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 Aspirant MAILLOT ...Maillot parent?

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MessageSujet: Aspirant MAILLOT ...Maillot parent?   Aspirant MAILLOT ...Maillot parent? EmptyVen 6 Juil 2012 - 11:02

message publié le 05/07/2012 12:15:15

Maillot ! est il parent avec cet aspirant déserteur ?


A écouter son discours sur l'algérie , on ne peut que penser à cet aspirant Maillot Henri qui avait déserté et rejoint le FLN avec une importante quantité d'armes en 1956 ! ses paroles rejoignent bien les idées anti françaises mais pro FLN de cet aspirant !
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Fombecto
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Fombecto



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MessageSujet: Re: Aspirant MAILLOT ...Maillot parent?   Aspirant MAILLOT ...Maillot parent? EmptyVen 6 Juil 2012 - 11:25

04/07/2012 - ALGÉRIE
Cinquante ans après, souvenirs d'une Française restée en Algérie

En juillet 1962, alors que l’Algérie vient d’obtenir son indépendance, des centaines de milliers de pieds-noirs quittent le pays. FRANCE 24 est allé à la rencontre d'Yvette Maillot, une Française qui a fait le choix de rester.

C’est la visite qu’Yvette Maillot attendait depuis la déclaration d’indépendance du 5 juillet 1962. À 85 ans, la vieille dame a reçu, il y a quelques semaines, une délégation d’officiels algériens dans le jardin de sa villa du Clos-Salembier, quartier sur les hauteurs d’Alger, où elle vit depuis les années 1930 et où les citronniers, figuiers et grenadiers plantés par son père n’ont pas survécu aux années.

L’Algérie française a disparu il y a un demi-siècle, mais Yvette est restée. Vêtue d’une jolie djellaba, elle a écouté poliment la délégation lui proposer de renommer, pour le cinquantenaire de l’indépendance du pays, sa petite rue en l'honneur de son frère, Henri Maillot, mort pour la cause algérienne.

Yvette Maillot tient les documents certifiant la mort de son frère. Ces quelques pages dactylographiées expliquent pourquoi elle a décidé de rester alors que déclaration d’indépendance et règlements de compte poussaient 200 000 de ses compatriotes à embarquer pour l’Hexagone.

"Pas question de choisir entre la valise et le cercueil"

Yvette Maillot dans le jardin de sa villa du Clos-Salembier, à Alger. (photo : Mehdi Chebil / FRANCE 24)
"Pour moi et ma famille, il n’était pas question de choisir entre la valise et le cercueil comme les autres pieds-noirs… Le cercueil, nous l’avions déjà !", déclare Yvette en se remémorant ce jour du printemps 1956 où trois camions bourrés de militaires français ont investi la villa du Clos-Salembier à la recherche de son frère.

C'est à ce moment que la famille d’Yvette apprend la désertion de l’aspirant Henri Maillot, qui a rejoint un maquis acquis à la cause indépendantiste. Militant communiste de longue date, son frère a décidé de rejoindre les rangs de l’insurrection après avoir assisté à l’écrasement de la révolte de Constantine, un an plus tôt.

Affecté à l’arsenal d’Alger, il est parti avec un camion rempli d’armes qu’il a remis aux insurgés algériens. Un ancien combattant algérien, ami d’Yvette, se souvient du butin providentiel ramené ce jour-là par le "moudjahid français" : 120 mitraillettes, 80 revolvers, 65 fusils Lebel et une grande quantité de munitions.

Du jour au lendemain, Yvette est licenciée de l’atelier de couture où elle exerçait depuis une dizaine d’années. La maison familiale est symboliquement saisie par la justice, qui menace de l’expulser. Pour les partisans de l’Algérie française, elle devient la sœur du "traître Maillot" et un groupe d’ultras nommé "La main rouge" essaie de la kidnapper à deux reprises.

"Je vivais cloîtrée avec ma mère et ma sœur. Un jour, je me suis rendue aux funérailles d’un membre de ma famille, au cimetière du Chemin des crêtes. Quand j’ai vu le cortège funéraire, je n’en ai pas cru mes yeux. Un de mes oncles éloignés était habillé avec une redingote noire en queue de pie, avec une boutonnière affichant son soutien à l’OAS. Je me suis sentie en danger et je me suis enfuie dès que le corps était dans la tombe", rapporte Yvette.

