Source : lelionbleu.nl 5 décembre 2010 – 17 h 18 min
Ci-après un article paru sur le site de l’ANRAT (Association nationale des réserves de l’armée de Terre) de la plume du Commandant Jean-Pierre MEZURE avec qui Mme Violette VAN DER SPEK CHAOUZENOUX, Consul honoraire de France à Nimègue, organise le déroulement des 4 jours de Nimègue pour les militaires français.
“Terrien dans l’âme, voici maintenant 5 ans que l’UNOR m’a confié le commandement du détachement militaire français « UNOR France Défense Nation » qui représente la France au plus grand et plus ancien Marathon de marche du monde à Nimègue aux Pays-Bas : 45000 « marcheurs » dont 6000 militaires pour 40 Nations. De tout temps nous avons été absents de cet événement international jusqu’en 2004. Sporadiquement, quelques individuels venaient « se frotter » à ce pari fou de tenir quatre jours sur 160 km. Partis avec 11 équipiers en 2004, nous voici en 2010, 155 (dont 13 féminines) répartis en 9 équipes. Le détachement a doublé au fil du temps et amélioré son recrutement. Sa structure, depuis un an, est à majorité d’actifs. L’échange culturel entre nous, tout comme avec les autres détachements est intense. Nous sommes 90 Actifs, 59 Réservistes opérationnels, 4 réservistes citoyens et 2 lycéens militaires.
La Marine est présente aussi avec 60 équipiers, moitié d’active, moitié de réserve. Les formations représentées sont multiples : Cherbourg, l’Ile longue, l’ESAT, les CIRAM, Santé Navale, Préfecture maritime, Frégate Forbin, instructeurs PMM, etc. Terrien, j’ai été conquis par le dynamisme, l’esprit de cohésion de nos amis marins. Nous sommes aussi très représentatifs : 1er RTP, 8ème RA, 8ème RTRS, 8ème RMAt, 121ème RT, 5ème RG , EMSAM. Pour la première fois le service de santé est venu en force avec l’HIA Ste Anne et Desgenettes, de même l’armée de l’Air avec la BA de Tours… ou le Service Historique des Armées. Chaque pays chante sur ce parcours des 160 km qui vont casser les corps, entraîner fatigue, ampoules, découragement mais suggérer dépassement de soi, « Blood, sweat and tears » disent nos amis anglais. Nimègue a même été créateur de nombreuses « cadence songs » dans l’US Army. Qui ne se souvient pas de « My granddady was a horsemarin » ou de « captain Jack » ou encore de « Early in the morning » ? Désormais, la France n’est pas en reste car nos camarades de Lyon ont créé un chant de marche, « spécial Nimègue »… grâce à leur barde, l’étonnant Benoït C… sous la houlette de Salim Z… Cela étonne les étrangers qui pensent toujours que nous ne sommes pas des « choristes ». Dès le dimanche, à J-2, les contingents se succèdent et occupent le camp dont l’entrée est constituée par un immense portique : un casque surplombe et réunit deux rangers. Chaque année, le camp Heumensoord vient prendre forme dans une clairière où une poste, une maréchaussée, une caserne de pompiers vont prendre forme dans un ensemble de bâtiments préfabriqués prévus pour les catastrophes naturelles. Ici, tout le monde est surpris de se trouver en dessous du niveau de la mer à proximité de champs où des moulins se servent du vent pour chasser l’eau ! Nous sommes 6000 militaires de plus de 20 Nations, commandés par un colonel néerlandais. 19h00, une section à 35 va défiler au nom de la France ; les autres plus chanceux vont suivre le « show » depuis les gradins. L’inauguration de la marche a toujours lieu devant le gouvernement néerlandais dans un stade rempli de 40 000 spectateurs. Digne des J.O. le protocole est immuable avec son lâcher de parachustistes, ses représentations chorégraphiques où se livre toute l’imagination nordique, ses nombreuses fanfares étrangères qui se massent sur la pelouse. Puis, les Nations, environ une soixantaine, défilent, couleurs nationales en tête de leur délégation. Nous voici, entre Finlande et Great Britain, entrant dans le stade. Parmi les uniformes « tradi » des anglo-saxons, nos marins en tenue bleue et l’EMSAM, tunique noire, épaulettes et pantalon rouge jettent un éclat particulier. La vision de nos couleurs tricolores, drapeau confié par la 30ème section AFFAA, entraîne une ovation massive ; pourtant sur cette terre qui connut la deuxième phase de la bataille d’Arnhem, la conquête d’un des « ponts trop loin », nous nous attendions à des acclamations plus soutenues pour nos anciens Alliés. Sur le parcours formé de quatre boucles de 40 km, les Français vont se lancer dans la conquête de cette médaille de Nimègue, enjeu des 400 km d’entrainement.
