Lucien PIERS 6ème BPC: A dix mètres de moi le C/C Jean-Paul HAMEL gît sur le dos, il a le bras gauche coupé...

Bien sur Arcimboldo_56 que sans les mécanos volant et les cochers il n'y aurait pas d'avions en vol et qui dit pas d'avions en vol = PAS de Paras . C'est ce que l'on appele une osmose .
Il est vrai que l'ont a souvent tendance à vous zapper.
Le seul moment où l'ont pensent vous c'est lorsque vous nous balancez hors zone de parachutage surtout si il y a de la mer.e à côté .
A cet instant vous êtes maudits
Encore milles excuses ami et sans rancune.

Fraternellement.
Un Para du 1er RCP

Qui n'a pas conservé comme une relique cette photo avec la prière du para, qui dans son portefeuille, qui dans un cadre ou soigneusement placé en marque page de son livre préféré sur les paras....

Comme nous l'a si bien narré Lucien Piers, notre camarade Hamel devint en 1953, bien avant la chute de DBP, un symbole de bravoure de nos Troupes Aéroportées en Indochine.

Paris-Match dès 1950 en fit sa première page: "le poids des mots, le choc des photos"

La communication militaire pour le recrutement avait donc recherché un visage symbolique, une belle gueule de paras...le C/C Hamel en avait le profil.
Assortie à la prière du parachutiste d'André Zirnheld le message était fort.

L'auteur de la prière n'existait pas en béret rouge et personne ne pouvait rivaliser avec notre camarade Hamel qui réveilla quelque peu une France qui se moquait bien d'une guerre si lointaine. Les exploits de Bigeard n'existaient alors que dans les popotes de campagne, d'Hanoï ou de Saïgon.

A cette époque et jusqu'en 1957, les paras coloniaux avaient le béret rouge et les paras métros avaient le béret bleu. Qu'il soit métro ou colo le macaron était celui que porte Hamel: "aile armée d'un poignard" entièrement cerclé et de couleur argent.




Par décret ministériel en1957, l'ensemble des paras sauf la légion adoptèrent le béret rouge.

Pour les différencier, le colonel Château-Jobert opta pour les paras coloniaux, un macaron non cerclé: poignard ailée argent et une ancre marine couleur or.






Malheureusement dans le cadre de la punition des TAP après le putsch de 1961, le macaron fut modifié: cercle métallique, poignard ailé, ancre marine entièrement de couleur or.

En 1974, à l'initiative du général Leborgne, les paras colos retrouvèrent le macaron de Conan.

Sans ces explications, une confusion pourrait être soulevé par un jeune
para ou un lecteur non initié au vu du béret du C/C Hamel, laissant
supposé un béret des troupes métropolitaines d'après 1957.

Merci pour toutes ces formidables précisions Claude.
Il vrai que bon nombre ont toujours cru que le béret métro était rouge.
A propos d'André ZIRNHEL,j'espère que la fille de C/C J. PAUL HAMEL ne nous en tiendra pas rigueur car celà fait un sacré nombre de paras à avoir commis cette erreur.
Une question qui peut paraitre bête. Son père avait-il approuvé celà et sa fille était informé depuis longtemps ou bien était-ce à son insu ?

Daniel bonjour,

je dois rencontrer Jean-Paul jeudi prochain à notre réunion de Médaillés militaires, je lui poserais la question au sujet de la photo.

Pour info, je l'ai aussi cette photo que j'ai dans mon port-feuille placé près du cœur ;o))) et je la sortirais le 25 septembre prochain pour entonner la chanson avec mes amis paras pour la Saint Michel.

Bien à vous tous.

Bonjour Arcimboldo_56

Merci pour ce service . J'attent déjà la réponse avec impatience , comme d'autres copain . Enfin je le suppose ?

Bien fraternellement à tous.

Bonsoir Daniel et les autres amis paras du forum,

j'ai vu Jean-Paul hier à notre réunion. Toujours vaillant le vieux para !

Je lui ai demandé des infos sur la photo qui accompagne la prière des paras.
Elle a été prise par un journaliste, René Vital, qui en même temps a photographié d'autres militaires d'armes et d'unités présentes en Indo afin de réaliser un document sur ces hommes qui combattaient l'ennemi communiste.
Sa photo a fait la une de Paris-Match, ce sujet est traité dans un autre post.

Quant à la prière du para avec sa photo, il pense que c'est VITAL qui l'aurait fait imprimer. Il n'en est pas sur.

Comme tu l'indiques, elle était remise à tous les futurs parachutistes.

Jean-Paul est fier car lorsqu'il avait été rendre visite au Général BIGEARD il y a 2 ou 3 ans, il avait remarqué que dans son bureau la photo était affichée en grand format sur un mur.