C’est l’époque où l’affrontement entre forces pro et anti-coloniales dérape, où les luttes intestines au sein de chaque camp se soldent par des massacres de plus en plus sanglants.

L'indépendance, la fin d'un calvaire

Yvette voit avec horreur l’Algérie s’enfoncer dans la nuit. Le maquis d’Henri Maillot est démantelé au cours d’une opération spéciale de l’armée française, dont le dénouement rivalise de cruauté avec les pires exactions de la guerre.

Après l’avoir abattu, les anciens camarades de l’aspirant Maillot accrochent son cadavre à l’arrière de leur blindé avant de le traîner sur une quinzaine de kilomètres en guise d’exemple. Yvette est alors définitivement adoptée par les moudjahidines, qui considèrent son frère comme un véritable patriote algérien et un martyr. Tandis que le quartier du Clos-Salembier se vide de ses habitants européens, Yvette attend impatiemment la victoire des souverainistes algériens. La proclamation d’indépendance du 5 juillet 1962 marque la fin d’un calvaire.

"On a tellement souffert pour cette indépendance, on l’attendait avec impatience… Sept ans de guerre pour qu’on puisse revivre !", s’exclame Yvette.

Impliquée contre son gré dans la grande histoire du conflit franco-algérien, Yvette garde prudemment ses distances vis-à-vis des soubresauts politiques de l’Algérie du FLN. Les Algériens reconnaissent unaniment qu’elle "est ici chez elle" et la réputation de patriote de son frère protège sa famille des exactions qui ont visé d’autres Européens.

En plus de son passeport français, Yvette reçoit une carte d’identité algérienne dès 1963. Elle profite de la paix pour voyager, met les pieds dans l’Hexagone pour la première fois en 1967 et découvre avec émerveillement le métro à Paris. Mais son âme reste attachée à la terre où ses ancêtres sont établis depuis les années 1860 et elle ne reste jamais bien longtemps loin de sa villa algéroise.

Depuis sa terrasse, Yvette regarde les habitations en parpaing voisines qui ont remplacé les champs de son enfance. On devine, cinquante mètres plus bas, la ruelle Fernand Iveton, nommé d’après un autre pied-noir guillotiné pour avoir rejoint les insurgés algériens. Après réflexion, Yvette a demandé aux officiels algériens que sa rue ne soit pas rebaptisée du nom de son frère.

"C’est trop tard maintenant, les autorités auraient dû faire ça il y a cinquante ans", conclut-elle.

http://mobile.france24.com/fr/20120704-algerie-guerre-cinquante-50-ans-independance-souvenirs-pied-noir-alger-fln-henri-maillot-clos-salembier-oas

_________________
« A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l'Evangile nous devons notre idée même de l'homme. Si nous renions l'Evangile, nous sommes perdus. » Maréchal de Lattre de Tassigny (mort le 11 janvier 1952).
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MessageSujet: Re: Aspirant MAILLOT ...Maillot parent?   Aspirant MAILLOT ...Maillot parent? EmptyMar 2 Déc 2014 - 11:52

Affaire Maillot Ancien comptable Alger Républicain livre des armes aux rebelles
Le Journal d'Alger 6 avril 1956
Nouvelle preuve de collusion du PC avec les terroristes
L'aspirant Henri Maillot
Ancien comptable de Alger Républicain
Livre des Armes aux rebelles un chargement d'armes

97 fusils, 85 mitraillettes, 90 pistolets, 12 caisses de grenades et munitions passent ainsi aux mains des hors-la-loi.

Les esprits les plus libéraux ceux qui considèrent encore que le communisme était une opinion valable ne peuvent plus entretenir cette illusion. En Algérie le communisme est synonyme de trahison.
La félonie de l'aspirant Henri Maillot en est une confirmation. Seulement une confirmation. C'est la gravité du forfait, ses c.nséquences, qui heurtent la conscience humaine.

Qu'un français, un officier, use de ce titre pour ourdir un sombre complot, se mette à la disposition des ennemis de son pays au nom d'une quelconque idéologie, cela dépasse l'entendement.