Lundi J-1 ,11h00, le détachement « UNOR France Défense Nation » est rassemblé. Depuis six ans, la France a pris ses marques. Nous avons eu l’idée de donner à notre France une présence dans ce camp. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de réunir le détachement pour le présenter à Madame Violette van der Spek-Chouzenoux, Consule honoraire de France à Nimègue, au commandant du camp ,en présence des présidents d’associations représentatifs aux Pays-Bas (Légion, Souvenir Français, 11ème Choc). Le LCL Wiersma, commandeur du camp, après lecture de l’ordre du jour rédigé par le Général Bosser, commandant la 11ème BP, remet la médaille de la défense national à l’EV Gout, puis des témoignages de satisfaction sont décernés à ceux qui ont plus de trois présences à Nimègue. Le lieutenant-colonel, contrairement à la langue officielle du camp qui est l’anglais, a répété un discours en français. Tout y est dit sur Nimègue : la Liberté gagnée par nos Anciens en 1944, pour que la Fraternité militaire permette le maintien de la paix, dans une performance où l’Egalité dans la souffrance va entrainer le dépassement de soi.
Mardi, Jour J, ses autorités, quatre heures trente du matin, la pénombre est encore présente. Il fait 7°C, dans quelques heures nous aurons pris 23°C de plus après avoir supporté une nuit à 95% d’humidité. Fabuleux climat propice aux tulipes ! Après un « réveil » à 2h30 que personne n’évite grâce à un « Wake up Song », nous attendons le décisif « line up » que vocifère à la volée un sergent féminin, au demeurant sympathique. Ces réveils se feront, pour certains, de plus en plus difficiles…… Après la marche, un autre Nimègue co- existe, celui de la nuit, de ses feux d’artifices, et de son célèbre « Blister bal » (bal des ampoules !), celui que tous aiment bien, arborant nos tenues qu’admire la gente féminine ! Nous nous alignons, équipe après équipe, nation après nation. De jour en jour, le sac lesté à 10 kilos est un ami encombrant. Déjà au bout du chemin qui nous conduit vers la sortie une fanfare convie à une allure martiale. Les 6000 soldats du camp Heumensoord s’ébranlent, puis au passage devant le commandant du camp et de généraux ou amiraux étrangers, chaque chef d’équipe salue à la tête de sa formation. Voilà que pour la cinquième fois, pendant que « Westerwald » illustre les Canadiens qui sont devant nous, c’est aux notes du « Pont de la rivière Kwai » que je franchis la verdure de l’orée de la forêt. Je sais que dans quelques minutes, nous serons en ville au milieu de la foule qui va aller, grossissant vers le « Pont trop loin » de Nimègue. Les nuages sont absents, le soleil pointe, la brise fraîche tout d’abord se réchauffe. Je sais que la journée sera dure. Hier…33°C. Notre boucle de 40 km se terminera sur la digue du Waal où la 82ème Airborne prit par un assaut amphibie à revers le pont. Alors que je pense que nous y serons vers 14h00 et que j’appréhende pour le groupe la réverbération de la chaleur sur le goudron, des Hollandais, verre en main, entonnent un chant sur une terrasse de café….. notre Hymne ! Les acclamations pour la France, la Marseillaise improvisée et reprise par la foule nous font réaliser combien notre France est aimée et cela émeut ! Au km 35, nos médecins interviennent dans le public frappé par la chaleur au zénith. Une équipe militaire britannique a un « Scot » inconscient à terre et tente désespérément d’obtenir des secours. Les évacuations sanitaires battent leur plein sur une digue étroite. Les voitures ne peuvent plus passer, laissant des binômes secouristes se frayer un passage à moto. Les Français portent secours, dressant immédiatement un périmètre de sécurité et mettent en place l’EVASAN en 35‘. Plus loin, à l’approche de la ville, nous revivrons les épisodes de « Band of Brothers » ou du « Pont trop loin » avec la traversée du pont, le passage sur cette digue que prit d’assaut la 82ème Airborne ; quelques jours plus tard nous serons sur cette longue route prise à travers bois par les Canadiens pour soutenir l’action des parachutistes au deuxième jour des combats….l’Histoire de nos Alliés est omniprésente.