Je pense qu'elle doit être visible sur des photos prises par ceux qui ont rendu visite à Bruno avant son dernier saut.
(je me suis permis d'écrire "Bruno" sans familiarité mais avec respect)

Jean-Paul m'a indiqué que sa photo circulait encore mais qu'il y avait un problème de copyright. Je n'en sais pas plus.

A l'époque, dans les années 50, il n'y avait pas de droit d'auteur très stricts.

J'espère avoir répondu comme il a bien voulu me l'expliquer.

Bonne soirée à tous.

Arcimboldo

Une véritable Star à son insu !

Merci pour ses explications, et heureuse de voir que cet Ancien se porte bien....

Pour ce qui concerne les droits de publication, je pense qu'aujourd'hui, on aurait pas le droit de publier sans son accord... Pour des documents datant de plus de 50 ans, si c'est comme les droits d'auteurs musicaux, ça tombe dans le domaine public....

Quoiqu'il en soit, ne serait-ce que par le biais de ce forum, la "Belle Gueule" de ce jeune Para, comme les aimait "Bruno", continuera de circuler....

Bonsoir Arcimboldo_56.

Merci d'avoir pensé à nous pour l'info. Ce doit tout de même être frustrant d'être pris pour un autre qui a été adulé par autant de Paras pendant toutes ces années.
Au moins le forum aura permis de révéler une méprise et d'avoir contribué à rétablir la vérité.
René Vital était un journaliste connu.

Merci de donner des nouvelles de notre Jean-Paul (national) je l'ai eu au Tel dans la semaine, il est en forme. Je lui est conseillé de faire consulter par sa fille le site où j'ai mis en ligne la photo de notre ami commun André Le Poittevin le 3° de notre pièce, mort pour la France à Diên Biên Phu.

Merci,Arcimboldo_56 pour cette explication nette et sans bavure!
Amitiés.

Bonjour,
Je suis Thierry PETITPAIN, et je souhaiterai avec votre accord mettre de le récit écrit par M. Lucien PIERS sur le site de l'amicale du 3°RIMa dont j'ai la charge de mettre à jour, jean-Paul en faisant partie. Il est bien évident que je citerai l'adresse du forum et l'auteur avec le lien ad hoc.
thierry.petitpain@orange.fr

Colonialement

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Voici ci-dessous un article de presse concernant Jean-Paul Hamel.


Toussaint. Le porte-drapeau est un passeur de mémoire
2 novembre 2010

.Toujours au rendez-vous des cérémonies militaires, le porte-drapeau Jean-Paul Hamel fêtera un demi-siècle de service en 2011. Et à 84 ans, il aimerait bien passer la main.

Ses souvenirs sont encore vivaces. Porte-drapeau de la Légion d'honneur, Jean-Paul Hamel raconte la guerre avec une juste gravité. «Vous avez un frère? Et bien, quand on a aimé un frère, un frère de combat on l'aime autant, voire encore plus».

«Douze hommes réduits en charpie»

Lui, il a perdu les deux. Son frère de chair et de sang lors du débarquement de 1945, puis des frères d'arme. «Pendant Dien Bien Phu (Indochine), j'ai vu douze de mes hommes réduits en charpie par des obus. Moi j'ai perdu un bras. Alors, on se doit de penser à eux et de les honorer». Lors des cérémonies de Toussaint, à quelques drapeaux de lui, un de ses amis pleurait à chaudes larmes en entonnant la «Marseillaise». Même si les événements commencent à remonter, ils sont là, tout le temps. «Ça nous touche à chaque fois, bien sûr».

Pas de remplaçant

Le 18juin 2011, Jean-Paul Hamel fêtera ses 50 ans en tant que porte-drapeau. «J'ai 85ans, et j'aimerai bien passer la main, mais je ne trouve pas de remplaçant», soupire l'ancien combattant. Les aspirants ne se bousculent pas au portillon, et faute de mieux, le porte-drapeau continue à honorer ces morts pour la France. «On s'est battu pour chasser les Allemands, ce n'est pas rien». Être porte-drapeau, c'est être passeur de mémoire. «Aujourd'hui, c'est important d'être là. Maintenant les gens sont plus mobiles, on ne passe plus toute sa vie au même endroit. Mais j'espère qu'on pourra continuer à honorer ces soldats et leur histoire», avance Jacques Joly, représentant départemental du Souvenir français. Présent à chaque cérémonie militaire, le porte-drapeau représente une amicale. «Dans le civil, être porte-drapeau, c'est simplement faire partie d'une association. Chaque régiment à son drapeau. Chaque drapeau représente une amicale. Moi j'étais dans le 3e Ric, régiment d'infanterie coloniale, qui est devenue le 3e Rima, régiment d'infanterie de marine. Aujourd'hui, je suis porte-drapeau de l'amicale de la Légion d'honneur», explique Jean-Paul Hamel. Il explique aussi que lors des obsèques des anciens combattants, le drapeau passe toujours avant le cercueil. Comme si on était soldat avant tout. Pour lui, «on a une destinée, et on ne peut pas passer à côté».

