| | Commémoration du 26 Mars 1962 | |
| | Auteur | Message |
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guy Pro !


 | Sujet: Commémoration du 26 Mars 1962 Lun 22 Mar 2010 - 23:08 | |
| Commémoration du 26 Mars 1962 (Massacre de la rue d'ISLY) le vendredi 26.03.2010, pour commémorer le massacre de la rue d'ISLY, deux rendez vous, le premier à 14h30 au Monument aux Morts Quai de Branly 75007 Paris( promenade piétonne du quai Branly, entre le pont d'ena et l'Avenue de la bourdonnais. A proximité dela tour Eiffel. Métro Bir Hakeim, ligne 6)vous pouvez avoir les renseignements au 01.45.74.09.91 de 9h a 12h ou écrire à isly26mars@wanadoo.fr et http://clanr.org/portail/Commemoration-du-26-mars-1962-Arc le deuxième rdv à 16h00 à l 'Arc de Triomphe en haut des Champs Elysées Merci de vous munir d'une fleur bleu, blanche ou rouge | |
|  | | Claude MILLET Fondateur

 | Sujet: Re: Commémoration du 26 Mars 1962 Lun 22 Mar 2010 - 23:16 | |
| Merci pour le détail des cérémonies Guy...! | |
|  | | Courcelles confirmé


 | Sujet: je repense également à ces militaires, mais eux s'en souviennent-ils ? Se souviennent-ils de ce jour horrible où ils ont détruit des vies. Lun 22 Mar 2010 - 23:33 | |
| 26 mars 1962 à Alger
Quelquefois, souvent même, je repense également à ces militaires, mais eux s'en souviennent-ils ? Se souviennent-ils de ce jour horrible où ils ont détruit des vies.  Je m'étais rendue, accompagnée de mes sœurs, à la manifestation du 26 mars. Peu après avoir quitté notre appartement, nous avions rencontré un premier barrage, puis d'autres, mais rien n'était fait pour nous inciter à rebrousser chemin. Nous arrivâmes sans encombre devant l'entrée de la rue d'Isly. Là, un cordon de militaires nous barra soudain le chemin et je regardais s'éloigner les gens qui nous précédaient quelques secondes auparavant. Nous nous retrouvions donc au premier rang et attendions que le barrage s'ouvre. Des minutes se sont écoulées sans qu'il ne se passe rien et puis, soudain, une rafale venant de ma droite a claqué. Nous avons couru pour nous mettre à l'abri, les tirs continuaient, ma sœur aînée se jeta sur la chaussée, j'en fis autant, je ne voyais plus mon autre sœur. Le temps me parut interminable, j'étais affolée. Il y a eut un arrêt, j'entendis " halte au feu ", puis cela recommença. C'est alors que je ressentis une brûlure et Je compris que j'étais blessée. Les balles sifflaient au-dessus de ma tête, je ne bougeais plus, me cachais le visage dans le manteau de ma sœur, pour ne pas voir la mort. Le feu cessa enfin. Tout d'abord, personne ne bougea. Il y eut le silence. Un monsieur blessé, s'agrippant au mur du Crédit Foncier, essayait de se remettre sur ses jambes. Les militaires ne tirèrent pas. Cela me donna du courage pour me relever. Voulant porter secours à ma sœur, je la soulevai. A cause de ma propre blessure, et parce qu'elle n'avait hélas ! plus aucune réaction, elle me paraissait terriblement lourde. Je parvins à la mettre sur les genoux. Sa tête retomba en arrière. Les yeux de Renée étaient de couleur noisette. À ce moment, sans doute le ciel s'y reflétait-il, je les vis grand ouverts et très bleus. Ce dernier regard m'impressionna plus que tout. Éperdue, je cherchais ma sœur Monique; elle était plus loin, gravement blessée, elle ne pouvait plus marcher. Des hommes arrivèrent, la prirent dans leurs bras et l'emmenèrent. Au fond de l'impasse de la Poste, il y avait un dépôt fermé par un rideau de fer. Le rideau se souleva et ils hissèrent Monique à l'intérieur. Je suivis. Au loin, on entendait des explosions. Nous étions allongées sur des sacs postaux, il y avait plusieurs blessés et aucun infirmier aucun médecin. Un pompier blessé était là. Enfin, un camion bâché se gara et nous fûmes tous emmenés à l'hôpital. Là, c'était affreux, il y avait des blessés partout. Nous étions installés sur des lits de camp. Mes parents arrivèrent. Mon père trouva le corps de Renée à la morgue dans la soirée. Elle avait reçu deux balles dans la nuque alors que nous étions toutes les deux à terre. Il n'eut pas la force d'annoncer à ma mère tout de suite la terrible réalité et attendit le lendemain. Maman était restée toute la nuit à genoux devant une statue de la Vierge... Il ne se passe guère de jour sans que j'y pense. Cette journée marquée au fer rouge dans ma poitrine ne pourra jamais s'effacer. Quelquefois, souvent même, je repense également à ces militaires, mais eux s'en souviennent-ils ? Se souviennent-ils de ce jour horrible où ils ont détruit des vies. Ont-ils une pensée pour les victimes du 26 mars ? Annie-France Garnier-Ferrandis | |
|  | | PTS Pro !


