La D.B.F.M. l'élite de l'Ouest Algérien (frontière marocaine)

Bonjour je découvre ce site qui traite d'une époque que j'ai connu à Ba bel Assa de 1960 à 1962

Bravo

Louis Gentilhomme

Gentilho a écrit:

Bonjour je découvre ce site qui traite d'une époque que j'ai connu à Ba bel Assa de 1960 à 1962

Bravo

Louis Gentilhomme

Hello, bonsoir Louis. Ici LHG

J'espère que tu vas bien

Salut à toi,
Ca va pas trop mal , comme tous quelques soucis avec les articulations.
A +

SACCO83 a écrit:

Gentilho a écrit:

Bonjour je découvre ce site qui traite d'une époque que j'ai connu à Ba bel Assa de 1960 à 1962

Bravo

Louis Gentilhomme

Hello, bonsoir Louis. Ici LHG

J'espère que tu vas bien

Le 1/DBFM est implanté dans le secteur voisin de Marnia à Sidi Medjahed. Chaque quartier comprend 3 ou 4 sous-quar­tiers, tenus chacun par une compagnie. Un sous-quartier couvre 1, 2 ou même 3 communes et se compose de 2 à 6 postes qui ont chacun une parcelle de territoire. Dans certains douars (25 en tout) sont installés des groupes de contact formés d'un quartier-maître ou même d'un second maître et de 5 à 10 matelots.























Poste Ragueb (contrôle la zone interdite) en face Oujda qui se trouve a 8 km environ. J'ai passé une 10 dizaine de jours pour une mise en forme !!

le Château Llabador du nom de l'ancienne demeure de George Llabador, frère de l'ancien maire de Nemours Octave Llabador, devenue le quartier général de la DBFM.

Ami, tu n'aurais pas par hasard dans tes archives, une photo du château Bellevue ? .....avec ou sans pensionnaires !!

Ordre du Jour
A la Demi-brigade de Fusiliers Marins
En mars 1962

« Le 1er juin 1956 débarquaient à Nemours, du bâtiment de débarquement de chars Cheliff, les premiers éléments de la D.B.F.M. » dont la formation avait été décidée en avril 1956 et le commandement donné au capitaine de vaisseau Ponchardier, secondé par le capitaine de frégate de Joybert.

Elle comprenait deux bataillons, formés à partir de réservistes - qui avaient suivi un stage au Centre Siroco - et d’éléments des compagnies de Protection des ports. La zone d’action de la D.B.F.M. s’accroissant sans cesse, un troisième bataillon fut créé dès août 1956,Commandée successivement par les capitaines de vaisseaux Ponchardier, de juin à novembre 1956 ;Vivier, de novembre 1956 à novembre 1957 ; Guillon de novembre 1957 à mai 1959 ; Merlet, de mai 1959 à août 1960 ; Roure, d’août 1960 à mai 1961 ; de Joybert, de mai à octobre 1961, et Flichy, la D.B.F.M. mena à bien son implantation, puis la pacification du secteur dont la responsabilité lui fut donnée.

Sa première tâche fut le « nettoyage » de la région de Nemours. Elle mena cette action : d’une part, le long de la bande côtière vers Béni-Saf- action marquée par la création du poste Le Troadec du nom d’un enseigne de vaisseau qui trouva la mort dans les Béni-Menirs au cours d’un combat contre les fellaghas ; d’autre part, le long de la frontière algéro-marocaine où la présence française avait disparu depuis plus de quatre ans.Après de nombreux combats - dont ceux du Fillaousène et du Djebel Zakri - le premier Bataillon s’installa autour de Nedroma, le second autour de Beraoun et le Troisième, le long de la frontière, autour de Bab-el-Assa.

Au cours de Tannée 1959, le Premier Bataillon fut mis à disposition du général commandant en chef et participa avec un élan indomptable et un magnifique courage, aux grandes opérations de l’époque : « Jumelles » et « Etincelles », en particulier. Revenu à Nemours, en juillet 1960, il fut, au début de 1961, détaché au corps d’Armée d’Oran, puis, en septembre fut envoyé à Bizerte pour concourir à la défense de la base.