Il est 15h30, après trois postes de ravitaillement, je vérifie l’état des troupes. Nous allons entrer dans le camp où aura lieu le dernier contrôle. Le poste de garde est aligné au « présentez armes ». Le sergent major du camp se tient, droit, très « british » le stick sous le bras gauche. « Are you all right ? You are welcome » me lance-t-il. Puis, nous obliquons comme nous le ferons, à l’image de tous vers la « Bierzelt » où, traditionnellement chaque équipe applaudit celle qui lui succède et tout le monde se complimente. Après la remise en forme par une douche tant attendue, le dîner est servi dans l’après-midi. A la fin de la journée, les responsables de délégations se retrouvent au cours d’un pot amical organisé à leur initiative. C’est ainsi que j’ai plaisir à écouter toute l’admiration évoquée sur les français provenant du Brigadier général Madowel (DRH de l’Armée canadienne), commandant les 189 canadiens, du Général Watson (Chef du Corps de soutien européen britannique), commandant les 1200 britanniques ou le Vice amiral van der Burg de la marine néerlandaise. Chacun d’entre eux est d’ailleurs équipier ! J’apprends ainsi que l’Honourable Peter MacKay Ministre de la Défense du Canada marche avec une équipe ! Au troisième jour, Km110, « les traits tirés, les pieds poudreux » comme dit le chant de marche para, nous nous arrêtons au cimetière de Groesbeek. Hommage aux Alliés devant les 3000 tombes. Hommage aussi à nos SAS qui libérèrent le nord des Pays-Bas, à nos aviateurs et à nos commandos tombés à proximité pour la Liberté ! En effet, avant 2006, les rares Français passaient devant le monument sans s’arrêter. Traditionnellement, il s’agit du Remembrance and Commemoration Day. Nous qui avons une vertu pour magnifier le sacrifice ultime de nos soldats, ici, nous avons décidé de glorifier la première action des soldats français intervenant seuls, sur un territoire étranger en lui donnant la Liberté. C’est tout le sens de l’Opération Amherst : esprit de la Mission en favorisant les têtes de pont alliées et en fixant l’ennemi, le Sacrifice en tenant une semaine et non 48h, la Victoire en capturant une division allemande. Quel fait d’armes, pour ces 800 parachutistes qui portent pour la première fois le béret lie de vin. Parmi eux, 30 Compagnons de la Libération ! C’est ainsi que le détachement honore, en citant leur nom, la mémoire du Ltn Taylor des SAS, du Cne Trépel des Commandos Marine et des pilotes de chasse Boudry et Deleuze. Pour nous, l’importance est aussi de célébrer des personnels de réserve. Qui sait que la Cne Trépel, célèbre commando, est tout d’abord un réserviste de l’Artillerie ? Nous faisons un dépôt de gerbe au nom du Secrétariat à la Défense et aux Anciens Combattants représenté par Madame van der Spek-Chouzenoux, Consule honoraire de France. Les plus jeunes déposeront la gerbe de l’UNOR. La sonnerie aux morts, la Marseillaise. Dans l’assistance, Désiré a revêtu sa tenue camouflée du 11ème Choc, le président des légionnaires est à ses côtés, ainsi que le Président Laurence. Il est 13h00, le retour au camp se fait en ambiance « Qui Ose Gagne » ! Une équipe étrangère sur notre passage amorce un « alouette, je te plumerai » bientôt repris par le gros de la troupe. A pas rapides, une équipe, celle du Somerset Army Cadet nous dépasse tout en chantant des negro spiritual ou des gospels. Bravo W.O. (adjudant) Mac Cox, votre équipe est classée par l’Armée en première position dans tout le Royaume Uni. Tous ces cadets, insouciants, infattigables, agés