Antoine Besnard

Merci de vous intéressser à J-P Hamel, durant tout mon service sous ses ordres J-P était un grand frère pour moi et pour André Le Poittevin mort à D.B.P. Nous ne sommes que les deux survivants. Je suis d'accord pour que le texte du site soit exploité. Lucien PIERS

Lucien P a écrit:

Merci de vous intéressser à J-P Hamel, durant tout mon service sous ses ordres J-P était un grand frère pour moi et pour André Le Poittevin mort à D.B.P. Nous ne sommes que les deux survivants. Je suis d'accord pour que le texte du site soit exploité. Lucien PIERS

Bonsoir,

J'ai eu l'honneur de saluer JP Hamel à Pau à une commémo de Dien Bien Phu, c'était en 1980 ou 1981
A cette occasion je lui apprenais le décès de mon oncle.....il ne le savait pas.....Hamel et mon oncle avait lié d'amitié en 1951 à Meucon.
Il y a quelques mois, j'ai eu son épouse au téléphone....
lionel

je ne connaisais pas cette histoire et j'ai toujours cru que c'était la photo de Zhirneld avec la prière ,mes respects a l'ancien Hamel ,et vraiment quel figure de proue pour tout les Paras qui ont médités sur ce visage ..merci pour toutes les explications .je la possede dans mon portefeuille aussi ...

Merci Lucien Piers

4764 est nombre visites ce jour 23/10/2012 au sujet publié par notre camarade Lucien PIERS
Félicitation à Lucien pour l'intérêt que son sujet a porté.

Merci à Lucien PIERS pour cette histoire que je ne connaissais pas.

Gilles

Un mail d'Arcimboldo m'informait de la présence de Jean-paul Hamel à la cémonie des Invalides: "Il va à Paris lundi avec son épouse pour rendre hommages à son lieutenant de DBP."
Suite au récit de Lucien rappelé ci-dessous, il me tardait de rassembler sur une photo nos deux héros: Lucien Piers et Jean-Paul Hamel.

Lucien Piers - Claude Millet - Jean-Paul Hamel
Aux Invalides cérémonie d'hommage, obsèques général Le Boudec
Lundi 26 août 2013

Lucien Piers a écrit:

Comme promis Claude Millet est venu à mon secours par téléphone et je pense maintenant avoir bien compris le fonctionnement basic de notre forum.
Puis, la conversation en est arrivé sur le C/C Hamel et la prière du parachutiste. Je lui ai fais part de cette dramatique épopée.Très intéressé par le sujet, j'ai promis à Claude de le mettre en page...

Claude, j'ai retrouvé ce récit que j'avais écrit il y a quelque temps. Dis moi si cela te satisfait. Lucien

20 novembre 1953, le 6° B.P.C aux ordres du commandant Bigeard participe à l’opération « Castor » Je fais parti de 12° Cie commandée par le lieutenant TRAPP indicatif « Hervé » Je suis tireur à la mitrailleuse de 30 mon chargeur André LEPOITEVIN – le 2° chargeur et le reste de l’équipe sont des Vietnamiens. Notre pièce est commandé par le Caporal-Chef MASSé. Dans le Dakota la pièce mitrailleuse est placée en première position à la porte, le tireur et le chargeur aident le largeur au « GO » pour pousser la gaine dehors, le chef de pièce saute en troisième position.

Au signal nous poussons la gaine et plongeons derrière, mon parachute ouvert, je localise la gaine et tracte pour m’en rapprocher au maximum. Je tombe sur le parachute de la gaine et aussitôt commence le déballage, je suis seul, mon champ de vision est très limité par les herbes à éléphant qui font au moins deux mètres de haut, j’attends avec beaucoup d’impatience l’arrivée du reste du groupe, les minutes passent, tout autour la bataille fait rage des rafales retentissent dans tous les coins. J’ai mis la pièce en batterie et engagé une bande de cartouches, je suis prêt à tirer, sans savoir dans quelle direction ! Massé arrive enfin tout étonné que je sois seul, nous n’avons aucun moyen de nous localiser, soudain débouchant à une dizaine de mètres devant nous, un groupe de viets qui cherchent leur salut dans la fuite vers les collines qui sont proches de nous. Avant qu’ils nous aient repérés Massé qui à pris la place du chargeur me donne l’ordre « feu » la pièce fait des dégâts, à cette distance il est difficile de manquer la cible. L’ennemi prend la fuite sans chercher à récupérer les morts, une grenade tombe à 1 mètre de nous mais elle n’explose pas, heureusement. Massé décide qu’il nous faut faire mouvement pour essayer de retrouver les nôtres. Chargés comme des mulets, Je porte la mitrailleuse et le trépied plus une boite chargeur de 250 cartouches, Massé lui 4 boîtiers, nous faisons mouvement en direction de la lisière et nous rejoignons bientôt des éléments de la 11° Cie. Nous devons refaire un voyage jusqu’à notre point d’atterrissage car nous n’avons pas pu tout emporter, nous récupérons notre matériel sans problème et rejoignons la 11° Cie.