Que cet homme fournisse des armes dont il ne peut ignorer la destination, qu'il donne à des assassins les balles viendront frapper "surtout dans le dos, des innocents ou ceux qui défendent une terre ancestrale, la sienne cette conduite ne peut être qualifiée que d'infamante.
Avant d'être officier il avait été délégué national de l'U.J.D.A.
Henri Maillot avait signé une déclaration sur l'honneur " dans laquelle il affirmait ne pas être communiste et ne jamais avoir appartenu au parti. C'était déjà un mensonge. Et l'on peut s'étonner que sa seule signature lui ait valu la confiance de ses chefs.
Henri Maillot avait pourtant des antécédents qui auraient dû le rendre suspect. Son père, décédé il y a quatre mois, étant un communiste notoire secrétaire général du syndicat (C.G.T.K) des municipaux. Le fils avait suivi ses traces. Deux fois il avait été invité derrière "le rideau de fer ". Il faisait partie de la délégation qui avait assisté au "festival de Varsovie ", il avait été aussi en URSS, avant 1952, et l'on sait combien il faut montrer patte blanche pour assister à de tels congés. Lui pouvait le faire : il avait été délégué national de l'union de la Jeunesse Démocratique algérienne (U.J.D.A).
Il était encore comptable au journal rouge "Alger-Républicain ", et épisodiquement l'un des ses rédacteurs. Henri Maillot enfin était "fiché " dans les services de la police. Nous sommes en mesure d'avancer que ces renseignements avaient été communiqués à l'autorité militaire. Récemment. On peut s'étonner qu'on lui ait alors confié une mission à Miliana de cette importance.
L'intelligence du crime
Henri Maillot a intelligemment édifié son forfait. Les policiers et les malfaiteurs vous diront que plus une "affaire " est simple plus elle a de chances d'aboutir. Les contacts avec les rebelles étaient établis sans doute depuis longtemps. On nous a même assuré que Maillot s'était engagé dans le seul but de leur être un auxiliaire précieux. Ecarter un camarade et l'escorte qui l'accompagnait était un jeu. Quel " trouffion " résisterait à quelques heures de liberté accordées pendant une mission, à la possibilité d'aller embrasser sa femme de caresser son gosse sachant qu'il retrouverait dans quelques instants la caserne ?….Quel officier compréhensif était Henri Maillot et combien il savait se rendre sympathique à ses hommes. Hélas pour cet esprit rigoureux, mathématique tout n'était que bas calcul. Il poursuivait un plan ,.En mettant bas le masque, il a découvert aussi les buts que poursuivent ceux qui se réclament d'une idéologie néfaste. L'Algérie française connaît désormais ses ennemis.
Une mission comme les autres
A 7h mercredi matin, un convoi militaire quittait Miliana pour se rendre sur Alger. Ce convoi Ce convoi était composé d'un camion Ford, cabine avancée, du groupe de Transports 504, et de deux Jeeps avec chacune trois hommes. La mission principale de ces derniers était d'assurer la protection du camion qui transportait un armement important comprenant : 97 fusils de guerre , 95 mitraillettes douze caisses de grenades offensives, 50 pistolets à barillet, du modèle 92, et 40 pistolets automatiques 7 mm, 65. Ces armes étaient accompagnées de leurs munitions en nombre important. En outre le camion avait également chargé des fusils de guerre et des baïonnettes reformés et quatre cent chargeurs vides de mitraillette sten. Le Bataillon de protection auquel elles avaient été affectées, ayant été dissous à la suite de la démobilisation des réservistes qui le composaient , ces armes étaient renvoyées à l'Arsenal d'Alger avec un bordereau d'envoi régulier.
A 9 h le convoi arriva à Alger après un voyage sans histoire. A partir de cette heure-là, on ne sait pas encore exactement ni dans quelles circonstances l'aspirant Henri Maillot, si on peut encore lui donner son grade, réussit à se séparer de son escorte. Henri Maillot avait la responsabilité du camion d'armes, tandis que le lieutenant Chicha, un réserviste également, notaire dans le Constantinois assurait le commandement de la petite troupe.
A la lumière des déclarations du conducteur du " Ford ", on sait toutefois que Maillot aurait proposé de se séparer pour " casser la croûte " en donnant rendez vous au lieutenant Chicha et à ses hommes devant l'Arsenal de Belcourt. Puis il se tourna vers le conducteur du camion et lui dit : " Vous venez avec moi, nous allons déjeuner dans ma famille, à Alger ".