 | Sujet: Rue d'Isly Alger 26 mars 1962 Lun 22 Mar 2010 - 23:56 | |
| Rue d'Isly Alger 26 mars 1962 Voici une vidéo sur le drame | |
|  | | Alerte Guépard Pro !


 | Sujet: Re: Commémoration du 26 Mars 1962 Sam 27 Mar 2010 - 0:26 | |
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|  | | NDL Pro !


 | Sujet: Re: Commémoration du 26 Mars 1962 Dim 28 Mar 2010 - 23:37 | |
| Six Fours Une cérémonie empreinte d’émotion... et d’interrogations L’amicale des rapatriés a organisé une cérémonie au cimetière de Reynier pour commémorer la fusillade de la rue d'Isly. Visiblement les différentes dates de commémoration sur l’Algérie ne font guère l’unanimité. Joseph Mulé, premier adjoint et Christiane Giordano, conseillère municipale ont déposé une gerbe Quelle date pour rendre hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie ? La journée nationale a été fixée en 2003 par Jacques Chirac au 5 décembre et englobe les combats du Maroc et de la Tunisie. Cette journée fait référence non à une date historique mais à l’inauguration du mémorial quai Branly dédié aux 24.000 morts pour la France. Sauf que cette date ne fait pas l’unanimité et certains, comme à la FNACA, préfèrent le 19 mars, renvoyant au cessez-le-feu, au lendemain des accords d’Évian. D'ailleurs en 2002 une proposition de loi allant dans ce sens à l'Assemblée Nationale avait vu 278 députés voter pour, et 204 contre. D’autres refusent catégoriquement cette date, et estiment que la guerre s’est poursuivie ensuite, allusion à la fusillade de la rue d'Isly qui eut lieu le 26 mars 1962 devant la grande poste du centre d'Alger. Henri Long, responsable de l’Union Nationale des Parachutistes à Six-Fours ne mâchait pas ses mots envers la FNACA. Concrètement, sur Six-Fours, les différentes associations d’anciens combattants étaient divisés sur le sujet. Voilà une guerre où les cicatrices ne sont toujours pas effacées, et la passion l’emporte bien souvent sur la raison. Certaines blessures semblent encore profondes et se contenter d’établir des faits ne suffira certainement pas à refermer les plaies. La cérémonie s’est déroulée vendredi après-midiLa municipalité entendait afficher clairement son soutien à cette cérémonie avec la présence de Joseph Mulé, qui représentait Jean-Sébastien Vialatte. Christiane Giordano, conseillère municipale et présidente de l’Amicale des Rapatriés ne cachait pas son émotion à l’évocation de cette date où beaucoup perdirent des proches durant cette fusillade : « nous ne pouvons malheureusement pas cautionner le 19 mars …c’est la victoire des fellagas». Elle remercia à plusieurs reprises le député-maire pour son soutien. Traste, le 27 mars 2010 Autre photo: | |
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 | Sujet: Re: Commémoration du 26 Mars 1962  | |
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|  | | | Commémoration du 26 Mars 1962 | |
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