de 15 à 18 ans nous laissent admiratifs. Et les notres, pensons-nous …en avons-nous seulement ? Le quatrième jour, notre taux d’abandon est faible et je m’en félicite : seulement 8 sur les 155 présents sur la ligne de départ. Les pieds, les ligaments vont encore souffrir. Trois heures du matin, Jean Christophe, notre infatigable secouriste a fort à faire. Sans lui, l’an dernier, je n’aurai pas repartir le dernier jour à cause du frottement de ma chaussure neuve sur la cheville. Chacun cherche la panacée miracle ! Dans la lueur de la chambrée, légèrement masquée par le lit supérieur, je suis étendu sur mon lit, prêt à partir. J’entends les « en forme, mon commandant ? ». L’Ancien que je suis se doit, malgré lui de sourire, en attendant le dernier « line up » hurlé, façon US Marines ! Dernier départ, il fait encore nuit. Il fait doux, il y a des étoiles. Je pense à Niels Brinth, ce lance-corporal de l’Armée danoise qui m’a donné un pin’s qui le représente. Il est en effet, le premier soldat à faire le parcours en fauteuil roulant. Il y a trois ans, en patrouille en Afghanistan, il est pris sous un violent tir des talibans, des véhicules sont soufflés par les explosions. Depuis, son regard chaleureux pousse à reprendre le sac et à marcher. Sur mon sac, j’ai déployé le fanion triangulaire que m’ont donné les Anciens du 11ème Choc…. ultime aide pour le mental ! Comme à l’accoutumé, j’inspecte les 9 équipes du détachement, déclanchant un « Qui Ose Gagne » repris dans cette pénombre où on dort debout. Tout le long du parcours d’immenses attroupements, la fête est omniprésente. Puis, après un franchissement de la Meuse sur une portière c’est l’arrivée devant les tribunes officielles au milieu de 2 millions de spectateurs rassemblés sur 2 km. Sur les toits, les balcons, dans les arbres, ils acclament les 36504 marcheurs qui terminent sur les 45000 présents au départ. Sur les 177 inscrits parmi 6000 militaires de 20 Nations, 146 Français termineront dont 13 personnels féminins qui ne comptent aucun abandon. Violette van der Spek-Chouzenoux Consule de France représente notre Ministre. Elle sera au premier rang, à côté du Major général Van Uhm Chef d’Etat major des Armées néerlandaises. Parmi les lauréats, 5 toulousains dont 2 venaient pour la 6ème fois. Si les plus anciens étaient de jeunes grands-pères mais de redoutables « raiders », les deux plus jeunes venaient de deux lycées militaires, Lauriane, 20 ans (Autun) et Olivier (17 ans) St Cyr. Le drapeau de la Ville de Toulouse était du parcours ainsi que celui de la 30ème section des Anciens des FFA. Sur le long du parcours des personnalités militaires ou civiles marchent dans la foule… et cela nous interroge sur le lien intime avec la Nation ! Au hasard d’un point de ravitaillement, un vice-amiral nous adresse un compliment dans la fraîcheur du matin. « je suis un bateau au milieu de mon escadre », dira-t-il en Français pour expliquer sa présence, sac à dos, rangers! Méditons sur l’exemplarité des Chefs ! « UNOR France Défense Nation » obtiendra la médaille décernée aux équipes ayant eu le moins d’abandon (8, mais aucune féminine !). Nous terminons parmi les 20 plus importantes Nations en 5ème position. Les « leaders » de tête sont toujours l’Armée Suisse et les Canadiens mais pour la première fois nous pris une place à la Bundeswehr et talonnons la Garde Royale Norvégienne. Trois recevront, pour la cinquième participation réussie, la médaille d’argent. Tous les autres porteront la médaille de bronze, reconnue par la GCLH.