Le Deuxième Bataillon fut, dès 1956, chargé du maintien de l’ordre dans le secteur de Nemours.
Il réussit à pacifier complètement cette zone, devenue une des plus calmes de toute l’Algérie, grâce à l’activité de ses éléments européens et harkis.
Après les premières années de combats acharnés et, pendant ces derniers temps, grâce à ses patrouilles et embuscades incessantes, il a obligé les adversaires à se terrer et à fuir, en maintenant un contact permanent avec la populations musulmanes, leur apportant son aide dans les dans les domaines les plus divers de l’administration, de l’enseignement et de l’aide médicale.

Chargé de la garde du barrage, le Troisième Bataillon en a assuré la parfaite étanchéité, s’adaptant constamment aux nouvelles méthodes utilisées par l’adversaire. Son activité inlassable a permis la sauvegarde de tous les ouvrages qui lui ont été confiés, malgré l’équipement progressif en armes lourdes d’un adversaire auquel il était difficile de riposter offensivement, étant donné l’invulnérabilité politique dont il jouissait en territoire étranger.

Après six années de combats ininterrompus et d’un travail constant de pacification, la Demi-brigade de Fusiliers Marins d’Algérie est aujourd’hui dissoute.

197 des siens sont morts au Champ d’Honneur.
254 blessés portent, dans leur chair, la marque de leur courage.
Elle a mis hors de combat plus de 3000 adversaires et récupéré d’impressionnants stocks d’armes.

Troupe d’élite, la D.B.F.M. aura été, sur cette terre d’Algérie, l’un des facteurs essentiels du concours de la Marine à l’œuvre de pacification. Sur tous les champs de bataille où elle a été engagée, elle a combattu avec un magnifique esprit de
sacrifice et, dans tous les secteurs qui lui ont été confiés, elle a apporté la paix et les bienfaits de notre
civilisation.
Commandants, officiers, officiers-mariniers, matelots et harkis de la D.B.F.M. au moment où le
deuxième Bataillon rentre en France et où le Troisième Bataillon quitte le barrage pour d’autres
missions, ma pensée se porte vers vos glorieux morts.
Je m’incline devant votre drapeau.
J’adresse à tous mon salut cordial, mes vœux les plus chaleureux et le témoignage de ma confiance. »

Signé : Vice-amiral d’escadre BARTHELEMY, Préfet maritime de la Quatrième Région.


En même temps, le général Ailleret, commandant en chef en Algérie écrivait à l’amiral :

« A l’heure de la dissolution de votre brillante unité, je vous exprime toute ma satisfaction pour l’œuvre magnifique accomplie et les succès remportés dans la défense de la frontière et la pacification du secteur de Nemours.
Au Deuxième Bataillon, qui a regagné la France, j’adresse avec tous vos camarades de l’armée d’Algérie, mes meilleurs vœux pour l’avenir. »

L’action psychologique, d’un constant travail de pacification, fait ses preuves dans les djebels, de l’ouest Algérien fief de la DBFM.

Honneur à ces combattants, merci Bertrand pour ces informations et belles photos-montage.

Comme toujours tes présentations sont hors de pair !! Merci Robert.

Je constate que tu était radio. Pour ceux qui n'ont jamais baroudé, le radio et l'infirmier étaient les cibles préférées des fellouzes. Le radio, car en lui coupant le sifflet, il était plus facile de zigouiller les autres. L'infirmier, car il ne pouvait soigner les blessés qui mourraient faute de soins.
Tous les deux étaient bien visibles, l'un avec l'antenne de sa radio, l'autre avec ses croix rouges.

A Bertrand.
Ribette était S/M 2 et non Q/M.

Claude Larue a écrit:

A Bertrand.
Ribette était S/M 2 et non Q/M.

Donnes-moi les preuves de ce que tu prétends...

