une météo propice et une organisation rigoureuse qui permet aux participants de se faire plaisir et de faire le spectacle. Parmi ceux-là, des cracks, on l'a dit, des paras de l'Etap (école des troupes aéroportées) de Pau et de l'équipe de France militaire qui viennent de réaliser de belles «perfs » aux derniers championnats d'Europe. Tout ce beau monde saute sous l'œil avisé de 7 juges… et de l'informatique qui mesure la précision du saut.
(1) Le championnat se poursuit aujourd'hui au Ramierou. Les demi-finales et finales auront lieu jeudi après midi sur le stade de Sapiac…