A400M: le plan de sauvetage bientôt validé

challenges.fr 07.03.2011 | 18:50 :

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EADS serait sur le point de parvenir à une ratification du plan de sauvetage du programme d'avion militaire après des problèmes de dernière minutes en Grande-Bretagne et en Turquie.



Le bout du tunnel pour l'A400M? EADS, la maison mère d'Airbus, est sur le point de parvenir à une ratification du plan de sauvetage du programme d'avion militaire après des problèmes de dernière minute en Grande-Bretagne et en Turquie, rapportent lundi 7 mars des sources proches du dossier.
Sept pays se sont mis d'accord il y a plusieurs mois pour injecter 3,5 milliards d'euros dans le projet de façon à répondre à des dépassements de coûts massifs. La signature officielle de cet accord a toutefois été retardée par les réductions de dépenses publiques et des obstacles de dernière minute chez certains acheteurs comme la Grande-Bretagne et la Turquie.
EADS présente ses résultats mercredi

Deux sources au fait de la situation ont rapporté que ces problèmes étaient quasiment résolus alors qu'EADS est engagé dans une course contre la montre pour mettre un terme à cette longue saga avant la présentation, mercredi, de ses résultats annuels. "La question est sur le point d'être réglée", a dit à Reuters l'une de ces sources, qui a requis l'anonymat.
EADS et Airbus Military n'ont pas souhaité faire de commentaires.

Des années de retards et de surcoûts

Le programme A400M, qui a notamment pour clients la Belgique, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Espagne et la Turquie, a été lancé en 2003 pour combler l'insuffisance de moyens aériens dans la défense et l'humanitaire.
En réduisant la dépendance à l'égard des constructeurs américains Boeing et Lockheed Martin, il était censé devenir l'un des piliers des ambitions européennes en matière de défense. Des retards dans la production et une explosion des coûts ont toutefois retardé le projet de quatre ans.
Après des mois de négociations, un accord préliminaire sur le financement avait été conclu le 5 mars de l'année dernière à Berlin. Il avait été finalisé le 5 novembre dernier mais là encore au terme de longues négociations entre le groupe européen et les pays clients.
Une fois que les pays l'auront individuellement ratifié, il pourra être signé par la totalité des sept clients, ce qui ne devrait avoir qu'un impact limité sur les comptes d'EADS, celui-ci ayant déjà inscrit d'importantes provisions dans ses comptes.
Quelque 12.000 emplois sont en jeu en France et 40.000 en Europe.

(Challenges.fr)

On va devoir encore cannibaliser et mettre des morceaux de chatterton sur nos bons vieux Transaux !