Massé va se présenter et fait passer le message indiquant notre position et demandant des ordres. Nous localisons le fumigène qui marque le point de regroupement prévu. Nous nous présentons au Lieutenant TRAPP qui nous garde à ces cotés, mais nous ne serons pas engagés. Quelques temps après notre groupe est reconstitué et nous reprenons la progression avec le commando de commandement pour gagner le village ou les combats ont cessé.
Nous nous installons en position de défense. Le lendemain les éclaireurs, avec qui Massé était parti, découvrions dix corps viets qui ont essuyé le tir de notre mitrailleuse et sont restés sur le terrain. Le bataillon reste à Diên Biên Phu jusqu’au 11 décembre, nous rentrons à Hanoï par avion.

Le 2° épisode D.B.P commence le 16 mars, nous sautons en renfort de la garnison qui est attaquée depuis le 13, cette fois la DZ est dégagée et le regroupement ce fait sans problème, le Caporal-Chef Jean-Paul HAMEL a succédé à Massé rapatrié en fin de contrat. Les obus tombent, nous sommes allongés au bord de la route. Les ordres arrivent, nous faisons mouvement, HAMEL et moi marchons à reculons regardant nos hommes et les exhortant à prendre des distances, soudain c’est l’enfer, des obus tombent et je me retrouve à terre sans connaissance, quand je reviens à moi je cherche de vue le groupe, tous sont blessés ou morts impossible de le savoir, je me tourne vers l’autre coté et apercevant le sergent BALISTE qui parle dans le combiné de son poste radio ; je lui demande de transmettre que les 2 pièces mitrailleuses sont H.S. A dix mètres de moi HAMEL gît sur le dos, il a le bras gauche coupé, moi j’ai très mal à l’épaule gauche et dans le dos, du sang coule sur ma main. Je tente de me rapprocher de LEPOITEVIN il à une énorme blessure au thorax, il est inconscient. Les Vietnamiens Tran van Chuong – Nguyen van Ly – Nguyen van Bo – Nguyen van Thu sont sans vie. La pièce commandée par le Caporal-Chef Nguyen van KY a subi le même sort ils sont tous hors de combat.

Un 4 X 4 passe, des Légionnaires m’embarquent et me conduisent vers leur PC ou je recevrai les premiers soins. Je dois être évacué le soir sur l’antenne principal pour y passer une radio. J’arriverai bien à l’antenne, mais le poste de radiographie à été détruit par un obus. J’apprends la mort de mon ami Lepoitevin, un infirmier me dit que notre chef de pièce Hamel a été évacué, en tout cas je ne le retrouverai pas à l’antenne. Ne pouvant passer la radiographie, je suis mis avec les blessés qui doivent être évacués si un avion se pose. Après plusieurs tentatives, je finirai par prendre place à bord d’un Dakota qui se pose dans la nuit du 24 au 25 mars ; direction Hanoï et l’hôpital Lanessan. Diên Biên Phu est fini pour moi, mon bataillon sera dissout et je serai rapatrié sur la France. Malheureusement je laisse dans cette terre d’Indochine une partie de ma vie, une vilaine blessure qui ne se cicatrisera jamais et qui continuera de me hanter jusqu'à ma mort. J’ai beau me dire que c’est le destin, jamais je ne me consolerais de ne pas avoir participé avec ma compagnie à la suite de cet épisode de la bataille. Jean-Paul Hamel reprendra contact avec moi quelques années plus tard ayant retrouvé l’adresse de mes parents. Nos retrouvailles furent heureuses, mais nous ne parlerons pas de ce 16 mars ! La peur de réveiller les démons ? Pourquoi avons nous été épargnés ? Pourquoi sommes nous vivants ?

Fasse Dieu que je retrouve un jour Dédé et nos Vietnamiens.

Lucien Piers

Je découvre le sujet suscité par notre camarade Claude Millet.
Il est rondement conclue par cette symbolique photo aux Invalides, bravo!
Respect à nos deux anciens d'Indochine, Lucien Piers et Jean-Paul Hamel, merci Claude Millet pour ce travail de Mémoire.
Je conserve précieusement l'image de JP Hamel avec la prière du Parachutiste.














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Un autre photo ci-dessous:


Lucien Piers - Claude Millet- Jean-Paul Hamel - Capitaine F.REYNAUD du 1er RPIMa porte-drapeau cérémonie général Le BOUDEC