Peut-être que sur la photo Ribette était Q/M puis qu'ensuite avec l'avancement il est passé S/M 2 !

M'enfin pour ce que j'en dit ...

Bonne soirée aux paras

Arcim

Mon cher Bertrand, je ne prétends rien du tout. J'ai bien connu Ribette à Tizza et je dis simplement qu'il était S/M2.
La photo sur laquelle il figure a, apparemment, fait le tour du monde. Cette photo fait partie d'une série de cinq photos que je possède. (J'ai toujours été un maniaque de la photographie)
Je n'ai jamais voulu publier mes photos car elles partent toujours on ne sait où avec internet et un beau jour elles vous reviennent avec tel ou tel auteur.
J'ai, par exemple, lors du ratissage après l'attaque de Perdreau, photographié l'infirmier fel que nous avons récupéré. J'ai également photographié les trois fels morts au cours de cet accrochage et que nous avions disposé près du réseau électirifié afin de faire une photo qui a servi au "montage" tiré à des milliers d'exemplaires et largués par avion sur le Maroc.
Voilà, à toi de croire ou pas ce que j'avance en ce qui concerne Ribette. C'était juste une simple petite correction sans aucune prétention aucune.
Amicalement.
P.S: Je rencontrerai Lucien Galéa un jour prochain, je lui montrerai mon album photos.

Je lis avec intétêt le reportage assez bien documenté ,mais je trouve un peu "POMPEUX et PRETENTIEUX son titre : l'élite de l'Ouest Algérien ! Merci pour les autres ! à en croire son auteur ,les seuls vrais combattants en Algérie seraient les marins (ceux qui ont tiré sur les Paras du 14ème RCP à Mers-el-Kébir) ,les autres unités ,Légion ,Paras ,Chasseurs ,Aviateurs ect... n'étant que des bons à rien ,surtout qu'il nous parle de la frontière Marocaine qui était relativement calme par rapport à la frontière Tunisienne . Encore une fois : MERCI POUR LES AUTRES , ce n'est pas la MODESTIE qui l'étouffe .
______________________
Para un jour,Para toujours

gervez alexis a écrit:

Je lis avec intétêt le reportage assez bien documenté ,mais je trouve un peu "POMPEUX et PRETENTIEUX son titre : l'élite de l'Ouest Algérien ! Merci pour les autres ! à en croire son auteur ,les seuls vrais combattants en Algérie seraient les marins (ceux qui ont tiré sur les Paras du 14ème RCP à Mers-el-Kébir) ,les autres unités ,Légion ,Paras ,Chasseurs ,Aviateurs ect... n'étant que des bons à rien ,surtout qu'il nous parle de la frontière Marocaine qui était relativement calme par rapport à la frontière Tunisienne . Encore une fois : MERCI POUR LES AUTRES , ce n'est pas la MODESTIE qui l'étouffe .
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Para un jour,Para toujours

Merci Alex pour cette mise au point.... Sans rancune, les Matafs. A propos, la casquette de para vous va tres bien et il est vrais que vous avez fait du bon boulot question PACIFICATION, faut vous reconnaitre ca .

Je vais être à mon tour prétencieux... Un para de " l'élite de la frontière Tunisienne " La où des Katibas entière ( des milliers de fells ) furent anéanties par les paras des 2 REP, du 9e RCP, du 8e RPC, du 14e RCP, du 18e RCP... Tout Ceux de la 25e DP et ce,au prix de lourdes pertes . N'en déplaise à certain.. C'est les paras, fer de lance de l'armée francaise qui permirent à la France de gagner la guerre en Algérie... N'eut était l'armée gaulliste , nous serions encore chez nous en Algérie...

Mon cher Alexis,
Nous n'allons pas rallumer la guerre des boutons. Il est de notoriété publique que chaque régiment est le plus beau et le meilleur. L'homme est ainsi fait.
Je me trouvais au fort de Mers el Kébir après la dissolution de la DBFM et je n'ai jamais entendu dire que des marins avaient tiré sur des paras. Je suis assez surpris car dans leur ensemble les marins d'active était pour l'Algérie Française.
Mais si tu le dis...

