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| A400M contestation de notre camarade Bernard Carayon sur le rapport de la Cour des comptes | |
| | Auteur | Message |
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claude millet Fondateur
| Sujet: A400M contestation de notre camarade Bernard Carayon sur le rapport de la Cour des comptes Mer 10 Fév 2010 - 20:33 | |
| Je vous fait part du communiqué que m'adresse notre camarade Bernard Carayon, relatif au rapport de la cour des comptes
Déja publié dans actualité militaires | |
| | | Fombecto Expert
| Sujet: Re: A400M contestation de notre camarade Bernard Carayon sur le rapport de la Cour des comptes Mer 17 Fév 2010 - 19:58 | |
| 16/02/10 09:33 La Bourse croit à un accord imminent pour l’A400M
INFO FIGARO - Ce mercredi, le titre EADS gagne plus de 5% à la Bourse de Paris. L’avionneur et les États clients sont en passe de s’entendre, selon nos informations mardi. Le groupe devra passer de nouvelles provisions.
L’Airbus A 400M, le plus important programme militaire européen, est sauvé. Un accord de principe fixant les grandes lignes du renflouement financier de cet appareil de nouvelle génération est imminent. Une annonce rassurante pourrait être faite dès mercredi, même si certains proches du dossier n’excluent pas un ultime décalage, en raison des derniers ajustements à trouver. Le programme, qui accuse un retard de trois ans au bas mot devait initialement coûter 20 milliards d’euros pour 180 appareils. Le dérapage financier atteint 7,6 milliards d’euros sur lesquels EADS a déjà provisionné 2,4 milliards. Un accord de principe - en attendant l’accord formel que les États pourraient annoncer lors de la réunion des ministres européens de la défense les 24 et 25 février prochain - sur le partage des 5,2 milliards d’euros restant permettrait à la direction financière d’EADS d’avoir une hypothèse de travail fiable pour clôturer ses comptes 2009. Le géant de l’aéronautique devra de toute façon passer de nouvelles provisions au titre de l’A 400M. Celles-ci devraient tourner autour de 1,7 milliard d’euros, car les pays clients, dont l’Allemagne, la France et l’Espagne, ont proposé de prendre en charge 3,5 milliards d’euros, dont 2 milliards sous forme de hausse de prix unitaire de l’appareil et jusqu’à 1,5 milliard d’euros sous forme d’un mécanisme proche de celui des avances remboursables. Tout le souci d’EADS est de trouver une solution pour que cette somme de 1,5 milliard d’euros ne soit pas accordée sous la forme d’un prêt qui impacterait directement son bilan sous forme d’une dette et l’obligerait à passer immédiatement une nouvelle provision. Parmi les pistes étudiées, la cession aux 7 pays clients de la propriété intellectuelle de l’A 400M (les brevets, les innovations technologiques, la recherche et développement) pour une somme équivalente. Cette transaction permettrait à EADS d’encaisser un revenu qui entrerait dans son chiffre d’affaires. En contrepartie, l’industriel s’engagerait à rembourser ses clients sous forme de royalties sur les ventes à l’exportation de l’appareil. Les experts estiment que le potentiel de cet appareil, qui n’aura pas d’équivalent dans le monde en matière de transport de troupes et de matériels mais aussi de missions de type humanitaire, oscille entre 400 et 600 avions. Premières livraisons fin 2013
Le calendrier s’accélère depuis ce week-end, pendant lequel ont eu lieu d’intenses échanges. En Allemagne, Daimler, actionnaires avec des partenaires allemands à hauteur de 22,5% d’EADS, est pressé. Il doit publier ses comptes 2009 jeudi, ce qui implique de dire aux marchés quel a été l’impact d’EADS dans ceux-ci. D’autre part, EADS et les États clients ont conscience qu’il leur faut dénouer ce feuilleton industrialo-financier qui n’a que trop duré. Après avoir campé sur des positions dures, chaque partie a fait un pas. La semaine dernière, le géant européen estimait qu’une contribution publique supplémentaire de 3,5 milliards d’euros ne suffisait pas. Aujourd’hui, son analyse est plus nuancée. D’autant qu’après les annonces, il restera de nombreux détails à régler afin d’établir le document contractuel entre EADS et ses clients. À charge ensuite à l’industriel de remplir ses engagements en termes de livraisons et de spécifications de l’appareil. L’armée de l’air française, dont la flotte de vieux Transall est à bout de souffle, doit être la première à être équipée, mais pas avant fin 2013.
LIRE AUSSI :
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Véronique Guillermard | |
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