Ne pouvant se soustraire à cette invitation qui était plutôt un ordre le conducteur, un jeune Métropolitain, incorporé depuis peu de temps, et en Algérie depuis une vingtaine de jours, reprit dons la route avec Henri Maillot à ses cotés. Sur les ordres de ce dernier, il s'engagea sur une route qu'il connaissait pas, celle du littoral Ouest.
Je ne te tue pas tu es français !…
A Baïnem, Henri maillot fit prendre au conducteur la route de la forêt. A 11 h 10 environ, le camion passa devant la maison forestière (le fils aîné du garde-forestier le remarqua mais n'y prêta pas une attention particulière). C'est à 2 km 500 de la maison forestière que le coup de théâtre survint. Le camion était arrivé au carrefour des routes de Baïnem, Guyotville-Chéragas et Bouzaréa. Ignorant la route à prendre, le conducteur ralentit l'allure et se tourna vers son supérieur. Henri Maillot lui dit : Continue et engage toi dans la petite allée en terre que tu vois devant toi ". Le soldat obéit. Les roues du Ford avaient à peine quitté le goudron pour la terre mouillée recouverte d'aiguilles de pins, que l'aspirant Henri Maillot jeta le masque.
. Sortant son pistolet de son étui, il le braqua sur le ventre du militaire en lui annonçant d'une voix calme " Je ne te tue pas parce que tu es français, comme moi, mais stoppe ici et laisse - toi faire "
Chez le jeune conducteur, la surprise fit place à la peur. Puis le malheureux, en examinant plus attentivement le paysage, comprit qu'il était victime d'une trahison. Il ,eut d'ailleurs pas le temps de pousser plus loin ses réflexions. Déjà trois hommes masqués avaient surgi des broussailles. Avec l'aide d'Henri Maillot, il fut rapidement ligoté (la cordelette a été retrouvée sur les lieux), endormi au chloroforme, et jeté dans le fossé devant son camion de surcroît, on lui jeta du poivre dans les yeux.
Le conducteur réduit à l'impuissance, Henri Maillot et ses complices transbordèrent le chargement d'armes sur un camion civil, négligeant les fusils reformés et les trois cents chargeurs vides. L'opération demanda sans doute très peu de temps. Elle se situe entre 11 h 30 et 12 h. Vers 12 h 30, le conducteur se réveilla. A l'aide de son couteau de poche, il réussit à couper ses liens. Il sauta ensuite dans son camion et s'aperçut que les fils d'allumage avaient été cisaillés à leur arrivée au tableau de bord !
Menez moi à Alger…
A 13 h 10 M. Santini, le garde forestier de la foret de Baïnem le voyait arriver, à pied pâle et défait " Menez moi tout de suite à Alger " lui dit le jeune soldat. Surpris M.Santini, lui demanda ce qui s'était passé. Le militaire lui expliqua alors le vol des armes et la conduite de son officier. Sans plus tarder, le garde téléphone à la gendarmerie de Guyotville. A 13 h 30, l'alerte générale était donnée. A 14 h des barrages étaient dresses sur toutes les routes tandis qu'une compagnie de tirailleurs sénégalais commençait le ratissage de toute la forêt et la fouilles des grottes qui se trouvaient à l'Ouest du bois. Hier matin ces fouilles devaient reprendre une nouvelles fois. Les barrages de la gendarmerie et de l'armée étaient restés en place toute la nuit.
Un filet serré
Dans les milieux autorisés on pense que le camion qui a pris les armes à son bord n'a pu aller bien loin en raison du filet très serré qui est tendu sur toutes les routes et les pistes. Mais les terroristes ont dû probablement s'assurer par avance d'une retraite sûre et à l'abri des recherches à Alger même ou dans la banlieue. La façon dont s'est déroulée l'attaque, prouve bien en effet que le " coup " a été parfaitement monté que toutes les hypothèses ont été examinées et qu'à chacune d'elles une parade a été préparée.
La Police judiciaire, la sécurité militaire et la gendarmerie nationale ne désespèrent pas cependant de retrouver rapidement, non seulement les armes, mais aussi Henri Maillot et ses complices qui auront à répondre, surtout le premier , d'un chef d'inculpation qui doit les conduire à la peine de mort !
F.ATTARD
Le journal d'Alger du 6 Avril 1956 page 3
La une du Journal d'Alger du 6 Avril 1956

_________________
« On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
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MessageSujet: Re: Aspirant MAILLOT ...Maillot parent?   Aspirant MAILLOT ...Maillot parent? EmptySam 16 Sep 2017 - 11:56

j'ai les "boules" de relire ces articles..........

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