|
| Le parachutiste se trouve à ce moment-là à 1 200 mètres d’altitude. « J’ai senti que j’étais blessé au niveau de la cuisse. » Cette douleur est à mettre de côté | |
| | Auteur | Message |
---|
ParaGuépard Pro !
| Sujet: Le parachutiste se trouve à ce moment-là à 1 200 mètres d’altitude. « J’ai senti que j’étais blessé au niveau de la cuisse. » Cette douleur est à mettre de côté Jeu 3 Sep 2015 - 12:33 | |
| Info locale > Marcq et autour de Marcq Bondues: «Il m'est arrivé ce que tout parachutiste débutant redoute» Publié le 01/09/2015 Nord Eclair
- - A +
Olivier Tournemaine, Hémois de 43 ans, clown et comédien, s’est tiré in extremis d’un très mauvais pas, survenu à 1 200 mètres d’altitude. Ce parachutiste débutant raconte, depuis son lit d’hôpital, l’incident survenu dimanche aux alentours de 16 heures. Olivier Tournemaine était plongé en plein sommeil lorsque nous l’avons contacté hier après-midi. D’une voix fatiguée mais affable, il reconstitue ce qui n’a duré que quelques minutes. Dimanche après-midi, « la chute libre se passait très bien, je faisais mes figures pour ma préparation au brevet B ». C’est la deuxième étape, après le brevet A, avant d’être considéré comme confirmé. « Je termine par une flèche, une figure qui consiste en une sorte de dérive », continue Olivier Tournemaine. Toutes ces figures se font avant l’ouverture du parachute. Cette dernière a été anormalement « violente, elle m’a secoué ». Pour quelle raison ? « Peut être la vitesse, ou il suffit qu’il y ait eu un mauvais pliage… Là, la voile s’est ouverte d’un côté plus que de l’autre, je me suis fait claquer. » Le parachutiste se trouve à ce moment-là à 1 200 mètres d’altitude. « J’ai senti que j’étais blessé au niveau de la cuisse. » Cette douleur est à mettre de côté : « La voile était devant moi, pas au-dessus de moi, il fallait agir vite ! Il m’est arrivé ce que tout parachutiste débutant redoute. C’est quelque chose qui ne se passe pas non plus tous les jours. » Heureusement, Olivier Tournemaine se souvient de ce qu’il a appris : la procédure de secours. « Cela m’a sauvé la vie. » À cet instant précis, une seule chose importe : « Je pense surtout à la faire vite, ne pas traîner, faire tout correctement. » Soulagement, la procédure fonctionne en pratique comme en théorie. Reste encore à continuer la descente. Et à se réceptionner. « Je suis arrivé un peu vite, j’ai eu un coup de mou suite à tout ça. » Il se brise un os de la jambe. « Une fois au sol, je reste au sol, j’ai très mal, je lève un bras pour faire signe… » Tout s’enchaîne : les membres du club, les pompiers, le SMUR, l’hôpital Salengro où Olivier Tournemaine a été opéré. Et après ? Il pense sauter à nouveau, « mais pas tout de suite, sourit-il. J’ai six semaines d’arrêt. » Six semaines pendant lesquelles Olivier va « se poser, réfléchir à une nouvelle vie, où il serait toujours clown et comédien, mais en Ardèche ». | |
| | | | Le parachutiste se trouve à ce moment-là à 1 200 mètres d’altitude. « J’ai senti que j’étais blessé au niveau de la cuisse. » Cette douleur est à mettre de côté | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |