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| Le recrutement dans l’Armée de terre | |
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VIEUX RAPACE Expert
| Sujet: Le recrutement dans l’Armée de terre Dim 12 Juin 2011 - 21:27 | |
| Publié le 31 mai 2011 | Le recrutement dans l’Armée de terre : force et faiblesse d’une armée professionnelle Depuis 1996, le service militaire a été abandonné en France, à l’image de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, au profit d’une armée de métier. Il a été cependant jugé préférable de qualifier cette armée par la dénomination de « professionnelle » plutôt que « de métier ». -------------------------------------------------------------------------------- Avec l’aimable autorisation du Général (cr) Henri PARIS pour Armees.com -------------------------------------------------------------------------------- Il s’agissait, en effet, d’écarter un rapprochement avec l’épithète de mercenaire, jugée péjorative à juste raison, accolée au terme de soldat de métier. La France renonçait ainsi à l’armée de conscription, pratique vieille de deux siècles, instaurée par la réquisition décrétée par la Convention en 1793 et confirmée par la loi Jourdan en 1798. Si le système de la conscription s’est révélé plus clairement en crise qu’auparavant dans les années 1980 et 1990, celui de l’armée professionnelle, notamment au niveau du recrutement, doit surmonter bien des imperfections, laissant craindre le développement également d’une crise qui se fait sentir d’ores et déjà en 2007. Cette crise, peut-être moins amplifiée que celle de la défunte conscription, est occultée par deux facteurs. En premier lieu, l’armée française n’est engagée que dans des opérations extérieures qui, bien que multiples, ne nécessitent, chaque fois, qu’une faible mobilisation numérique de forces armées, compte tenu de leur volume global. Il n’a jamais été envisagé de projeter plus de 50.000 hommes en tout état de cause et jusqu’en 2007, n’ont été engagés en opération extérieure, jamais plus de 15.000 hommes au total pour les trois armées. Le commandement, non sans difficulté, peut toujours faire face. Par ailleurs d’autres problèmes viennent en exergue pour occuper la première place dans les préoccupations aussi bien des responsables que de l’opinion publique quand elle s’intéresse aux armées. Par exemple, un défaut dans le maintien en condition opérationnelle des matériels amène l’indisponibilité d’une partie notable des forces. En second lieu, le commandement, notamment celui de l’armée de terre qui a en charge le recrutement le plus important par définition, répugne à alerter une opinion publique qu’il a fallu convaincre du bien-fondé de la professionnalisation des armées. Or, une fraction non négligeable du personnel de commandement a accepté, voire prôné cette professionnalisation, ou s’y est rallié pour la majorité, faute de mieux. Se dédire est toujours difficile et préjudiciable, de même, de même qu’il est malaisé de décrier l’instrument que l’on sert. L’habitude de la discipline joue son rôle également et tait la critique. Les symptômes d’une crise du recrutement de l’armée professionnelle demandent à être examinés de près, en premier lieu de les constater avec précision et d’en déterminer l’objet et la cause, opération préalable à toute recherche d’amendement, voire de solution. L’approche préliminaire, cependant, passe par un rappel rapide des différents modes de recrutement des armées en insistant sur leurs inconvénients et avantages | |
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