Je remets diplômes et médailles. Je sais que dans ces visages fatigués se devinent avec des yeux embués, la satisfaction et la réussite de cette difficile marche. Certains sont à bout ! Je repense au Nimègue de 1908 où les soldats marchaient sur 50 km et non 40 km, avec capotte, bandes molletières, armement, sac à 20kilos…..Tout a changé ! Et pourtant, pour beaucoup, marcher c’est « ludique » avec une connotation de curiste ! J’entends encore, ce général me dire « vous vous souvenez des Volksmarsch en Allemagne. On partait à 9h et 11h00 on mangeait une saucisse tout en buvant un demi ! » Oui, marcher n’est pas sérieux, c’est si facile, c’est plus facile qu’en 1908! Je revois, il y a trois ans, ces soldats britanniques épuisés, les pieds dans une solution salée à l’infirmerie du camp. L’un d’entre eux qui a les pieds dans la même bassine les réconforte. Il a trois « pips » et une couronne sur ses épaulettes….c’est leur général. Au delà du symbole et de son diplôme, cette médaille que je remets sera créatrice de contacts amicaux inopinés. J’ai, en mémoire, la présence de ce réserviste, porteur du ruban de Nimègue sur sa tenue lors d’une cérémonie à Paris qui entend subitement un actif lui dire « tu as fait Nimègue aussi ? ». A noter que lors des obsèques du Prince Claus, prince consort, marié à la reine Beatrix des Pays-Bas, un coussin portait les deux décorations qu’il affectionnait : Orange Nassau et médaille de Nimègue.
Si » Nimègue » n’est pas un exploit en soi, c’est une performance incontestable, qui illustre tout ce qui est beau : esprit de cohésion, fierté de représenter son pays, volonté de réussir et tout ce que l’on ne doit pas oublier : cette Histoire française sur le sol hollandais que les néerlandais n’ont pas oublié… et pourtant … Que dire de cet actif qui pensait que « le Pont trop loin » était un roman ! que dire de 75% des présents qui ignoraient que nos parachutistes avaient libéré le nord des Pays-Bas en avril 1945 et que la mention « Hollande » figure sur le drapeau du 1er RPIMa ! Que dire de ce militaire Français, inscrit individuel, qui s’étonnait que dans « l’Europe paisible de 2010 on continuait à honorer des soldats qui ont été la cause de conflit » alors que je l’invitais à notre dépôt de gerbe !
Attention à ces dérives … qui ne sont pas anodines. « Un pays sans passé ne peut pas construire son avenir » disait Pierre Schoendorffer. A Nimègue, tout le monde prend le sens de la haute considération qui est portée à la grandeur de notre pays, y compris par le commandeur du camp qui lors de notre rassemblement nous a lu un discours en français, alors que la langue commune est l’anglais ! C’est aussi, peut-être, ce qui me stimule de renouveler le défi, chaque année ? …….c’est aussi la raison pour mon épouse et moi, d’orchestrer cette présence dans nos activités de Réserve Citoyenne.
« Pain is Weakness leaving the body, pain is temporary, glory last forever”
« La douleur est la Faiblesse quittant le corps, la douleur est provisoire, la gloire dure pour toujours » disent les Instructeurs des US Marines.
Nimègue 2011 est déjà au rendez-vous ;les pré-inscriptions ont déjà commencé… ne tardez pas , car elles seront clôturées dès que l’effectif atteindra 155 équipiers !
Il faut allier :
1 - le temps pour l’entrainement (réunir 400km),
2 - la disponibilité professionnelle du 18 au 22 juillet 2011 (pour la réserve ou l’active),
3 - la volonté dans la réussite (sens de la performance en équipe),
4 - la joie de représenter la France et nos Anciens qui ont combattu victorieusement aux Pays-Bas.
Pour ce faire,voici les contacts :
Commandant (RC) Jean Pierre Mezure , Délégué national aux marches UNOR, Chef de détachement et LTN (rc) Martine Guéranger (adjointe), réservistes citoyens du 1er RTP
jeanpierre.mezure@sfr.fr (05 61 54 52 67)
ou UNOR info@unor.org (01 43 47 40 16)
Pour que « Qui Ose Gagne » ”