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| L'armée renforce son soutien aux soldats victimes des combats et à leurs familles | |
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Philippe MULLER Expert
| Sujet: L'armée renforce son soutien aux soldats victimes des combats et à leurs familles Mer 16 Fév 2011 - 21:29 | |
| Le Point.fr - Publié le 16/02/2011 à 20:49 - Modifié le 16/02/2011 à 20:50 par Jean Guisnel : - Citation :
En 2010, 49 soldats de l'armée de terre sont morts en service, dont 21 durant des opérations de combat, et 282 ont été blessés.
Hommage à Vannes, le 11 septembre 2009, à deux soldats tués en Afghanistan. © David Vincent / AP/Sipa
Les militaires français payent un lourd tribut aux conflits "asymétriques" dans lesquels ils combattent dans plusieurs pays, surtout en Afghanistan et aussi au Liban. Mais pas seulement. Le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris et à ce titre hiérarchiquement responsable de la Cabat (cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre), a rappelé la semaine dernière, en présence de quelques journalistes, des chiffres éloquents : en 2010, 49 soldats de l'armée de terre sont morts en service, dont 21 durant des opérations de combat. Durant cette même année, 282 "terriens" ont été blessés, dont 123 en opérations. Les décès ou blessures "en service" incluent notamment les accidents sur le trajet du domicile au casernement.
Un effort considérable est réalisé pour que les soldats gravement touchés lors de combats soient rapatriés vers les hôpitaux des armées de la région parisienne, dans les 24 heures suivant la stabilisation de leurs blessures. Pour le médecin en chef du 43e régiment d'infanterie de Lille, Jean-Marie Poulain, qui participait à la réunion, la grande nouveauté des dernières années est la "médicalisation de l'avant", c'est-à-dire la présence de secouristes, d'infirmiers (tous ceux portant ce titre dans les armées sont diplômés d'État) et de médecins au plus près des troupes combattantes, voire "imbriquées" avec elles. Cette proximité est indispensable : si un blessé reçoit des soins médicaux juste après avoir été touché, ses chances de survie montent à 95 %. Durant la guerre du Vietnam, on relevait trois blessés pour un mort. Aujourd'hui, ce chiffre est monté à neuf blessés pour un mort. Pas par hasard... À l'homme tombé, le médecin va prodiguer les premiers soins d'urgence, avant qu'un hélicoptère ne vienne l'évacuer et ne le transporte vers une "structure médico-chirurgicale de théâtre", où il sera traité avant de repartir vers la France par avion. Pour le docteur Éric Lapeyre, médecin à l'hôpital Percy, de Clamart, qui accueille la plupart des blessés à leur arrivée, tout doit être mis en oeuvre pour que les choses se passent le mieux possible : "Ces hommes ont droit à la reconnaissance de l'armée et de la nation." Ils en ont besoin...
Emploi civil "réservé"
Les progrès de la médecine font que des blessés très gravement atteints, qui n'auraient pas survécu voici quelques années, ont aujourd'hui de vraies chances de survie. Mais dans quelles conditions ? C'est toute la question... La Cabat, dont les effectifs viennent d'être doublés pour être portés à 16 personnes, est justement chargée de faire en sorte que les conséquences de blessures parfois gravissimes soient les moins dommageables possible. Aussi bien sur le court que sur le long terme. Le lieutenant-colonel Thierry Maloux, qui commande la Cabat, relève que les régiments ont un rôle crucial dans le suivi des blessés, ou des familles de soldats tués. "Mais pour prendre l'exemple de l'attaque de Bouaké, souligne-t-il, le RICM de Limoges auquel appartiennent les blessés et les tués ne compte plus dans ses rangs beaucoup de personnels de cette époque. C'est à nous que revient de porter la mémoire de ces événements." Les blessés physiques et psychiques sont réaffectés dans leur unité d'origine, après leur convalescence, si leur état le permet et s'ils le souhaitent. L'armée de terre peut aussi les faire bénéficier, comme leurs veuves, d'un emploi civil "réservé", dont le nombre s'élève à 1 % des 5,2 millions d'emplois de la fonction publique.
À ce jour, la Cabat traite 388 dossiers, dont 20 concernent des blessés "lourds" suivis médicalement, 30 autres personnes justifiant un suivi juridique ou social important. Dans ces circonstances, les associations partenaires jouent un rôle essentiel. Il s'agit principalement de Terre Fraternité, que préside le général d'armée Bernard Thorette, l'Association pour le développement des oeuvres d'entraide dans l'armée, présidée par le général de corps d'armée Michel Barro, et Solidarité Défense, que préside l'amiral Jacques Lanxade. | |
| | | SF Expert
| Sujet: Re: L'armée renforce son soutien aux soldats victimes des combats et à leurs familles Jeu 17 Fév 2011 - 0:25 | |
| Les blessures physiques doivent dans quelques cas laisser d'effroyables séquelles ! Mais les blessures psychologiques et le retour en famille ?... Là aussi, il doit y avoir des moments extrêmement éprouvants...
Il serait bon que les Associations qui aident ces hommes soient mieux connues, les dons y sont certainement mieux employés et plus utiles.... Ils ne doivent pas servir à l'achat de voitures de sport !!!! | |
| | | | L'armée renforce son soutien aux soldats victimes des combats et à leurs familles | |
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