Je persiste et je signe : lors du Putsch avril 61 ,les marins de la base de Mers-el-Kébir ont bel et bien tiré sur un élément précurseur du 14 ème Régiment de Chasseurs Parachutistes pour permettre à l'Amiral de mettre les voiles et cette histoire et parfaitement connue .
Je n'ai aucunement l'intention de ralumer une guerre .
J'aurais juste aimé un peu plus de modestie dans l'intitulé du titre de ce post
Paramicalement
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Para un jour,Para toujours

gervez alexis a écrit:

Je lis avec intétêt le reportage assez bien documenté ,mais je trouve un peu "POMPEUX et PRETENTIEUX son titre : l'élite de l'Ouest Algérien ! Merci pour les autres ! à en croire son auteur ,les seuls vrais combattants en Algérie seraient les marins (ceux qui ont tiré sur les Paras du 14ème RCP à Mers-el-Kébir) ,les autres unités ,Légion ,Paras ,Chasseurs ,Aviateurs ect... n'étant que des bons à rien ,surtout qu'il nous parle de la frontière Marocaine qui était relativement calme par rapport à la frontière Tunisienne . Encore une fois : MERCI POUR LES AUTRES , ce n'est pas la MODESTIE qui l'étouffe .
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Para un jour,Para toujours

Stop..., de quel droit se permettons de juger les "POMPEUX et PRETENTIEUX", il faut arrêter de faire de la démagogie, vos écrits sont POMPEUX et pleins de sous-entendus. Ouvrez un post sur votre vécu, cela serait plus valorisant et tout rentrerait dans l'ordre.

Vive les Paras !
Vive la fraternité avec avec nos frères d'arme.

Un retraité qui veut la PAIX.

Ne voulant pas faire de polémique, mais je trouve dommage que ceux qui ont la même compétence que Bertrand en montage et rédactionnel, ne facent pas la même chose pour nos régiments paras et Cdo air.
Il est connu que nos paras ont fait les maitres d'écoles, infirmiers et d'autres fonctions en d'autres lieux, alors faisons le savoir de même manière que Bertrand.
Nous avons un bel outil pour le faire savoir: notre forum Mémoire des Parachutistes!

Il me semble que l'ouest algérien n'avait pas d'unité paras, donc ce n'est pas pompeux de dire élite ouest algérien.

Je crois avoir lu que des marins avait empêché les paras du 14 de rentrer dans la base de MEK. A vérifier dans le livre d'Argoud ou d'autres.

Bonne soirée


NB:Pendant que j'écrivais ce message, je ne savais pas que Bertrand avait réagit dans le même sens que moi

Ca va les gars ! On a dit ce qu'on avait à dire et on n'en parle plus !

Et vive les pompon rouge !

Bertrand a écrit:

Hello les amis, la belle faucheuse m'a donné un sursis (de justesse), et me voici de nouveau parmi vous. Oui Bertrand tous ces cercueils c'est attristant. Tout ce sang perdu à jamais pour rien. A l'occasion du cinquantenaire de la DBFM il y a eu une grande réception pour les anciens à Lorient à l'Ecole des Saccos. A cette occasion j'ai visité le musée. Et là dans section réservée à la DBFM, il y a vissé les plaques en cuivre des hommes tombés là bas. J'y ai retrouvé avec l'émotion que vous devez comprendre les noms de potes morts à mes cotés.
Dur de se retrouver rejeté un demi siècle en arrière avec les visions d'horreur qui vont avec.

Tous ces cercueils méritent de rejoindre notre hommage privilégié aux morts d'AFN...à toi de jouer Bertrand!

sacco83 a écrit:

Hello les amis, la belle faucheuse m'a donné un sursis (de justesse)

Plusieurs d'entre nous s’inquiétaient de ton absence, maintenant je crois comprendre...