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| Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". | |
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Bacchus confirmé
| Sujet: Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". Lun 21 Nov 2016 - 15:49 | |
| À bout de souffle, les émissions politiques ? Hier Bd Voltaire
Les journalistes ne sont évidemment pas les moins impliqués dans la qualité ou non de ces émissions politiques.
Philippe Bilger
Magistrat honoraire et président de l'Institut de la parole
Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". À bout de souffle, je n’y crois pas une seconde. Il suffit de constater à quel point les débats de la primaire LR ont intéressé bien au-delà des passionnés de la politique. Ce qui manifeste que les enjeux, l’équité, l’écoute et la contradiction favorisent une adhésion que des émissions plus classiques ne parviennent plus à susciter. En revanche, pour ces dernières, on peut en effet imaginer d’autres modèles qui ne seront d’abord opératoires et réussis que si la personnalité invitée a du talent, de l’aura, de la présence et une capacité à la fois de compréhension, de courage intellectuel et d’argumentation. Je n’ose dire de sincérité car il ne faut pas rêver. Pourtant, si les politiques se rendaient compte que, contre les poncifs, la dissimulation tactique de soi est la pire des méthodes, ils donneraient un intense souffle nouveau à leurs propos trop entendus et prudents, aussi brillants qu’ils ont été. Les journalistes ne sont évidemment pas les moins impliqués dans la qualité ou non de ces émissions politiques. Au-delà de leur compétence, de leur courtoisie et de leur finesse, il conviendrait surtout de les choisir pour leur modestie. Trop souvent certains se prennent pour les protagonistes, ce qui donne aux échanges un caractère surréaliste. Pas de véritable contradiction technique mais une assurance, presque une arrogance dans la posture. Les écoles de journalisme, avant de mythifier ce beau métier en le qualifiant mécaniquement de contre-pouvoir, devraient enseigner les règles de base : savoir parler, savoir questionner, savoir écouter, savoir contredire, savoir se tenir et, plus globalement, savoir. Au moins sur les sujets abordés. Si les émissions doivent être à toute force "réinventées", ce n’est pas en dégarnissant le buffet qui serait trop copieux, comme l’affirme Roselyne Bachelot. C’est en le rendant plus riche, plus divers, plus contrasté. D’abord pour les débats ordinaires qui, grâce à l’audiovisuel, structurent et irriguent la vie démocratique. Le sentiment de monotonie et de redites vient moins de la politique en elle-même que du fait que le champ des questionneurs est souvent trop étroit et que les invités eux-mêmes sont conviés pour satisfaire une forme d’homogénéité sans l’instauration d’un pluralisme dérangeant. Appréciant « C dans l’air » pour m’y être senti à plusieurs reprises libre et écouté, j’ai cependant éprouvé parfois, comme téléspectateur et malgré la remarquable Caroline Roux, une sorte de lassitude à voir les mêmes journalistes, notamment Claude Weill et Christophe Barbier, bénéficier quasiment d’une rente sans qu’ils soient bouleversants d’originalité. Pour les émissions exceptionnelles imposées par la conjoncture, les campagnes électorales, autour d’une personnalité unique, je serais sensible, au risque de les rendre peut-être trop longues, à l’appréhension la plus complète possible de cette dernière puisque de plus en plus – et ce n’est pas à regretter – le citoyen et l’électeur ont besoin de lumières sur l’intimité et le caractère en même temps que d’un éclairage substantiel sur le projet. J’avais jugé absurdes et condescendantes les attaques contre l’excellente émission de Karine Le Marchand et plus spécialement à l’encontre de celle-ci qui, profane en politique, s’était aventurée dans le domaine des spécialistes. Mon rêve d’émission serait précisément une synthèse de "L’Émission politique" et d’"Une ambition intime" – un bilan aussi exhaustif que possible de l’homme ou de la femme dans sa familiarité et sa proximité et à la fois des idées et des concepts proposés. Cette distinction entre politique sérieuse et psychologie frivole est aberrante. Le téléspectateur a le droit de se voir offrir une totalité pour mieux juger et voter en pleine connaissance de cause. Les grincheux de la politique pure et ennuyeuse en seront pour leurs frais ! Les émissions politiques ne sont pas "à bout de souffle". Il suffirait de peu pour leur redonner un second souffle. Extrait de : Vive les émissions politiques ! | |
| | | GARD Expert
| Sujet: Re: Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". Mar 22 Nov 2016 - 8:07 | |
| Le vrai problème est que l'on doit rester dans le moule de la pensée unique... | |
| | | FOUQUET66 Expert
| Sujet: Re: Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". Mar 22 Nov 2016 - 12:04 | |
| - GARD a écrit:
- Le vrai problème est que l'on doit rester dans le moule de la pensée unique...
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| | | Michel CAVET Pro !
| Sujet: Re: Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". Mar 22 Nov 2016 - 17:45 | |
| A force de dire des c..neries, de tenir des débats dirigés, les merdias récoltent à juste titre ce qu'ils ont semé depuis des décennies.
Dernier exemple : Macron déjà baptisé "le météore" par des abrutis. Franchement, ce trou du c.l qui fut au côté de Hollande depuis le début de son mandant, comme "conseiller" donne -t-il l'air d'une fusée ?
Certes il voudrait se dédouaner de la faillite socialiste, les journalistes volent déjà à son secours comme s'il pouvait remplacer le beurre fondu et sauver le socialisme . Ils prennent vraiment les français pour des c.ns. Quoique ... Hollande élu à plus de 51% laisse penser qu'il y a moins 51% d'imbéciles en France......
Depuis des lustres je clame que les sondages devraient être interdits au moins six mois avant chaque élection. Ce sont des usines à tromper le monde dans le but de déformer les votes en faveur de la gauche en général. Autre chose intéressant : rendre le vote de chacun "connu"==> chacun signe avoir voté pour X ou Y . En fin de mandat, on comptabilise les déficit, ensuite on divise la facture par le nombre d'électeurs additionné du nombre des abstentionnistes et non exprimés, et on leur présente sous forme "d'impôt mauvais électeur". A mon avis, ce serait fini les candidats non représentatifs, et ferait réfléchir les électeurs.....
On a le droit de rêver , non ? | |
| | | claude millet Fondateur
| Sujet: Re: Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". Mar 22 Nov 2016 - 23:36 | |
| - Citation :
- Depuis des lustres je clame que les sondages devraient être interdits au moins six mois avant chaque élection
Effectivement mon cher Michel! | |
| | | 86/10 confirmé
| Sujet: Re: Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". Jeu 24 Nov 2016 - 7:09 | |
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Hello
Ou je vie meme au boulot les gens ne parlent jamais de politique ce qui me va très bien car je n'aime pas ça alors pourquoi en France c'est du non stop 24h sur 24 7 jours sur 7 ...:no: quelle horreur
Phil
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". | |
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| | | | Il paraît que "les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer". | |
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