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| La Montagne Le débriefing est effectué par un sergent du 35e régiment d'artillerie parachutiste. C'est l'armée de terre, habituée aux missions en zone de conflit | |
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| Sujet: La Montagne Le débriefing est effectué par un sergent du 35e régiment d'artillerie parachutiste. C'est l'armée de terre, habituée aux missions en zone de conflit Mar 9 Fév 2010 - 23:30 | |
| mardi 9 février 2010 - 05:41 Des gendarmes se préparent en Creuse pour une mission en AfghanistanLa MontagneLe débriefing est effectué par un sergent du 35e régiment d'artillerie parachutiste. C'est l'armée de terre, habituée aux missions en zone de conflit Cent gendarmes partiront en mai accompagner la police afghane dans ses missions quotidiennes. En attendant, ils se préparent à La Courtine, en Creuse. Village de Maydan Shahr. Il est 9 heures du matin. La température avoisine les -2 °C. Les rues sont bordées de neige. Des renseignements ont fait état de la présence d'un insurgé. Des policiers afghans, accompagnés de gendarmes français, se positionnent autour de petites maisons aux volets rouges. Ils s'apprêtent à effectuer une fouille complète du village. La scène ne se déroule pas dans la province afghane du Wardak... mais au sud du département de la Creuse, au village de combat du camp militaire de La Courtine. Depuis deux semaines, 110 gendarmes bretons s'entraînent ici au tir et au combat de localité. Ils partiront en mai en Afghanistan pour une mission de conseil et d'accompagnement de la police afghane. Pour l'heure, ils tâchent de sécuriser le village de Maydan Shahr. Ils fouillent une première maison. Puis une deuxième. Un tireur, placé en tourelle dans un véhicule blindé, couvre la zone de danger. Tout est fait pour se rapprocher au plus près de la réalité. Vêtus de tenues noires, des gendarmes jouent le rôle des policiers afghans. Le village a été baptisé du nom d'une localité située au sud-ouest de Kaboul. Les armes, des Famas, sont authentiques. Les cartouches sont en revanche des munitions d'exercice. « Le but est d'adapter un schéma tactique au scénario proposé, tout en sachant que la situation peut basculer de façon très rapide », explique le capitaine Philippe Marestin du Sirpa gendarmerie de Paris. Les gendarmes conseillent les policiers afghans dans leur manière de progresser dans le village. La tension est palpable. Subitement, un gendarme crie : « Un individu », « A 30 mètres ». S'ensuit un échange de tirs. Les détonations retentissent dans les rues du village. Un blessé est évacué vers un lieu sécurisé. Dans une maison, à un carrefour, les policiers afghans et leurs homologues français découvrent l'insurgé. Ils l'interpellent, le fouillent et le ligotent. Le reste du village est ensuite sécurisé. Fin de l'exercice. Le débriefing est effectué par un sergent du 35e régiment d'artillerie parachutiste. C'est l'armée de terre, habituée aux missions en zone de conflit, qui assure l'encadrement du stage de La Courtine. « Vous avez trop tendance à faire progresser les Français en tête. Or, c'est la police afghane qui doit mener les opérations », rappelle le sergent. Il met également en garde les gendarmes sur leur manière de se poster, afin de ne pas se mettre en danger. Les gendarmes terminent vendredi leur formation en Creuse. En trois semaines, ils se seront progressivement formés aux situations qu'ils pourront rencontrer en Afghanistan : embuscade, réaction à un IED (engin explosif improvisé), marche de nuit avec équipement, embarquement dans un véhicule blindé, filtrage de check-point, phases de combat, tirs de groupe à munitions réelles. Catherine Perrotgueret@centrefrance.com | |
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